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Biographie de Stéphane Mallarmé

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Stéphane Mallarmé

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Paradise

Biographie

France | | Homme

Mallarmé

(1842-1898)

mallarmé par manet

Portrait de Mallarmé par Edouard Manet (1876)

Né en 1842, Stéphane Mallarmé mène une vie partagée entre l’enseignement de l’anglais, « son gagne-pain obligé », et une intense activité poétique. Il est considéré comme l’un des fondateurs du Symbolisme, mouvement littéraire de la fin du 19ème siècle qui s’inscrit contre le Naturalisme et privilégie l’usage des symboles et des correspondances entre choses visibles et invisibles. Il meurt à Valvins le 9 septembre 1898.

Ses premières années

Etienne Mallarmé, dit Stéphane, naît à Paris le 18 mars 1842 dans une famille de fonctionnaires. Il passe une enfance assombrie par la disparition de sa mère en 1847 et de sa sœur Maria en 1857.

Elève au lycée de Sens (Yonne), il écrit ses premiers essais poétiques à l’âge de 15 ans, influencé par Victor Hugo, Théophile Gautier, puis Charles Baudelaire. Ayant appris l’anglais « pour mieux lire Poe », il obtient son certificat d’aptitude à l’enseignement de cette langue et devient professeur en 1863. Il échappe ainsi à une carrière dans l’Enregistrement de biens fonciers à laquelle il était destiné.

Malgré tout, il ne connaît guère d’épanouissement dans son métier d’enseignant et trouve dans la poésie un moyen d’évasion.

Les années 1860

Il publie ses premiers poèmes en 1862. Pendant ses premières années d’enseignement en province, Stéphane Mallarmé traverse une période d’intense création à laquelle succède une phase de doute aigu. Entre 1863 et 1866, il rédige ses poèmes les plus connus :Brise marine, L’Azur, Les Fleurs, Hérodiade (inachevé), une première version de L’Après-midi d’un faune… Un choix de poèmes publiés dans Le Parnasse contemporain en 1866 l’amène à une première reconnaissance.

Les années 1880

Grâce à l’article que lui consacre Paul Verlaine dans Les Poètes Maudits et surtout grâce à la parution d’A Rebours de Joris-Karl Huysmans en 1884, Mallarmé gagne une nouvelle audience et une reconnaissance élargie.

Malgré son désir de se tenir à l’écart de toute école, le poète devient le représentant de la littérature décadente, puis du mouvement symboliste en plein développement. Le manifeste de Jean Moréas publié en 1886 définit cette poésie nouvelle, initiée par Charles Baudelaire, fondée sur le symbole et l’analogie. Mallarmé est alors considéré comme le Maître du Symbolisme, puisque son entreprise poétique joue de la suggestion, et autorise par la superposition de différents sens, la recherche d’un langage poétique.

À partir de 1883, Mallarmé réunit à l’occasion des « mardis littéraires » organisés dans son appartement rue de Rome, l’élite intellectuelle et artistique de son temps. Il devient un nœud de la vie littéraire de l’époque. Sa renommée dépasse désormais les frontières de la France et le consacre dans les différents cénacles artistiques, au-delà des seuls poètes.

 

 source :musee-mallarme.fr

Hors Recueil : 3