Poèmes classiques en ligne - Bibliothèque

Poème Classique

Le soleil ne se fatigue pas D'èclairer nos jours jusqu'à trépas Depuis l’horizon il se redresse Et sans faire preuve de paresse Même étant derrière les nuages Il éclaire la terre à toute âge Puisse les cœurs des êtres humains Se lever chaque jour des chemins Aux crépuscules malencontreux Afin d’éclairer aux jours heureux Les destins ombragés de tristesse Grâce aux lumières de la justesse Elle n’arrête pas de tourner La terre ne cesse d’emmener Vers les destins bien particuliers De ce qui con...

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Puzzle écartelé sous des soleils torrides, Ta peau blanche se craquelle, asséchée sous les rides Les complaintes des hommes invectivent les dieux Qui t'abandonne, exsangue, soumise aux lois des cieux. Les mains des jardiniers, amoureuses et nues, Caressent tendrement tes riches velours humides, Fertilisent ta chair, sensuelle, ingénue, Vénèrent ton ventre rond qui ignore le vide. Sous des bruns-rouge sombres, érectils canyons. Tu vocifères ta hargne, élégance de lionne, Au front des cathédra...

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(Fête des Mères) Le renflement maternel Logeant le fruit passionnelle S’accompagne de fierté A l’idée qu’une entité Agrandira le sérail Familial mis sur les rails Grâce à l’ardent hyménée De l’homme et de sa dulcinée Lorsque le bébé vagit L’amour de la mère agit La gorge remplie de lait Offre les tétons replets Aux lèvres du nourrisson De maternelle façon Dans les bras de maman Se consolent maints tourments Agitant le nouveau-né De maux en lui confinés Le bambin en grandissant Jusqu’à l’âge ...

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Dans les premières heures de la matinée, Instants paisibles avant l’agitation, Le temps du thé noir brûlant, des vers raffinés, Je guette son amicale apparition. Enfin resplendit le regard si attachant, Cette étreinte avant le triste jour qui s’annonce, Des yeux qui fascinent, interrogent, touchants, Apaisent tout en réclamant une réponse. Sont-ils bleus ? Sont-ils verts ? Distrait, mon cœur balance… Entre le saphir et l’émeraude, je doute… Futilité dans un monde de violence ; L’incertain vai...

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Le déchaînement d’élans S’exprime en actes violents Sur des êtres innocents Les écoulements de sang Noircissent l’humanité Les mots violents usités Sont ces genres d’explosifs Grandement persuasifs Pour l’esprit plein de violence Graves sont les nonchalances De tous les gouvernements Devant le déferlement Des images de violences L’Autorité fait silence Quand les chaînes cathodiques Sans censure méthodique Aux yeux du publique étalent Crûment la force brutale Le cerveau est malléable L’homme ...

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La pandémie qui a marqué les esprits en 2020 ne pouvait manquer de devenir une source d’inspiration pour une fable. Chacun ayant un avis – souvent divergent – sur le sujet, pourquoi ne pas interroger le virus lui-même ? Que pense-t-il de son action et de celui qu’il a visé ? La réponse est présentée dans ces vers constitués d’alexandrins et d’octosyllabes aux rimes suivies. Cette fable est incluse dans le recueil auto-publié Cinquante fables d’aujourd’hui. Sa Majesté Ciron1, monarque en Micro...

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Une remontrance Cruelle souffrance Pénètre l’esprit D’un monsieur épris De toi Marguerite Ta parole irrite Cet homme falot Partageant le lot Des amours affreux Aux yeux langoureux Sa grande laideur Stoppe son ardeur Sous ta réprimande L’homme se demande Pourquoi m’en veut-elle Sa parole harcèle Un amour mort-né Un cœur abandonné Ta voix le séduit Elle le conduit Vers une chimère Sous tes mots amers L’homme se morfond Il touche le fond Car lorsque le blâme Étouffe la flamme L’amour dans l’abîm...

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Je n’ai point trouvé l’amour Mais j’ai rencontré l’humour Au détour d’une rencontre Mon esprit s’est blotti contre Un assainisseur d’humeur Lorsque la gaîté se meurt. C’est le désodorisant Des embarras malfaisants. Un homme a vaporisé Par des mots bien maîtrisés Des effluves joyeux Sur les larmes de mes yeux. Et l’humour, comme l’amour, Se convertit en glamour Pour charmer un auditoire De façon ostentatoire Et conquérir sans pareil L’attention de mon oreille. Mais l’humour se vêt de noir Qua...

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Harassé par les arias, Courant après le sommeil, Je tire ma révérence Désirant vivre en paria Jusqu’au petit jour vermeil Je goûte à la délivrance. J’avale les doux moments, Ces prémices de l’oubli, Me jouant amabile Le repos du firmament Se répandant en coulis De paix sur l’esprit troublé. Ma lucidité divague Aux flots de la somnolence, Mon esprit s’évanouit Dans l’extravagante vague S’échouant sur le silence De la quiétude inouïe. Dans la salle opératoire, Couché comme un trépassé Affublé ...

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La liberté se mesure à l’aune de nos azurs La bourrasque liberté Souffle sur l’humanité Elle désire entraîner L’homme voulant dominer Les allures étrangères Que son esprit exagère Les idées qui l’exaspèrent Obscurcissant ses repères Projeté par les élans De ces blizzards insolents Faisant tomber les barrières Des humains qui sont derrière Cette curieuse apparence Qui relève de l’outrance Des hasards de la nature Et ses inconnues structures L’humain désavantagé Se sent alors ravagé Par la lib...

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L’enfant ingénu Dont l’esprit est nu De toute mistoufle Nous renvoie le souffle Du doux angelot Ressortant du lot Des choses communes Et inopportunes Marquant les adultes Pris dans le tumulte Des jours trépidants Du temps taraudant Leur mortelle chair L’enfant leur est cher Car de son visage L’espoir s’envisage Si mignonnement Il est le ciment De l’humanité Sans malignité Le gosse bredouille Des mots en vadrouille Sur ce qu’il découvre Quand notre œil recouvre L’extraordinaire Du simple ordin...

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Maintes et maintes randonnées Dans la clairière abandonnée Suivent les pas des mammifères Ayant brouté les conifères, Croisant une lettre perdue, Couvrant les choses éperdues. Je suis les phrases assassines Paissant l’amour jusqu’aux racines Comme les arbres engloutis Par les chevreuils en appétit; Des réquisitoires acerbes Fauchent le sentiment en herbe; La voracité vengeresse Se rend de la haine maîtresse. Tant et tant de cheminements Dessinent les serpentements Autour des fleurs de tourne...

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Un rayon de soleil Qui à l’aube relaye L’apparence nocturne L’obscurité taciturne Pose avec nitescence Ma nouvelle naissance Sur la mort endormie Sur l’existence amie Le babil d’un oiseau Sur le bord d’un roseau Résonnant d’allégresse La mélodie caresse Les bords marécageux Des cours-d’eaux orageux Sous de joyeux arias L’eau coule avec furia Le parfum de la rose Sous l’empyrée morose Étale la gaieté D’une prairie d’été L’humeur de l’atmosphère Des nues croisant le fer Est rendue plus joyeuse ...

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… Il s’assit sur un banc qu’il trouva par hasard ; La journée était belle, il écoutait Mozart Jouer une cantate au loin à l’horizon Qui parfumait le ciel telle une floraison. Harassé de fatigue, comportement grégaire, Il se dit que ce monde ne fonctionnait plus guère Qu’à grands coups de fureur, d’immenses cataclysmes Présageant un futur noyé de pessimisme. Faut-il se persuader pour aller de l’avant De bannir les chemins qui sont trop décevants ? Et retrouver ainsi l’innocente jeunesse Perdue...

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Au cœur d’une carcasse, Une fleur andalouse Au printemps se boutonne Sur l’ardeur qui fracasse La chimère jalouse D’une passion gloutonne. L’incarnat de la fleur Empourpre l’olivier Stimulant le vieillard. Le printemps plante un leurre Dans le vert nourricier, Dans un amour criard. Le cri de la pie bleue Appelle le printemps, Et les passions chenues Des vétérans calleux Chantent l’amour d’antan Devenu saugrenu. Les eaux d’Andalousie Reposent sur l’azur D’un printemps merveilleux ; Le vieux, t...

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À mes parents... Les jours, les mois, les années ont passé Et vous êtes là immuables comme au premier jour Enfermés dans vos rêves surannés Prodiguant les conseils de toujours. Les jours, les mois,les années ont passé Et vous êtes là insondables, chaque jour Protégés par des chimères oubliées Aquiesçant de vos yeux de velours. Les jours, les mois, les années ont passé Et vous êtes là imprenables, tous les jours Prisonniers de ces murs bétonnés Souriant dans les moindres détours. Chers parent...

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Les jours d’une semaine S’écoulent doucement En une multitude De petits phénomènes Ou grands événements Prenant de l’altitude Ou de la profondeur Au sommet du bonheur Bien des jours se reposent Libérés des laideurs Ils goûtent aux honneurs Des merveilleuses choses Les jours mettent du temps A parcourir les peines Qui s’étendent le long D’un destin déroutant Les jours tristes s’égrènent Ils sont à nos talons

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Valse la brume contre les eaux du canal ! Fier de ma nostalgie ténébreuse, un cygne Défile en quête de sa belle longiligne ; Il me salue devant le halo astral. Réside toujours dans ses paupières de miel Le ballet de l’hiver savouré par Vénus, Son cœur officie au sublime et l’Angélus Sacre la promesse d’un bec tendre sous l’oriel. L’oiseau revient charmer sa blanche concubine, Ce long corset, nectar blessé ainsi Tristan, Laisse s’écarquiller un iris incandescent, L’orée nocturne s’adjoint la ...

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Petit, la mer est belle et cherche des étoiles Dans le ciel paresseux lové loin des ressacs. Allons la découvrir et hissons la grand-voile Tournée vers l’horizon réjoui, paradisiaque. Je t’accompagnerai pour voir les cormorans ; Qui volent en formation pour étancher leurs plumes. On dit qu’ils vivent vieux, sans doute au moins vingt ans, Ne craignant ni le froid, la chaleur ou la brume. Parfois notre rafiot franchira des récifs, Mais tu n’auras pas peur : il est insubmersible. Nous vaincrons...

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L'effusion pleine de transports S'entend dans un aéroport ; Les remords au fond d'une étreinte Se murmurent dans cette enceinte Les mots doux, les câlins épars S'affichent avant le départ. Les enseignes étincelantes Deviennent parfois insolentes Devant des parents éplorés Quittant leur enfant adoré, Devant les amants éperdus Par une séparation ardue. Le port de reine des hôtesses Semblent se rire des tristesses Pénétrant les yeux langoureux, Des visages au teint cireux D'un couple à l'amour ...

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En ces moments ils fêtent un amour sans défaite Au parfum d’une rose Leur mariage s’arrose D’effluves de tendresse Des rosées d’allégresse Ruissellent sur les cœurs Leur amour en liqueur Enivre les conjoints D’un amour qui rejoint A la Saint-Valentin La splendeur du satin L’éclat d’une passion Aux mille sensations Enveloppent deux corps D’un amour qui décore l’hymen resplendissant Rempli d’amoureux sang Quatorze février Jour du Calendrier Où l’amour fait honneur Dans toute la teneur D’une fi...

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Je voudrais vous avouer ce que je ne peux dire À d’autres que vous-même car vous le méritez. Vous êtes la personne avec qui l’on peut rire Mais aussi partager toute une Vérité. Lorsque les mots sont vains, sous forme de gageure, Il est bien difficile en guise de confession De jouer à l’innocent , d’imiter le parjure Et simultanément donner bonne impression. Alors faut-il user de tous les paradoxes Qu’engendre la franchise au risque de blesser ? La parole est sacrée, pas toujours orthodoxe Ac...

Poème Classique

Seul, il parcourt les rues Bordée par les assemblages D'intimités bétonnées ; Mais l'homme plein de verrues, Avec autrui se soulage Sous la fenêtre étonnée. Seul, il longe le rivage Caillouteux de l'océan Le plongeant dans l’immuable. Le temps a fait ses ravages ; Courbé sous le poids des ans, Il tombe sur l'ineffable. Seul, il grimpe la paroi Raide et inhospitalière D'une montagne enneigée ; Sous lui, le vide, l'effroi, Erre le long des filières D'une mort restant figée.

Poème Classique

Souvenirs d’enfance Le voilà de retour L’hiver majestueux Un joyeux troubadour Spirituel et joyeux Allons jeunes enfants, Soyez tout guillerets Quand soufflera le vent Il faudra le saluer. Frissons de confidence Au creux de votre oreille Les chants de votre enfance Renaîtront à merveille. Ils vous diront peut-être Qu’il faut toujours y croire Afin que de renaître Dans un élan d’espoir. Des oiseaux apeurés Couverts de plumes d’or Se mettront à pleurer En reniflant très fort N’ayant jamais conn...

Poème Classique

Notre plus grande force est de ne pas savoir… … Tout ce qui nous attend, qu’on ne peut pas prédire : Nos peines et nos joies, nos doutes et certitudes, Celles qui se présentent au milieu d’un délire, Questionnement ancré parmi nos inquiétudes. Nos faiblesses sont vaines, emplies de vacuité ; On espère que bientôt nous referons surface Hors du délabrement de notre humanité Que nous avons blessée pour sauver nos carcasses… …Celles qui conditionnent la quotidienneté, Ce train-train insipide qui ...