Poèmes en ligne - Bibliothèque

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Mes fumerons, Ce jour se grippent. Une sueur Froide s'écoule De mon haut front ; Mes joues se fripent Sous la douleur Qui se défoule Sur la jambe raide. Peine, tu t'en prends Aux épuisements D'un membre inférieur ; Ma démarche est laide. Jambe, tu te rends Aux commandements De ton supérieur Vers les lieux indiqués, Mais la douleur s'oppose Aux volontés de l'homme. La foule, elle, regarde D'un air interloqué La jambe qui se pose Rongée par une gomme Dans un trou par mégarde ; Je tombe devant ...

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Vision Tropicale Sables blancs Parfum de l'océan Mer ventillée ensoleillée Touristes enchantés Bain de mer Lieu autorisé par le maire Si j'avais ma mère encore sur cette terre Ce n'est qu'une poésie , à l'abri d'une nostalgie C'est ma plume qui réagit Sables blancs parfum de l'océan Sous un air marin Dans l'attente du lendemain Le crépuscule d'un refrain, à travers un refrain Double réflexion Comme une fée et sa flûte Savourons chaque minute Chaque seconde dans l'instant présent Car la vie es...

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Mutique Avez-vous déjà connu ces moments où tout est si violent Qu’il ne vous reste plus que le silence en guise de mots ? Avez-vous déjà vu les explosions de la lave des volcans ? C’est la force des émotions qui surgissent vers le haut. Des regards méchants, des réponses cinglantes, tant de tourments Qu’il ne vous reste plus que le bâillon sur les lèvres fermées Des mots cruels, des froideurs ordinaires, les larmes d’enfants Et voilà la lourdeur de la pierre sur votre bouche serrée Trop choq...

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Entrelacs d’arches maures dans l’église se posent Et cette lourde ardeur de l’été sur les pierres Immenses champs d’oliviers, envol de flamands roses Tout près d’Antequera au bord de la rivière Autour du cou le joug d’une chaleur écrasante Litanie des cigales au pied de l’Alcazar A deux pas des fontaines, du lys, la rose amante Rougit et puis se lève au son de la guitare Fièvre du flamenco, sensualité ardente Talons et staccato, course du guitariste Sur les cordes endiablées d’une passion er...

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Tu enfermes les pauvres dans ton objectif Dans ton nouveau safari furtif La misère en technicolor tu la trouves exotique Derrière ton bus blindé un brun pathétique En aventurier tu ramèneras tes clichés De ces vieillards estropiés Ou ces enfants des rues aux grands yeux noirs affamés Les femmes perdront encore un peu de dignité Qu’importe…tu te vois en petite ONG là-bas Tu visites bouche-bée la misère à Kibéra Et l’année prochaine pourquoi pas Dharavi Encore plus pauvre t’a-t-on dit Tu vas r...

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Ce soir j'ai peur du noir J'ai peur de m'endormir Et que tu ne sois qu'un souvenir J'ai peur de rater Un éventuel baiser Un baiser de tendresse Provoqué d'un simple sms Que ce soit une détresse ou de la maladresse Je n'oserais rater ton retour Même si ce n'est de l'amour Mais si c'était le cas Je serais le premier devant toi Prêt à t'ouvrir mes bras Je sauterais à ton cou Pour t'offrir mille bisous Et sentir au fond de toi Que tu m'aimes une nouvelle fois Que j'ai manqué à ton cœur Et sentir...

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? Je me languis de ces temps où on croyait encore; Je me languis de ces jours où on avait des rêves; Où les sourires aux lèvres étaient les plus sincères où le je n'aime que toi n'était pas au hasard; De ces temps chaud et froid où habitait la foi. J'aimerai revenir au temps de nos ancêtres aimés, quand les jeunes autour du feu tombaient tous amoureux; Quand la maison de l'amour etait au coin de la rue. Où est passé l'amour? L'amour le vrai amour! Qui ne peut être acheté, qui ne peut être éc...

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Petite étoile filante sur la scène de mes opéras Je danse à l’intérieur ivre du vent de ma tristesse Seule en mon univers je virevolte avec hardiesse Plus rien ne compte que mes beaux entrechats Petite fleur j’explose en haut vers les lumières J’espère toucher le ciel de la joie solitaire Seule sur ma scène je m’accroche au soleil Plus rien ne compte que l’espoir qui s’éveille Petite danseuse, je tourne, je m’envole et balance Je veux rejoindre l’autre vie qui existe au-dedans Seule en mon e...

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ou Le Mur des Pions ou Ça L’Hominidé lâché, Animal inhumain, Se com.plaît d’entacher Notre terre parchemin Où il devrait marcher Sur un tout autre chemin ! Ce Bipède Eucaryote Homo Sapiens peu sage, Qui fornique sans capote, Prolifère avec rage A grand coups de zygotes, Semant dans son sillage Des tarés qui radotent Chaque jour d’avantage Dans un monde qui clabote De ses mauvais usages ! Vue du haut de ma grue Quelque part n’importe où, Ça fourmille vraiment dru Ça grouille de partout, La fou...

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Une rencontre furtive Au plus beau de la nuit Je te connais, non fautive Est-ce assez, moi aussi Un pantalon blanc Tout près de chez toi Je te vouvoie pourtant Du plus profond de moi Es-tu ce que je désire Plus que tout, plus que tout Ton français me mène au bout De moi, sans croire Généreuse tant, à voir Ton sourire vaut mieux Que tous les savoirs Savante, je guérirais mieux Le coeur et la raison Se seraient unifiés Dans un mariage sacré Jusqu'à arriver Dieu devant Oui, s'embrasser devant L...

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Connaissez-vous le grand livre de la vie Celui où s'écrit la plus belle des magies L'histoire de toutes ces âmes lumineuses Partageant leur cœur d'enlumineuses ⚝ Voyageant par-delà le temps Des millénaires durant Une seule mission à l'horizon Joies et paix au diapason ⚝ Ainsi s'inscrit la belle histoire De toutes ces glorieuses mémoires Et de fil en aiguille se propage la magie De ces fées de lumière porteuses de bougies ⚝ Et toi, qui ce soir, me lis Et découvre cette magie Si tu t'identifies...

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D’un simple choc il se brise en éclat Faisant disparaître les souvenirs d’un instant Tachant des draps immaculés de sang D’un bruit sourd, sa chute tonne avec fracas Les mots sont légers mais lourds de sens Ne les laissez pas vous trahir Il faut juste doucement les sentir Ces mots si légers mais lourds de sens La hauteur de sa chute n’a d’égale que la grandeur de mon Amour Lorsqu’elle me hantait l’idée qu’elle s’en irait peut être un Jour Je ne puis m’empêcher de tenter, chaque jour, de ne pl...

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Alors, non loin de ces sommets de roches où se posent de gris lichens j'ai ressenti le vent au froid ce cet hivers aux déchirés gris de nuages pressés en fermes incitations a laisser place aux silences des ombres mais je savais ce murmure au froid de ce chemin bleu en un instant immobile sombre invisible en cette lande basse en sonorité d’une Gwerze qui montait vers moi d’un plus bas de tourbière en ce retrait des lumières en ce si peu perceptible sombre de ce chant aux murmures sonorités de...

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 Au pays des minuscules A l'orée du crépuscule Chacun trace son destin Si petit soit le lendemain ☆ Malgré tout, parmi les fleurs Bordant les champs de couleurs Papillons, abeilles et fourmis Sèment et cueillent la vie ☆ Et si un intru vient perturber L'ordre qui règne si mesuré Au pays des minuscules L'entraide est majuscule ☆ Organisé à souhait Chacun sa place, comme il se doit Ce monde s'exécute sans lois Sans rancœur, sans regrets ☆ Chacun fait son petit chemin Heureux de son minime desti...

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Contre-pieds Dans un quotidien peuplé de malheurs, D’où guerres, attentats enfantent l’horreur. Emprunter un temps l’outil d’un graffeur, Pour montrer du monde une autre lueur . User sans compter De bombes de couleurs, Pour peindre des scènes où quelque soit l’heure, On puisse apprécier les justes valeurs, De temps suspendus, d’instants de bonheurs . Réduire les conflits en batailles de fleurs, Ouvrir nos esprits au décapsuleur pour faire jaillir de notre intérieur Une envie de vivre, en éta...

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Je suis un paysan c’est mon travail ma vocation Depuis petit, je voulais être bon fermier J’étais heureux avec l'idée d’une belle mission Depuis l'enfance, je voulais vivre ce métier Et puis les normes sont venues comme des insectes rongeurs Elles sont trop nombreuses à me miner comme des parasites Et puis les normes ont tout broyé jusqu’au fond de mon coeur Maintenant quand je me lève je me demande encore si j’existe J’étais un paysan joyeux qui aimait semer ses champs de blé Rien d’autres ...

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Là tout autour de nous et du soir au matin Nous prenons bien souvent maintes choses comme acquises L’aube, la fleur, les cieux, les caresses de la brise Le sang qui nous emporte vers d’autres lendemains Des choses toutes simples, pourtant inestimables La vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher Qui furent tels un cadeau offerts au nouveau-né Au contact de sa mère ressentant l’ineffable Les notes silencieuses d’une peau qu’il pressentait Et la valse soudaine ouverte à ses cinq sens Menant...

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Le temps est à la pluie et donne des larmes à ceux qui n’en n’ont pas gravillon gris bavard crissant de mots qu’ils taisent en têtes basses et effets du dimanche. Béton froid vieux terre en tas jaune gluante collante inerte et morte inutilement lourde. Bois vieux noirs alignés en penchants de lumières et d’ombres demain à l’oubli deux ceux qui ne lui parlaient déjà plus. A l’oubli, des printemps juvéniles, balbutiants, hésitants des couleurs des feuilles orphelines de l’automne des rayons de...

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Jardin d’enfants J’ai vu des anges qui s’ébrouaient dans le ciel qui m’élève Tandis que les enfants jouaient à marcher sur un fil invisible J’ai vu des balançoires qui s’envolaient dans l’espace des rêves Tandis que des petits s’inventaient des pouvoirs invincibles J’ai vu des petits chiens courir après l’enfance qui va si vite Tandis que d’autres regardaient assis sur les bancs de la joie J’ai vu des acrobaties savantes en forme d’avions qui s’agitent Tandis que dans mes yeux mes larmes bril...

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Il existe quelque part Entre légende et mémoire Un monde si convoité Qu'on ne pourrait imaginer ! Là-bas, les terres sont fertiles Et les montagnes tellement hostiles Entre les grands océans de glace et de feu Se trouve la terre du milieu ! Des royaumes d'or sondés par le mal Où l'ombre s'étend sournoise et létale Corrompu par le seigneur des ténèbres Qui domina ces lieux et ordonna sa conquête A chair et à sang, pour le chainon manquant Un anneau gravé aux pouvoirs maléfiques Mais c'était sa...

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Il est des rencontres qui n’aboutissent pas. Des rencontre éphémères, éperdues et … perdues. Des rencontres légères, épistolaires, austères. Des rencontres attendues, espérées,...envolées. Des rencontres volées, soulevées, disparues. Il est des chemins, doux présages sans lendemain. Des chemins lumineux conduisant à la pluie. Des chemins hasardeux, évanescents et tristes. Des chemins prometteurs mais mensongers et vils. Des chemin fallacieux, étourdissants, trompeurs. Il est des occasions, tr...

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 Ecume Je surfe sur cette écume Mon cœur en solitaire Mon bateau comme une plume S’envole de ces bouts de terre Beaucoup trop déçu Par tous vos répertoires Je ne reviendrai plus Faudra pas m’en vouloir Eole dans mes pensées Souffle cet air étrange Et me chante l’odyssée Confusant mes louanges Après mille tempêtes Peut-être je rentrerai Mes sirènes dans la tête Je vous raconterai L’orage Il pleut sur la vallée Les bouquets de bruine en abondance En cascade inondent mes pensées Ces milliers de ...

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À chaque fois je me souviens de ce soir, ce fameux jour où tu es passée sans me dire bonsoir, alors qu’à part toi, mes yeux n’avaient rien d’autre à voir, te parler me paraissait plus qu’un devoir. Et dire maintenant que tu es dans mon passé, loin derrière comme un svelte chemin dépassé. J’ai l’impression de faire un rêve éveillé, c’est fou mais l’amour sans toi est insensé. Si seulement cette vie illicite était une grève, j’aurais sans remords demandé la trêve, puisque sans toi je peux dire...

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Sh’ma Israël (Ode contre l’antisémitisme) Ecoute Israël, console-toi mon peuple, console-toi, la vie vaincra Les méchants tomberont aussi sûr que le soleil les soirs d’hiver Ecoute Israël, sèche tes larmes, je t’entoure de mes bras Les méchants perdront la face, près de moi, reste blotti et fier Ecoute Israël, mes paroles sont dans ton cœur, sur le bandeau de ton front A l’entrée de ta maison, aux portes de ta ville, et dans le creux de mes bras Ecoute Israël, toute chair est comme l’herbe de...

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Toi qui as blessé le cœur d’une enfant aimante Toi qui mens comme un arracheur d’âmes innocentes Retourne à tes enfers où le diable charmeur t’enchante Eloigne toi de moi fils du mal aux paroles accablantes Celui qui touche à l’enfance est un démon de la terre Qui n’a pour finalité que la haine à la saveur amère Retourne à tes idoles où le diable amusé t’enchaine Eloigne toi de moi fils de l’ombre abreuvé de haine Tu ne vaux pas mieux que tes pères avant toi Qui pour trente deniers trahissen...