"Vous" est un poème mis en ligne par
"Chris31".non classique, moderne, vers libres,
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Vous Pauvres petites choses insignifiantes Qui pataugent délibérément dans la fiente Pauvres créatures venues d’ailleurs Se prennent pour de puissants seigneurs Votre suffisance arbore son drapeau Bleu blanc rouge ou toute autre couleur Vos artifices sont proches du caniveau En lice pour le titre du pire flambeur Dès que quelqu'un est différent Vous le regardez comme un pestiféré Lui faisant ressentir un sentiment D'incompréhension et de rejet Parce qu'il ne résonne pas comme vous Vous vous permettez de le juger De le qualifier d'attardé, de débile, de fou Mais pour qui vous vous prenez ? Vous êtes tellement pathétiques Derrière vos préjugés ringards Et vous osez parler d'éthique, De solidarité : dans vos regards, Je peux deviner votre dégoût… Vos remarques dédaigneuses Qu'assurément vous trouvez drôles Faire rire la galerie, parfaire votre bagou Guider vos vies de merde si précieuses Vers d’incommensurables pactoles Regardez votre reflet dans une glace Voyez dans vos yeux cette apathie chronique Tendre la main n'est pas à votre portée Je n'aimerais pas être à votre place Pauvres petits êtres mécaniques Formatés comme des automates animés Dès qu'une personne se fragilise Vous vous moquez, vous jubilez Vos rires gras résonnent comme une insulte Vous vous délectez de votre bêtise De vos blagues salaces, inadaptées Pour de soi-disant pseudo-adultes Vous dénigrez, vous harcelez vos victimes Jusqu’à égratigner leur for intérieur Révélant des points faibles intimes Que vous inventez sans aucune pudeur Vous tueriez votre prochain sans hésiter Si une menace planait au-dessus de vos têtes Votre égoïsme est digne de votre égocentricité Aussi versatiles que des putains de girouettes Si seulement vous pouviez vous douter Du mal que vous faites en étant vous-mêmes Et si votre définition de la normalité Était tronquée ? Un bug de votre système ? Et si c'était vous les parasites, les anormaux, Les indésirables qui polluent notre terre Je ne peux même pas vous traiter d'animaux Car ils sont bien plus humains, tout le contraire De ce que vous représentez, de votre image Aux pixels ternes, abjecte et méprisable Je me réjouis de savoir malgré toute ma rage Que vous ne serez jamais conviés à ma table Vous n'avez aucune morale, aucune valeur Votre médiocrité égale votre narcissisme Et vous devez penser que cette noirceur, Sous son aspect hautain, masque votre cynisme Mais lorsque un jour vous tomberez Sur plus arrogant, plus charognard que vous Vous vous mettrez à trembler, à pleurer A prier le bon Dieu, implorant à genoux Que l'on ne divulgue pas vos méfaits Que l'on épargne vos belles gueules de ripoux C'est ça votre réalité, votre avenir Et vous comprendrez peut-être alors Qu’il est intolérable d'anéantir Les rêves de ceux qui sont moins forts Mais êtes-vous capables de compatir Au moins une fois dans votre vie ? Ou allez-vous crever sans embellir Votre misérable paradis ? |
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Vous
n'appartient à aucun recueil
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Poème terminé ! Merci à Chris31. |
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