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Parcourir Domaine Public Epigrammes de Moerô

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Or le grand Zeus était élevé en Crète, mais chez les Bienheureux personne ne le savait ; et ses membres grandissaient harmonieux. De craintives colombes le nourrissaient dans l’antre divin d’ambroisie qu’elles lui rapportaient des flots océaniens ; un grand aigle puisant le nectar sans relâche à un rocher dans son bec apportait la boisson à Zeus aux sages pensers. Et quand il eut vaincu Kronos son père, Zeus le tout voyant le rendit immortel et lui accorda une place au firmament. Aux craintiv...
Parcourir Domaine Public Le coeur volé

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Arthur Rimbaud - Le coeur volé Mon triste coeur bave à la poupe, Mon coeur couvert de caporal : Ils y lancent des jets de soupe, Mon triste coeur bave à la poupe : Sous les quolibets de la troupe Qui pousse un rire général, Mon triste coeur bave à la poupe, Mon coeur couvert de caporal ! Ithyphalliques et pioupiesques Leurs quolibets l'ont dépravé ! Au gouvernail on voit des fresques Ithyphalliques et pioupiesques. Ô flots abracadabrantesques, Prenez mon coeur, qu'il soit lavé ! Ithyphallique...
Parcourir Domaine Public Le livre perdu

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Le Livre perdu - Antoine de Latour - Si vous l'avez trouvé, rapportez-moi mon livre, L'hôte consolateur de mon obscur foyer, Un de ces doux amis qui nous aident à vivre, Et nous font oublier. Comme un sage modeste en son âme sereine Cache de sa vertu le précieux trésor, Il était sans parure et sur sa tranche à peine Il avait un peu d'or. Mais dans sa nudité quelle grâce infinie ! La sève de nos bois tarit en un moment, Mais le baume sacré des livres du génie Coule éternellement. Que j'aimais ...
Parcourir Domaine Public L'Homme et son image - Jean de La Fontaine

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Onzième fable du livre IX publiée en 1668 Cette fable est dédiée au duc de La Rochefoucauld * * * Un Homme qui s'aimait sans avoir de rivaux Passait dans son esprit pour le plus beau du monde : Il accusait toujours les miroirs d'être faux, Vivant plus que content dans son erreur profonde. Afin de le guérir, le Sort officieux Présentait partout à ses yeux Les conseillers muets dont se servent nos Dames ; Miroirs dans les logis, miroirs chez les Marchands, Miroirs aux poches des Galands, Miroir...
Parcourir Domaine Public Rêverie

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Qu'importe qu'en un jour on dépense une vie, Si l'on doit en aimant épuiser tout son coeur, Et doucement penché sur la coupe remplie, Si l'on doit y goûter le nectar du bonheur. Est-il besoin toujours qu'on achève l'année ? Le souffle d'aujourd'hui flétrit la fleur d'hier ; Je ne veux pas de rose inodore et fanée ; C'est assez d'un printemps, je ne veux pas d'hiver. Une heure vaut un siècle alors qu'elle est passée ; Mais l'ombre n'est jamais une soeur du matin. Je veux me reposer avant d'êtr...
Parcourir Domaine Public Bienfaisance et Reconnaissance

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Deux déités, qui de leur main féconde Versent la paix et le bonheur au monde, Servant dans ses desseins le dieu de l'univers, Joignent d'un double nœud tous les êtres divers ; C'est toi, divine Bienfaisance ! C'est toi sa digne sœur, tendre Reconnaissance ! Grâce à ces deux divinités, Des services rendus, des bienfaits acquittés, L'esprit social se compose : Tout se tient dans le monde entier. Voyez cet arbrisseau, dont le suc nourricier Court abreuver la fleur nouvellement éclose ; Le rosier...
Parcourir Domaine Public La voix d'un ami

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Si tu n'as pas perdu cette voix grave et tendre Qui promenait mon âme au chemin des éclairs Ou s'écoulait limpide avec les ruisseaux clairs, Eveille un peu ta voix que je voudrais entendre. Elle manque à ma peine, elle aiderait mes jours. Dans leurs cent mille voix je ne l'ai pas trouvée. Pareille à l'espérance en d'autres temps rêvée, Ta voix ouvre une vie où l'on vivra toujours ! Souffle vers ma maison cette flamme sonore Qui seule a su répondre aux larmes de mes yeux. Inutile à la terre, a...
Parcourir Domaine Public Le Mot

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Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites. Tout peut sortir d'un mot qu'en passant vous perdîtes. Tout, la haine et le deuil ! - Et ne m'objectez pas Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas... - Écoutez bien ceci : Tête-à-tête, en pantoufle, Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle, Vous dites à l'oreille au plus mystérieux De vos amis de cœur, ou, si vous l'aimez mieux, Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire, Dans le fond d'une cave à trente pieds sou...
Parcourir Domaine Public Les affinités

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• Anatole France (1844 - 1924) LES POÈMES DORÉS (1873) _____________________________________________________ LES AFFINITÉS I Le noir château, couvert de chiffres et d’emblèmes Et ceint des froides fleurs dormant sur les eaux blêmes, En un doux ciel humide effile ses toits bleus. Dans le parc, où jadis on vit flotter des fées, Les Nymphes, par le lierre en leur marbre étouffées, Méditent longuement leurs amours fabuleux. Déjà des vieux tilleuls les premières rangées Versent sur les gazons leur...
Parcourir Domaine Public Tels sont mes Dieux

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Ne le crois pas, Cyrille ! Ils vivent dans mon cœur, Non tels que tu les vois, vêtus de formes vaines, Subissant dans le Ciel les passions humaines, Adorés du vulgaire et dignes de mépris ; Mais tels que les ont vus de sublimes esprits : Dans l’espace étoilé n’ayant point de demeures, Forces de l’univers, Vertus intérieures, De la terre et du ciel concours harmonieux Qui charme la pensée et l’oreille et les yeux, Et qui donne, idéal aux sages accessibles, À la beauté de l’âme une splendeur vi...
Parcourir Domaine Public Les séparés

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N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau. J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau. N'écris pas ! N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes. Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais ! Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, C'est entendre le ciel sans y monter jamais. N'écris pas ! N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ; Elle a gard...
Parcourir Domaine Public Au bord du quai

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Et qu'importe d'où sont venus ceux qui s'en vont, S'ils entendent toujours un cri profond Au carrefour des doutes ! Mon corps est lourd, mon corps est las, Je veux rester, je ne peux pas ; L'âpre univers est un tissu de routes Tramé de vent et de lumière ; Mieux vaut partir, sans aboutir, Que de s'asseoir, même vainqueur, le soir, Devant son oeuvre coutumière, Avec, en son coeur morne, une vie Qui cesse de bondir au-delà de la vie.
Parcourir Domaine Public Se faire une cuirasse

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Je ne veux du bonheur que plaisirs éphémères et ces joies passagères que l’on oublie sur l’heure. Me suis fait une cuirasse et me complais dedans. J’y conjugue au présent. Elle ne prend nulle trace J’y conjugue au présent. Et pourtant sans savoir, que de choses d’antan me font mal ! De toutes parts. Me font mal et me blessent. Mais je les tiens en laisse ! Et dans ma forteresse, je ne cesse de m’armer ! Contre quoi ? Contre tout dans ma cuirasse à trous où s’installe comme chez soi ce dont je...
Parcourir Domaine Public Nous verrons Chateaubriand

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Le passé n’est rien dans la vie, Et le présent est moins encor ; C’est à l’avenir qu’on se fie Pour donner joie et trésor. Tout mortel dans ses yeux devance Cet avenir où nous courrons ; Le bonheur est espérance ; On vit, en disant : nous verrons. Mais cet avenir plein de charmes, Qu’en est-il lorsqu’il est arrivé ? C’est le présent qui, de nos larmes, Matin et soir est abreuvé ! Aussitôt que s’ouvre la scène Qu’avec ardeur nous désirons, On bâille, on la regarde à peine ; On vit, en disant :...
Parcourir Domaine Public Complainte de Lord Pierrot

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Au clair de la lune, Mon ami Pierrot, Filons, en costume, Présider là-haut ! Ma cervelle est morte, Que le Christ l’emporte ! Béons à la Lune, La bouche en zéro. Inconscient, descendez en nous par réflexes ; Brouillez les cartes, les dictionnaires, les sexes. Tournons d’abord sur nous-même, comme un fakir ! (Agiter le pauvre être, avant de s’en servir.) J’ai le cœur chaste et vrai comme une bonne lampe ; Oui, je suis en taille-douce, comme une estampe. Vénus, énorme comme le Régent, Déjà se p...
Parcourir Domaine Public Adolphe

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Benjamin Constant Lire mon article sur ce roman ici : Lecture d'un extrait de la dernière lettre d'Ellénore. Extrait du chapitre 1 d'Adolphe : J'avais contracté dans mes conversations avec la femme qui la première avait développé mes idées une insurmontable aversion pour toutes les maximes communes et pour toutes les formules dogmatiques. Lors donc que j'entendais la médiocrité disserter avec complaisance sur des principes bien établis, bien incontestables en fait de morale, de convenances o...
Parcourir Domaine Public A l'envers de ma porte

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Ma peur bleue, ma groseille, L'amour est une abeille Qui me mange le cœur Et bourdonne à ma bouche Que tu nourris et touches Des baisers du malheur. Mon ange sans oreilles, Ma peur bleue, ma groseille, Ne viendras-tu jamais À l'envers de ma porte ? Es-tu de cette sorte Ange sourd et muet ? Tes mains sans teint, polies Au jeu de tes folies, Se mouillent à mes yeux Et tu ris de ces fleuves Où naviguent mes vœux Parmi tes robes neuves. Ne me donneras-tu Que ton chapeau pointu À porter ma sorcièr...
Parcourir Domaine Public Correspondance George Sand & A. de Musset (6 pages)

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Correspondance de George Sand et d’Alfred de Musset publiée en 1904 ***** Contexte Le jeune Alfred de Musset - de six ans son cadet - et George Sand vécurent une relation, houleuse, passionnée, agrémentée de trahisons et de ruptures. Cet épisode donna lieu à une intense correspondance qui compte des lettres d'amour parmi les plus belles de la langue française. George Sand et Alfred de Musset ont souhaité après leur mort laisser à la postérité leurs échanges afin de rétablir la vérité sur leu...
Parcourir Domaine Public Prière

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Ah donne-nous des crânes de braises Des crânes brûlés aux foudres du ciel Des crânes lucides, des crânes réels Et traversés de ta présence Fais-nous naître aux cieux du dedans Criblés de gouffres en averses Et qu’un vertige nous traverse Avec un ongle incandescent Rassasie-nous nous avons faim De commotions inter-sidérales Ah verse-nous des laves astrales A la place de notre sang Détache-nous, Divise-nous Avec tes mains de braises coupantes Ouvre-nous ces voûtes brûlantes Où l’on meurt plus l...
Parcourir Domaine Public Une lettre de femme

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Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire ; J'écris pourtant, Afin que dans mon coeur au loin tu puisses lire Comme en partant. Je ne tracerai rien qui ne soit dans toi-même Beaucoup plus beau : Mais le mot cent fois dit, venant de ce qu'on aime, Semble nouveau. Qu'il te porte au bonheur ! Moi, je reste à l'attendre, Bien que, là-bas, Je sens que je m'en vais, pour voir et pour entendre Errer tes pas. Ne te détourne point s'il passe une hirondelle Par le chemin, Car je crois que c'est moi...
Parcourir Domaine Public Le grand-père et la grand-mère

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Le grand-père avec la grand-mère Est assis dans le vert jardin, Tous deux inclinés vers la terre, Et pensifs, mais le front serein. Avec ma jeune et belle fiancée Près d'eux je m'assois, le cœur gai. En nous fleurit une pensée, Comme la rose au mois de mai. Le frais ruisseau, dans son voyage, Babille et court sur le gazon. Sur le ciel bleu flotte un nuage Qui passe et fuit à l'horizon. L'oiseau chante, le soleil brille, Le vent balance en soupirant Le feuillage de la charmille, Les heures cou...
Parcourir Domaine Public Discours parlementaire Alphonse de Lamartine(1848)

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L’art de l’éloquence parlementaire 1848, l'avènement de la République et du suffrage universel « Désormais le bulletin de vote doit remplacer le fusil » Alphonse de Lamartine (1790-1869) « Ayant joué un rôle éminent dans la Révolution de février 1848 - il fut membre du gouvernement provisoire - Lamartine, député à l'Assemblée nationale élue les 23 et 24 avril 1848, intervient dans la discussion du projet de Constitution dont l'ambition est d'assurer à la France de "marcher plus librement dans...
Parcourir Domaine Public Les adieux

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• François-René de Chateaubriand (1768 - 1848 ) Recueil : Tableaux de la nature. ___________________________________________________ Le temps m'appelle : il faut finir ces vers. A ce penser défaillit mon courage. Je vous salue, ô vallons que je perds ! Ecoutez-moi : c'est mon dernier hommage. Loin, loin d'ici, sur la terre égaré, Je vais traîner une importune vie ; Mais quelque part que j'habite ignoré, Ne craignez point qu'un ami vous oublie. Oui, j'aimerai ce rivage enchanteur, Ces monts dé...
Parcourir Domaine Public Liberté

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Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable de neige J’écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J’écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J’écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J’écris ton nom Sur tous mes ...
Parcourir Domaine Public Pensée des morts

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• Alphonse de Lamartine (1790 - 1869) Recueil : Harmonies poétiques et religieuses _______________________________________________ Mis en musique et interprété par Georges Brassens publié en 1969 sur son album Misogynie Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon, Voilà le vent qui s'élève Et gémit dans le vallon, Voilà l'errante hirondelle . Qui rase du bout de l'aile : L'eau dormante des marais, Voilà l'enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts. L'o...