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J’arrive où je suis étranger - Commentaires

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Dauphinelle

Dauphinelle Le 17-04-2022 à 3:43

? L'exil dans la mansarde improvisée ? ainsi le lattis couru par le fauve / noire une droite / suspend les réfléchissements d'une lampe argyroïde // à ses bras levés pour mimer des exultations indéfinies / le comble boucané / oppose des perpendiculaires ruiniques // bifurque le tissu ce pendant qu'il s'épanche / jaune paille et blanc cassé / ondent en équerre le démurement // palinodiant leur provenance mille ombres ont contrefait midi // le pusillanime mêlement des crépuscules peut-être ces implicites roseurs tout le long des voilages / qu'une évanescence bleu de pastel élonge effleureurs de sol // étrangères pas moins de cinq campagnes encadrées par-dessus / se fondent en cette acuité de l'angle propice au déchirement

Cathou inafrica

Cathou inafrica Le 24-04-2015 à 0:11

Merci pour ton passage sur la page de l un de mes maîtres. Ceci dit je n ai fait que reprendre la presentation d Aragon dans sa première edition de ce poème. Generalement lorsque je reproduis un auteur c est dans la forme qu'il a ordonnée. .. beaucoup de profs ou d éditeurs prennent des libertés pour faciliter mise en page ou etude, je ne m y autorise pas. Pas plus que je ne m autorise ton langage sur un site dédié à l écriture. Sans rancune. Bienvenue sur le site et pardon pour les accents je suis sur un smartphone qui beug. Bonsoir. Catherine

Meersch

Le 22-04-2015 à 12:38

C'est un de mes poèmes favoris d'Aragon, et son adaptation par Ferrat est absolument magistrale. Je tiens la strophe suivante :
"C'est long vieillir au bout du compte
Le sable en fuit entre nos doigts
C'est comme une eau froide qui monte
C'est comme une honte qui croît"
pour une des plus belles du poète. Outre l'adéquation admirable des images, très claires, avec les phénomènes décrits (la vieillesse comme eau glacée qui lentement submerge l'être humain, c'est grandiose !), le chiasme sonore "froide qui monte"/"honte qui croît" produit une euphonie magique qui me fait un effet profond.
Par contre, chère Cathou, la mise en page est proprement dégueulasse. Il aurait été bon de séparer les différentes strophes ! :)