Détruire la misère (discours devant l'Assemblée nationale) - Commentaires

Lisa Puydor Le 11-04-2017 à 1:35

Mais nous peuple français, sommes de souche spirituelle catholique, ça veut dire qu'on a inscrit dans notre ADN spirituel que la souffrance nous donnera accès à la vie éternelle. Or Dieu hait la médiocrité. Donc Il ne doit certainement pas valider le fait que certains d'entre ses enfants soient conçus, naissent, vivent et crèvent dans la misère. La plus crasse ! Que vive Victor Hugo. Vive tous les gens engagés à dénoncer. Que vivent toutes les personnes engagés à agir, à détruire la misère. Que vivent enfin les mots: médium de vie. Merci Julie. M

Lisa Puydor Le 11-04-2017 à 0:28

Grand merci et même Bravo d'avoir choisi de partager ce texte, ce discours. ET...moi je rrâle avec deux "R", car en fait en France nous sommes nombreux à avoir les mêmes idées sur l'éradication de la misère chez nous, comme Victor Hugo en 1849 à l'Assemblée nationale et RIEN de consistant ne se créer pour soumettre, obliger le gouvernement, les uns ou les autres, à légiférer. Car ce n'est qu'en faisant des lois couplées à des actions véritables, méthodiques de "destruction [détruire] de la misère" que cette sorte de fatalité se mettra enfin à agoniser. Il faut faire péricliter cette économie de la misère. Faire la Révolution des mentalités. E-RA-DI-QUER LA MISERE. Hugo l'a dit comme on a éradiquer la lèpre; il nous faut des Raoul Follereau de la misère. Mais le peuple français, nous sommes de souche spirituelle catholique, ça veut dire que l'on

Abu-issa Le 22-08-2014 à 16:04

Merci pour le partage.toujours malheureusement de d'actualité

Julie.M Le 22-03-2014 à 20:10

Merci Jacky, c’est l’un des textes qui me tient à cœur, à l’image de la grandeur de cet homme que nos politiciens devraient lire au lieu de discourir sur des banalités pathétiques pendant que leurs électeurs attendent qu’ils fassent leur boulot !!

Jacky Borel Le 10-01-2014 à 11:16

Chère Julie, Magnifique texte d'un grand homme du peuple.
165 ans après, même combat malheureusement...
Merci de rafraichir notre mémoire Julie. Piqure de rappel qui ne fait jamais de mal ;-)

Julie.M Le 15-09-2013 à 16:19

Je partage entièrement ton opinion, Vony. J'espère pouvoir faire découvrir ce texte à beaucoup de monde.
On a besoin d'Hommes de cette trempe, cruellement besoin !

Exilée Le 09-09-2013 à 20:10

Ah, Père Hugo ! Comme toujours, ton verbe remue mes entrailles et m'accable d'émotion :'(.
Père Hugo a ce don inné et inégalable de focaliser l'attention de l'auditoire, de le convaincre et de le rallier à sa cause. Le coeur du lecteur est une argile dans la main de ce poète : il le meuble comme il veut.
Je n'ai jamais lu de discours plus vrai, plus féroce et plus désolant. On sent dans chaque phrase, dans chaque mot sa douloureuse sincérité : ce n'est pas l'oeil sec qu'on réalise que ce poète, cet homme de lettres et de gloire, qui a le génie et l'âme pour lui, cet homme déplore la misère du peuple. On a besoin de plus d'êtres de cette trempe sur notre malheureuse Terre.

Julie.M Le 09-07-2013 à 0:31

Merci à vous trois d'être passés découvrir ou relire ce discours de Victoire Hugo. J'ai pensé qu'il intéresserait peut-être quelques lecteurs de ce site :-)

Emmalys Le 05-07-2013 à 17:09

J'ignorais que Victor Hugo était autant investi en politique et c'est une agréable surprise de le voir ainsi sous un autre jour, incroyablement combattif et perspicace dans le choix de ses mots, bien loin de la langue de bois d'aujourd'hui. Certes, la situation a quelque peu évolué depuis 1849 comme le dit Jenny mais la misère existe toujours en France et les belles promesses des politiciens sont surtout des paroles avant d'être des actions.
A bien des égards, ce texte reste surprenant d'actualité, merci Julie pour ce partage !

Bob Le 20-06-2013 à 0:47

Excellent choix. Mes amitiés, Bob

Jenny Le 10-06-2013 à 20:19

On aimerait bien en entendre des discours à l’Assemblée aussi vibrant de sincérité que celui-ci. Est-ce que Victor Hugo aurait pensé qu’en 2013, il pourrait encore se lever et pousser un cri de colère pour cingler la conscience de ceux qui pensent que siéger, c’est dilapider de l’énergie pour mettre en œuvre des mesures qu’on n’attend pas afin de différer celles qu’on n’espère plus. Que de chemin parcouru depuis 1849 ; et pourtant, le présent reste hésitant et le futur incertain pour ceux qui sont chargés de le prévoir.
« Vous n’avez rien fait, tant qu’il y a au-dessous de vous une partie du peuple qui désespère ! » Voilà une exclamation qui pourra encore être recyclée dans 100 ans. Que ceux qui se succèdent sur les sièges se frottent les mains, ils auront toujours du pain sur leur planche. Merci Julie pour ce partage aussi intéressant qu’inquiétant. Je pense que ce discours était la meilleure façon de rendre hommage à Victor Hugo. Vivant à travers son verbe incisif, étonnamment moderne.