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Mes pensées profondes (Ces réflexions personnelles ne visent que le partage. Elles n'ont aucune autre prétention. Je ne cherche surtout pas à donner des leçons. Ce sont juste des "pensées" qui parfois m'occupent... Une petite plongée dans mon esprit...Dans mon système cognitif !) « Tu as oublié ma fête ! »
Ah oui ? Ah parce que tu es croyant à tes heures maintenant ? Pourquoi célébrer le jour de ton saint patron puisque tu t’en fous comme de ta dernière chemise ? Tu ne crois à rien mais le jour de ta fête, il faudrait à tout prix se souvenir. Surtout ne pas oublier de te dire : « Bonne fête ! ». Mais qu’est-ce que tu célèbres ? Toi ou le Saint dont tu portes le nom ?
La vérité c’est que tu veux être aimé, choisi, choyé, regardé. Ton prénom c’est une excuse. Si c’était vrai tu le prierais de temps à autre ce saint dont tu portes le nom. Mais la culture du prénom que tu portes, surtout s’il est chrétien, en fait, tu t’en moques éperdument. Tu devrais dire : « S’il te plaît, c’est un bon prétexte, voudrais-tu me dire un truc sympa aujourd’hui ? ». Ce serait plus franc. Tu ne prendrais pas appui sur une tradition dont tu ne connais rien, et même si tu la connaissais, je ne doute pas beaucoup que cela te laisserait complètement de marbre…
Tu veux de la joie, un air de fête et qu’on te dit « je t’aime ». OK, avec cela je suis bien d’accord. On en a tous besoin à nos heures. Mais ce sera ta fête à toi. Rien qu’à toi. Pas au saint du calendrier auquel tu te réfères… Ou alors, il faudrait ne plus manquer de cohérence : embrasser ce saint patronage reviendrait à revoir comment tu embrasses la totalité de la spiritualité qu’elle sous-tend. Pendant toute l’année. Avec tous ses mystères. Ou alors c’est un choix : tu adhères à une partie de cette foi et tu rejettes le reste. C’est un petit cocktail personnel que tu adaptes à ta sauce. C’est très en vogue. Ça marche bien pour tout un tas d’autres choses de nos jours. On n’est plus à une incohérence près.
« On dirait une peluche »
Voilà encore une phrase que j’entends beaucoup depuis que je me promène avec mon chiot sur le bras encore trop jeune pour marcher plus de 20 minutes. Ce qui fragiliserait ses articulations encore immatures.
« On dirait une peluche » parce qu’il est minuscule mon chien ! Tout petit. L’air attendri que les gens prennent pour dire : « On dirait une peluche » est vraiment touchant. C’est comme si, tout d’un coup, leur enfant intérieur bondissait hors d’eux-mêmes. Brusquement, je vois le môme enfoui qui surgit à l’extérieur. Cette dame âgée, ce jeune en rollers, ce vieux monsieur avec sa canne, cette femme pressée aux talons hauts. Soudain l’enfance remonte en surface. Quel lien avais-tu avec ta peluche ? Était-ce un panda ? Un gros nounours ? Un singe ? As-tu joué au ventriloque ? Était-il ton confident ? Oui bien sûr que c’est cela !
Comment expliquer si non que tu compares mon chien à une peluche ? Ne parles-tu pas de toi quand tu dis « On dirait une peluche ! ». J’en suis sûre. C’est beau à regarder toute cette jeunesse qui se donne à voir derrière le masque de l’adulte si souvent lassé en temps ordinaire ! Ce lien avec la peluche de l’enfant du passé révèle l’émerveillement, les désirs, la tendresse, la créativité cachée de l’adulte. Cette connexion inattendue agit comme un révélateur. On dirait que tous les icebergs révèlent leur partie immergée. Tout un monde caché qui vient au grand jour. C’est beau finalement.
« Une belle personne »
Voilà une expression que j’entends souvent pour signifier qu’un tel ou un tel est plus magnanime que d’autres. Plus attentif ou plus délicat que sais-je. C’est une expression qui me plonge dans une grande perplexité. Pourquoi ? Je ne sais pas si je vais être comprise ou si l’on va me détester pour mes propos, mais je ne peux pas m’empêcher de le penser.
« Vous êtes une belle personne » : quand on vient juste de dire une vérité élémentaire ou qu’on vient d’avoir une attitude bienveillante. Par exemple, ramasser un billet de banque pour le rendre à la personne qui l’avait perdu juste devant vous. Ou bien parce qu’on a pris le temps de lire un texte qu’on vous a demandé de regarder. Ou bien juste parce que vous avez mis une demi-journée pour confectionner un marque-page à une autre dont vous aviez remarqué qu’elle en avait besoin.
« Vous êtes une belle personne » : Ah bon ? Mais alors, vous, vous vous situez où ? Où placez-vous le curseur de votre beauté ? De la beauté des autres ? Si je ne ramasse pas le billet de banque, si je ne lis pas selon votre attente ou si je ne fais rien suite à votre embarras, est-ce que cela fait de moi une mauvaise personne ? Vous allez me trouver compliquée, je sais, vous allez me dire : « Oh là, tu ne vas tout de même pas en faire un fromage ! ». Non, je n’en fais pas un fromage. Je trouve juste que certaines éloges adressées à autrui sont parfois très à la mode, superficielles, ou même, permettez que je puisse parfois le ressentir, totalement fausses. J’ai même pensé, par moments, qu’on le disait comme pour rassurer, pour se débarrasser d’une argumentation plus longue à étayer.
Ce compliment lancé à la volée après une marque de gentillesse pour une parole donnée me semble être, parfois, un manque de sincérité. Ou bien alors on est reconnaissant pour un rien. Pour ce qui est juste « légitime ». Alors, on en fait des caisses : « Vous êtes une belle personne ! ». Parce qu’on a fait preuve d’un minimum de générosité, on encaisse un : « Vous êtes une belle personne ! ». Je ne sais pas vous, mais moi, cela m’insupporte de plus en plus… Je connais de ces « belles personnes » en public qui s’avèrent être des vrais chameaux dans le privé. Quand les portes sont fermées. Quand les applaudissements ne sont plus de mises. Je ne crois pas aux : « Vous êtes une belle personne ». C’est un jugement de valeur. Il s’approche peut-être d’une réalité mais pas sûr.
« Les gens sont cons »
Alors ce matin j’ai rencontré une dame très exubérante. Nous avons rencontré des personnes qui faisaient la queue devant une pâtisserie. J’ai juste dit : « Ils sont si beaux ces gâteaux, on voudrait ne plus les manger tant ils sont beaux, si jolis dans leur présentation ! ». Personne n’a répondu. Personne n’a souri. Personne n’a opiné.
Les regards étaient effrayés sans doute par l’effet de surprise et parce que j’avais près de moi cette dame très exubérante. Alors celle-ci s’est écriée : « Les gens sont cons je vous jure ! ». Voici encore une expression que j’entends à la plus petite occasion dès que les réactions des autres ne correspondent pas à notre attente. Ou bien dès que nous sommes écœurés par l’attitude de ces mêmes personnes.
Comme ce fut le cas lorsque j’ai découvert un Tag dégoûtant près de chez moi. Sans doute réalisé pendant la nuit précédente. Aussitôt, je me suis laissée aller moi aussi par un « Les gens sont cons ». Je me suis reprise : « Non, la personne qui a fait cela ne fait pas preuve d’une grande intelligence ». Voilà c’était mieux. « Les gens sont cons » : c’est trop généraliste. On englobe tout le monde dans les « cons ». J’ai envie de croire que tous les malveillants, les irrespectueux, les vilains, les méchants, les pas beaux, n’emportent pas avec eux tous ceux qui ne sont justement pas des tordus, des délinquants ou des imbéciles. Quand on généralise, on fait mal.
« Les gens sont cons », je pars du principe que je suis une de ces « gens » et je n’ai pas envie d’être traitée de « con ». Non, je ne suis pas con. Les gens ne sont pas cons. Ils sont des gens c’est tout.
« On n’a qu’une vie ! »
C’est une phrase qui m’interpelle parce que, qu’elle soit vraie ou non, c’est le contexte dans lequel elle est prononcée qui en fait toute la valeur. Souvent, c’est quand on vit un bon moment. Elle signifie : « Profitez, jouissez à fond, bientôt ce sera fini ». Je trouve que ce n’est pas une très bonne nouvelle. D’abord, rien ne dit qu’on n’a qu’une seule vie. Selon d’autres traditions religieuses que la mienne, des personnes croient à la réincarnation, au Karma. Ensuite, si c’est dans une perspective de tradition chrétienne, la vie ne s’arrête pas à la mort. Cette dernière ne serait qu’une porte ouverte vers une autre réalité : La vie éternelle avec toute sa dimension de vision béatifique. Donc, on n’a qu’une vie certes, mais qui ne finit pas avec le décès. Ce qui me gêne le plus ce n’est pas tant la réalité spirituelle, quelle qu’elle soit, qui est niée. Pour ceux qui s’y reconnaissent. Cela regarde chacun. Ça ne me regarde pas. Non, ce qui me gêne c’est le manque de joie qui sous-tend cette exclamation à un moment où la joie est pourtant de mise. Si on y réfléchit bien c’est cela : Un manque d’espoir. Une vision de la vie assez limitée, négative. Il est évident que pour ceux qui ne croient en rien, dire : « On n’a qu’une vie » est logique, cohérent. C’est triste mais enfin c’est ainsi et c’est respectable.
Mais les personnes qui prononcent cette phrase ne sont pas toutes athées. Loin s’en faut. Alors, pourquoi cette citation ? A un moment où tout ne respire que la joie de vivre ? En tout cas, moi, je le vis comme un coup de frein. « On n’a qu’une vie ! », c’est comme si on me mettait sous les yeux un grand panneau : « Stop » ou bien : « Fait gaffe ! ça va pas durer ! ». Enfin, voilà, c’est mon ressenti personnel. Cela n’appartient qu’à moi. Je dis juste un vécu à part. Le mien.
Finalement, ce ne sont que des pensées déposées là, comme ça, un peu en vrac sur le papier. Des réflexions personnelles. J’ai cette tendance naturelle à « réfléchir » un peu sur tout. C’est une chance et une malchance. C’est ma grâce aussi. Bref, comme disent certains qui me connaissent : « Elle est dans ses pensées profondes ! ». Encore une remarque qui me met dans une grande perplexité : Pourquoi devrais-je ne pas « réfléchir » aux mots qu’on prononce ? En quoi cela serait-il mauvais ? Je vois bien l’avertissement : « Pas trop ! Pas trop ! ». C’est vrai. C’est du bon sens.
Oui, finalement, je vous laisse avec mes « pensées profondes » dans la joie du partage.
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Mes pensées profondes
appartient au recueil Textes et poésies
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