Pierre en vie Le 25-05-2015 à 18:04
Coïncidence ma chère Jenny, j'ai relu les exactions de ces braves "Pierre et Jean" il y a peu, et, conséquemment, cette excellente préface juste avant. Quelle heureuse surprise de la retrouver ici.
J'aime à penser que nous pourrions nous passer des critiques en un sens : je parle des critiques qui disent "Ceci est un roman, et cela est bien mal ficelé". Vive les théoriciens que la littérature fait réfléchir sur la littérature, vive les loups du puits Pandore qui donnent leur avis pour la beauté du texte et pour que la forme puisse bien porter le fond.
Mais ces gredins qui rejettent leur responsabilité de lecteur ? Pouah, narine retroussée, petit doigt en extension puissante. Être le lecteur d'une œuvre, c'est se l'approprier telle qu'elle est, telle qu'elle a été écrite et s'en enrichir en l'intégrant. Ces sagouins qui savaient tout mieux que tout le monde avaient-ils peur de ce qu'ils auraient trouvé d'eux dans les œuvres qu'ils critiquaient ? Toujours est-il qu'ils ont rejeté leur statut de lecteur en rendant le texte intact d'eux-mêmes à Maupassant, aux autres : "Tenez, écrivez de la sorte, sinon, n'écrivez pas." Parler ainsi, c'est passer à côté de ce qu'un texte peut provoquer, c'est n'être pas lecteur, c'est être lâche et stupide. Ce n'est pas être critique, c'est être ingrat, na.
Jenny Le 27-05-2015 à 23:27
♦ Pierre, je t’accorde que le lecteur restera l’élément déterminant et l’auteur celui qui doit réussir à déclencher réactions et émotions. Cette préface totalement indépendante est pertinente en bien des angles de lecture. Merci d’être passé donner ton avis sur un texte que tu avais apprécié de relire récemment. Maupassant reste toujours autant lu, tant d’années plus tard. :)