On imaginerait bien, en effet, cette élégie extraite de l’une des correspondances entre lui et son ami-frère Théophile Gautier qui avait d’ailleurs écrit à propos de leur amitié : « malgré notre dénuement complet, nous possédons un ami, -et aussi nous sentons-nous riche-, un ami qui ne dit pas du mal de nous, qui se réjouit ou s’afflige de nos joies et de nos douleurs, qui serait charmé de nos succès et ne nous abandonnerait pas même si nous étions heureux ! »
Il est facile quand on a l’âme égaré de trouver un écho retentissant ici :
« J'ai fait ce que j'ai pu, pour qu'errant au hasard
Mon âme autour de moi s'attachât quelque part,
Mais comme la colombe hors de l'arche envoyée,
Elle m'est revenue, à chaque fois mouillée,
Traînant l'aile, sentant ses forces s'épuiser,
Et n'ayant pu trouver au monde où se poser ! »
Merci, Julien, pour ce texte que je ne connaissais pas et qui méritait bien une publication. :)
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Jenny Le 25-01-2015 à 1:30
On imaginerait bien, en effet, cette élégie extraite de l’une des correspondances entre lui et son ami-frère Théophile Gautier qui avait d’ailleurs écrit à propos de leur amitié : « malgré notre dénuement complet, nous possédons un ami, -et aussi nous sentons-nous riche-, un ami qui ne dit pas du mal de nous, qui se réjouit ou s’afflige de nos joies et de nos douleurs, qui serait charmé de nos succès et ne nous abandonnerait pas même si nous étions heureux ! »
Il est facile quand on a l’âme égaré de trouver un écho retentissant ici :
« J'ai fait ce que j'ai pu, pour qu'errant au hasard
Mon âme autour de moi s'attachât quelque part,
Mais comme la colombe hors de l'arche envoyée,
Elle m'est revenue, à chaque fois mouillée,
Traînant l'aile, sentant ses forces s'épuiser,
Et n'ayant pu trouver au monde où se poser ! »
Merci, Julien, pour ce texte que je ne connaissais pas et qui méritait bien une publication. :)