1813-1890
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 30/11/1813
Mort(e) à : Environs de Nice , le 03/08/1890
Louise-Victorine Ackermann, née Louise-Victorine Choquet était une poétesse française.
Elevée par un père féru des idées des encyclopédistes, qui s'opposait à ses élans mystique, elle connut une enfance triste et solitaire dans l'Oise, à la campagne.
Ses premières poésies (L'Homme, 1830), datent de ses années e pensionnat à Paris et illustrent déjà un penchant au pessimisme qui ne la quitta jamais.
De 1832 à 1841, ses poèmes paraissent régulièrement dans "Les Oeuvres" ( Elan mystique, 1832; Aux femmes, 1835; Renoncement 1841 ), envahis par un désespoir croissant.
Parmi tous les pessimistes post-romantiques, Mme Ackermann offre assurément le type le plus achevé de ce qu’on est convenu d’appeler, depuis Vigny, le poète-philosophe. Contemporaine de Guyau et de Sully Prudhomme, autres poètes philosophes, mûrie par une méditation prolongée, elle professa un pessimisme tout rationnel, c’est-à-dire philosophique.
Après la mort de ses parents, elle s'installa à Berlin et épousa en 1844 Paul Ackermann, grammairien et pasteur protestant.
Jusqu'à la mort de celui-ci, deux ans plus tard, elle abandonna la poésie, s'adonna à la philosophie allemande, fréquenta Humbolt, Baeck, Muller.
Devenue veuve, elle se retira à Nice et poursuivit son oeuvre, renouant avec une inspiration poétique plus sereine, qu'elle cherchait à concilier avec ses aspirations philosophiques:"Contes" (1850-1853); "Premières poésies" (1863); "Poésies philosophiques" (1871); "Ma vie" (1874); "Les Pensées d'une solitaire" (1882).
Son autobiographie révèle une pensée lucide, un amour de l’étude et de la solitude, ainsi que le souci de l’humanité qui transparaîtra dans ses textes.
Recueil : 'Poésies Philosophiques'
Source ; Wikipédia