C'est le propre des gens d'Arvor
D'affronter vents et aquilons
Pour partir à la découverte.
C'est pourquoi moi aussi j'explore,
Le nez au carreau du salon,
Les rives de contrées désertes,
Cherchant des voluptés sonores,
Rimant comme accords de violon,
Qu'une muse m'aurait offertes.
Le plus souvent, elle m'ignore,
Dédaignant ma mine de plomb
Pour une plume plus alerte.
Mauvaise, elle me souffle alors
Qu'à mettre mes vers au pilon
Il n'y aura pas grande perte.