Je suis de ceux qui s’expriment sans aisance, sans précision, frappé par le tourment de sentiments ambigus de la pensée floue, chaque conclusion surgit sans développement, comme une fausse solution à un problème qu’on n’aurait jamais posé.
J’envie ceux qui paraissent au-delà de ce qu’ils sont. Ceux qui éblouissent l’assemblé. Ceux qui sont au-dessus. Ceux qui jugent. Ceux qui prétendent. Ceux qui infligent. Et ceux qui pardonnent.
Et pourtant, combien de médiocrité faut-il pour paraître, quelle suffisance est nécessaire. Par quelles énigmatiques qualités se situe-t-on au-dessus ou au-dessous.
Je veux jouer aux premiers moi aussi, sortir de la touche, entrer sur le terrain, briller, et sortir, et rentrer à nouveau … dans la distance d’un écran je n’ai plus peur. Je ne crains plus le jugement.