- 1 - Les mots ont une substance pour autant que je leur appartiens :
j'engage en eux des fragments de vie, des morceaux de sentiments,
des impressions labiles, et des avènements pour moi frappants.
Quand les mots résonnent avec justesse, je me rends justice.
Quand les mots sont remplis de leur correspondance émotionnelle,
sont combinés pareils aux tourbillons d'étoiles
alors mon tout sensible affirme une présence
et il apparaît enfin à lui-même et aux autres.
Les mots sont mes révélateurs, plénitude pour plénitude,
négligence pour négligence : les mots ont du pain sur la planche.
J'ai archivé beaucoup de textes, pour céder la place au nouveau.
- 2 - Ma conception de ce qu'est un commentaire : il est d'abord stylistique et non d'approche impressionniste envers quelque sujet.
Donc, si je vous commente, il n'y aura pas forcément une ligne
d'assentiment vague, et vogue pour vous la galère :
la critique, doit être, d'abord, fondée
sur l'examen de la substance du texte,
et non sur la discussion de ses idées
pour trouver un accord idéologique.
La stylistique, avant toute chose, sinon rien !
Je n'alignerai, donc, pas trente ou quarante commentaires
à la semaine : ça m'est, en toute honnêteté, impossible !
Je suis capable de trois élaborés par semaine, et encore !...
Un texte, quel qu'il soit se déploie et, par conséquent,
se goûte, se ressent, et présente des points d'achoppement.
- 3 - Et, c'est un poncif, mais je ne vis pas que
sur"De Plume en Plume", lieu où j'ai dignement
donné une existence à des textes chevillés à mon coeur !
Il arrive, même, que je m'absente, en laissant là "De plume en plume".
- 4 - Je vous remercie
pour m'avoir,
avec patience,
lu jusqu'ici,
sans faiblir.
Véritablement &
de tout mon coeur.
Serge Hervé DUTOIT.