"Qu'importe les années" est un poème mis en ligne par
"Deogratias".non classique, moderne, vers libres,
|
|
|
|
Qu'importe les années Une luciole vole dans l’espace sans souci du temps qui passe Un papillon prend son élan sur le pétale d’une fleur amoureuse Une mouche assoiffée se frotte les mains sur le mur ensoleillé Une araignée créative tisse sa toile entre deux brins d'herbes Un coquelicot se balance au gré du vent un soir d’été Un moineau s’élance pour la première fois hors de son nid
Une feuille intrépide quitte sa branche sur un chemin solitaire Un écureuil escalade plus vite que les jambes à la course Une rivière abreuvée s’en va danser sur les pierres Une abeille quitte une corolle pour en choisir une autre Une fleur épanouie s’ouvre à la chaleur de midi Un escargot se dépêche sous l’œil curieux d’un enfant
Une trace de pas attire l’attention des passants anonymes Une chenille se prépare à la grande métamorphose silencieuse Le sable chuchote, l’air de rien, sur la plage déserte L’arbre regarde vers le haut sans jamais se lasser
Il est des beautés qu’on ne peut voir qu’à condition de s’arrêter Il est des grandeurs qu’on ne peut effacer sans risquer d’abîmer Que c’est beau la vie déployée sous mon regard étonné ! Qu’importe les années, je vois toujours la vie comme un cadeau
Le vent chahute le linge aux fils suspendus des terrasses La lune vibre dans le ciel de la nuit étoilée Le noir colore la terre chaque soir sans retard ni regret La clarté imbibe d'ivresse les prairies riantes du printemps Les sous-bois s’amusent de la danse cachée des fougères Les nuages en équipe avancent sans se soucier d’avenir
Les aigles planent en hauteur sans cogner les sommets Les bouquets dans les vases regardent par les fenêtres L’horizon dessine au loin les lignes du jour endormi Les flocons de neige arrosent de silence la nature Le soleil se lève arrogant sur les cimes des montagnes Mais il se couche aussi à la surface de la mer apaisée
La pluie chante ses refrains sans fatigue ni chagrin Les yeux des enfants illuminent les jours des plus âgés L’automne crayonne de beauté l’ocre des feuillages enivrés La musique des oiseaux rassemblés célèbre les matins Le brouillard tricote en secret les perles de rosée
Il est des vérités secrètes qu’on ne peut écouter sans se taire Il est des splendeurs sans risque d’oubli aux yeux de l’enfant poète Que c’est grand la majesté ordinaire de nos jours transcendés ! Je vois toujours la vie comme un cadeau, qu'importe les années.
|
|
"Soyez un lecteur actif et participatif en commentant les textes que vous aimez. À chaque commentaire laissé, votre logo s’affiche et votre profil peut-être visité et lu."
Qu'importe les années
appartient au recueil poésies
Lire/Ecrire Commentaires |
|
  | |
Poème terminé ! Merci à Deogratias. |
Tous les Textes publiés sur DPP : http://www.de-plume-en-plume.fr/ sont la propriété exclusive de leurs Auteurs. Aucune copie n’est autorisée sans leur consentement écrit. Toute personne qui reconnaitrait l’un de ses écrits est priée de contacter l’administration du site. Les publications sont archivées et datées avec l’identifiant de chaque membre.