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Ma vie réputée inactive - Mémoires

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Ma vie réputée inactive

ou de nouvelles pistes vers une économie plus équitable

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Rémi Guillet / selfie en 2021

Mais avant cela, il me fallut une longue préparation…

 

On est le 2 janvier 68 et je m'apprête à faire mes premiers pas dans un milieu qui m’est complètement étranger…

 

Né dans un monde insulaire qui semblait immuable, toujours en quête d’autarcie, à Nantes j’avais acquis un diplôme d'ingénieur (ENSM devenue aujourd'hui Ecole Centrale) ainsi qu'une petite expérience de la vie urbaine et j’avais finalement avec « l’énergie » trouvé une voie qui, au bout du compte, me conviendrait.

 

Quant à Paris, j’avais rêvé d’y vivre et désormais,  j’y étais, du moins en sa très proche banlieue.

 

Sans connaissance du milieu industriel, attiré par la recherche, c’est dans le département de recherches du Gaz de France que le chercheur en devenir fit ses « armes » et même beaucoup plus pendant 16 ans consacrés à cette activité !

 

Il est vrai qu’avec l’arrivée du gaz naturel en France où l’exploitation du gisement de Lacq était une première européenne, il y avait mille choses à faire en matière de nouvelles technologies, de normes. Et dans ce département des applications du gaz naturel , on embauchait sans trop compter, certain des développements technologiques â  venir.

 

Si au début du gaz naturel (début des années 50 dans le sud-ouest), il s’agissait d’un business franco-français, pour mon entreprise, s’engager dans le développement de l'usage de ce type d'énergie alors d'origine exclusivement nationale avait pour corollaire s’engager dans une stratégie d’échanges internationaux car Lacq, bien que gros gisement, ne serait pas une ressource éternelle.

 

Une véritable belle opportunité pour moi très enclin à découvrir le monde !

 

Dans cet univers inconnu et après une première année (1968) très chaotique j'avais quelques doutes sur le bien-fondé de mon choix d’orientation vers une entreprise de ce type et dans le contexte si effervescent de cette année 68...

 

J’avais néanmoins, et après une tâche que je qualifie ici de « domestique » sur les exigences de dispositifs électriques pour les équipements utilisant le gaz, la chance de me voir confier des études assez inattendues concernant certains « inconvénients » liés à la combustion du gaz naturel…

 

En effet, pour des architectes de projets d’importance (Parc des Princes, Hôtel Maillot...) il y avait avec le gaz naturel de sérieuses réticences : les panaches de fumées « blanches » plus fréquents qu’en cas de fumées de fioul avec même le risque de retombées givrantes... Il y avait aussi les bruits de combustion venus de certaines chaufferies urbaines en vogue à l'époque…

 

Deux bad boys en somme...

 

Et deux dossiers m’étaient confiés avec l’espoir d’approches théoriques sur ces sujets. Du moins c'est l'orientation que je donnais à mes travaux ce qui ferait vite de moi un chercheur plutôt théoricien pour cette activité gazière souvent fondée sur des connaissances expérimentales.

 

Pour le jeune ingénieur diplômé que j’étais et quoiqu'il en soit, ces sujets m’iraient donc à merveille !

 

 

À moi d’ajouter aux défis tels qu’énoncés un  bonus de mon fait lié à ma sensibilité visant les économies de la matière première énergétique, la quête d'une moindre pollution et autres type d’impacts. (Deux défis plutôt perso à l'époque, je dois le souligner ici !).

 

Et ces travaux de « confort »,  un tantinet avant-gardistes et d'intérêt secondaire pour l'entreprise allaient néanoins très vite m'amener à connaître des homologues européens puis américains concernés par l’avenir du gaz naturel. Tout cela m'allait bien et j’ai  même animé un groupe de recherche sur les bruits de combustion dès 1970 !

 

Mais la crise pétrolière de 73 allait engendrer de nouvelles priorités, et le confort acoustique serait considéré comme suffisamment traité pour passer à autres choses...

 

En revanche, issues de mes travaux sur les panaches des fumées de combustion du gaz naturel, mes suggestions pour développer les générateurs à condensation allaient être prises au sérieux (si tu ne veux pas de condensation atmosphérique donc outside alors provoque la condensation inside !). Cela marquerait durablement ma carrière d'ingénieur comme ayant initié le premier, le développement de ces générateurs de chaleur dit à condensation).

 

Et le défi d’étendre davantage les avantages  de ces générateurs allaient rapidement me passionner, voire, comme un fond d'écran, donner un cadre à ma vie de chercheur.

 

Ainsi je proposais dès 1978 le premier brevet pour un générateur à « combustion humide » visant  une récupération des chaleurs latentes de combustion plus poussée et à plus hautes températures, avec l'avantage concomitant de réduire la production d’oxydes d’azote issue de la combustion, cela comme une cerise sur le gâteau (mais cet avantage devrait être longtemps gardé très confidentiel, stratégie d'entreprise avant tout ! Le gaz naturel se devait de n'avoir que des avantages...).

 

Le premier brevet présentant le premier descriptif d’un d’échangeur séparateur dit « pompe à vapeur d’eau » dont le rôle serait justement de séparer la vapeur d'eau des autres inertes sortant de la chambre de combustion avant rejet à l'atmosphère pour les uns et recyclage pour l'autre (la 1ére pompe à vapeur d'eau était née)...

 

Et avec  cette invention d'un cycle de combustion orignal suivie de nombreux travaux sur la combustion des gaz dits naturels et d'une thèse sur " la combustion humide" présentée en 2002 je me distinguais et pourrais me prévaloir du titre de docteur-ingénieur en... mécanique, en cette année où sonnait ma retraite de "gazier")!

 

Mais dans le même temps à côté de ces travaux de recherche gazière, je découvrais la vie dans une grande entreprise d’État avec ses lourdeurs, l’omniprésence d’une hiérarchie pour moi pénible à vivre, trop pesante…

 

Après 15 ans, j’éprouvais donc le besoin de changer d'air, une forte envie de rejoindre une équipe plus « légère »...

 

Ce serait vers les relations internationales, et ce fût une vraie nouvelle chance vers de nouveaux horizons avec un pied à l’agence nationale pour la valorisation de  la recherche où mes connaissances serviraient à jauger de l'intérêt de dossier candidats aux aides de l'Etat dans le domaine de l'énergie et de la construction mécanique,

 

Mes contacts se renforceraient particulièrement avec le Japon, le Canada, les USA et en Europe, et aussi pour l'Europe vers une Roumanie qui ouvrait largement ses frontières après 89... et, bien sûr en France, notamment avec les universités de Rouen et de Nancy1 !

En février 2003, l'ensemble de mes travaux sur la combustion me vaudrait le prix des arts chimiques (dit prix Montgolfier), décerné  par la société d'encouragement pour l'industrie nationale.

 

 

Pour la COP 21, (Le Bourget 2015), la chaufferie du site d'exposition appliquerait un cycle de type "pompe à vapeur d'eau"...

 

Et j’étais enfin prêt pour aborder "ma vie réputée inactive !"

On est en 2003, je viens d'attraper 60 ans... Je me sens encore bien jeune !

 

D’origine rurale, paysanne, les mots  inactivité, retraite, loisirs n’ont pas grand sens pour moi.

Là d’où je venais, on ne connaissait pas trop tout cela et je ne serai jamais  pêcheur à la ligne ni adepte des séjours multiples aux Seychelles ou ailleurs.

 

Je n’avais pas été un salarié standard. A la retraite  je serais également atypique ! Mes proches avaient dû composer avec çà jusque là et devraient continuer ainsi.

 

Mais j’étais enfin en situation d’avoir la possibilité d’apprendre les bases de cette économie dont le défi me paraissait bien étrange, bien peu moral. Pour moi, le monde "marchait sur la tête" depuis une trentaine d’années.

 

D’abord auditeur libre à l’université, je compris très vite (en l’an 2000) que l’économie (libérale) était la seule à avoir droit de cité, même chez les professeurs les plus à gauche. Je constatai que les retombées sociales des diktats économiques relevaient des sciences humaines donc d’une autre discipline universitaire, enseignée par un corps professoral généralement non formé à la discipline économique. L’interdisciplinarité posait problème…

 

 

Travailler au croisement de ces deux disciplines, éventuellement publier mes réflexions, voilà quel était désormais mon nouvel  objectif.

 

Mais pour être crédible, il me fallait absolument une nouvelle carte de visite mentionnant un cursus en sciences économiques ou sociales. (J’avais bien tenté de publier quelque pamphlet fustigeant l’absurdité de vouloir toujours augmenter la productivité du travail en période de chômage croissant mais quelque chose me manquait !)

 

Je retournai donc au plus tôt, cette fois-ci dûment inscrit comme étudiant en troisième cycle, sur les bancs de l’université où je fus  accueilli par des pairs beaucoup plus jeunes qui, dans un premier temps,  me prenaient pour leur professeur ! (Quiproquo éphémère mais amusant !)

 

 

Je suivais ce cursus, convaincu que pour être "bon" dans ce monde d’échanges, notre pays devait garder un tissu industriel performant et donc avait d’abord besoin de grandes entreprises industrielles compétitives. Les emplois dans le service à la personne ou les activités commerciales ne suffisaient pas à un pays comme le nôtre pour être présent bien longtemps encore au niveau  mondial.

 

Il fallait être performant en équipe et cette équipe s’appelait "entreprise". Et les ventes d’usines clés en mains à l’étranger dans les années 70 auraient dû nous amener à réfléchir davantage aux risques que nous prenions alors !

Deux pistes  s'imposaient alors à moi pour aller vers une économie plus équitable...

 

1- Le "défi" de l’équité en entreprise

 

Selon ma vision et surtout ma connaissance de l’entreprise, le fonctionnement de celle-ci, son défi, sa gouvernance,  constituaient donc le principal pivot de l‘économie d’un pays et du nôtre en particulier (ce qui, à l’époque, était loin d’être le point de vue de tout le monde, notamment dans le corps professoral universitaire !).

 

 

Alors, le moment venu, je dus trouver un sujet de thèse  recevable par mes maîtres universitaires  (en sciences économiques - section gestion).  Et à l’âge de 60 ans, il n’était pas question pour moi d’avaler n’importe quelle couleuvre ni de perdre mon temps…

 

Je finis par trouver un sujet de thèse recevable par l'université : je réfléchirais  aux  conditions du resserrement des liens entre actionnaires et salariés dans les sociétés par actions. Et j’étais disposé, si nécessaire, à jouer le rôle du canard dans le poulailler, la volaille "dérangeante" dans un univers à la pensée unique !

 

M’étant souvent interrogé sur les raisons qui faisaient des salariés des partenaires payés par avance (ante), comptabilisés comme "charge" pour l’entreprise tandis que les partenaires investisseurs actionnaires ou équivalents étaient les seuls à recevoir les bénéfices engendrés par l’activité et enregistrés en fin d’exercice (post), j’apprenais que le côté aliénant du travail contraint justifiait un tel protocole de distribution de la valeur ajoutée !

 

Le salarié avait en compensation de son aliénation une ressource fixée à l’avance, mais figée, indépendante des résultats, donc de la qualité de son travail et de la qualité du travail collectif tandis que le risque était l’affaire de ceux qui apportaient les fonds et qui,  en récompense recevaient la totalité des bénéfices pour compenser ledit risque ! 

 

Pourquoi pas ! Mais un "a priori" bien étrange ! Pourquoi ne pas inventer autre chose ? Pourquoi pérenniser indéfiniment cette vision des choses ? Pas de tables de la Loi confiées par Dieu à Moïse derrière cela ! À vrai dire un a priori suranné, dépassé. Il me fallait réfléchir en profondeur…

 

 

J’étais prêt  à  plaider  pour  une  autre  croissance, mieux distribuée, mieux partagée. Et pour parvenir à un partage au niveau macro économique satisfaisant,  la meilleure des stratégies n’était-elle pas de commencer au niveau microéconomique, donc au niveau de l’entreprise ?

 

 

Selon ma proposition, un partage "équitable" des profits et des risques au niveau de l’entreprise était à inventer puis à crédibiliser. Ce nouveau partage passerait par de nouvelles modalités de rémunération pour les acteurs internes qui apportent leur travail (salariés, managers…) et externes (actionnaires ou  porteurs - détenteurs du capital).

 

Et cela aboutissait à des modalités de rémunération "hybrides" positivant aux yeux de tous la hauteur de la masse salariale et celle des profits, en même temps qu’elles induiraient une "flexisécurité" structurelle que j’ai même qualifiée de flexisécurité interne à l’entreprise, assurant une plus grande souplesse à l’entreprise, lui permettant  de s’adapter le plus longtemps possible à ses résultats avec le souci de maintenir l’équité en toutes circonstances.

 

Ainsi la rémunération des salariés (à l’instar de la pratique française de la prime de participation aux résultats) serait structurellement faite de salaire et d’une part flexible indexée sur les dividendes (index appelé β dans mes publications sur le sujet) tandis que, de façon symétrique, la rémunération des actionnaires serait faite de dividendes, par nature flexible et d’une part sécurisée indexée sur les salaires (index appelé α dans mes publications sur le sujet). 

 

Des dispositions dont la mise en pratique donnerait lieu à une négociation (a priori) portant sur le rapport "nominal" souhaité entre ce que gagnent au final les détenteurs du capital et ce que gagnent les salariés (rapport appelé km. dans mes publication sur le sujet comme le titre « Propositions pour une économie équitable » où le lien nécessaire entre α et β est établi, soit, pour les mathématiciens intéressés, β = α / km2; lire km au carré).

 

Mais puisque le temps est aujourd’hui au réformisme dans le domaine socio-économique  (et particulièrement en France) je m’empresse de préciser pour le lecteur attentif à ce passage ce qui suit : 

 

Après avoir négocié la valeur du rapport km les partenaires négocient ensuite le "niveau" de flexisécurité interne à l’entreprise souhaité "FI" par le choix de la valeur retenue pour α et toujours comprise entre 0 et km. Ainsi FI est égal à la valeur de α divisée par km. ou encore de façon équivalente égal à la valeur de β multipliée par km

Et on observe que si la valeur retenue pour α est égale à km  (ou β = 1 / km ), il s’ensuit que FI = 1 (ou 100%) et le modèle négocié est considéré comme idéalement équitable car la répartition effective (post) de la valeur ajoutée sera toujours celle négociée (ante), cela quels que soient les résultats de l’exercice. Sinon on se rapprochera plus ou moins de cet idéal d’équité…

Exemple numérique :

Si on souhaite que FI=100%  (modèle idéalement équitable) et km  = 0.2 alors α est égal à 0,2 et β = 5

Et, appelant Rs la rémunération des salariés et Ra la rémunération des actionnaires, S la masse salariale et D les dividendes, alors :

Rs = S+ 5 D et Ra = D+ 0,2 S

...

Ce "modèle" apparaît aussi favorable à l’embauche qu’au maintien de l’emploi puisque l’ajustement se fait ailleurs et non pas (au moins en un premier temps) via l’ajustement du nombre des salariés.

 

Par ailleurs, on a pu montrer que  la "souplesse" induite par ce modèle permet de passer un cap difficile dans le cas d’une entreprise en situation de faillite.

Je comprenais aussi très vite que le "modèle" pouvait se généraliser et concerner les cas où on passait de deux à "n" types de partenaires appartenant à une même structure (entreprise ou autre).

 

 

2- Pour une distribution équitable de la valeur ajoutée tout au long des filières (alimentaires et autres…)

 

Un peu plus tard,  mes travaux m’ont également amené  à faire une proposition de distribution équitable de la valeur ajoutée tout au long des filières. Comment continuer à assister inactifs au suicide de nos agriculteurs producteurs de produits de premières nécessité, producteurs de lait et autres producteurs de viande ? C’est donc le producteur de lait qui nous a inspiré l’exemple qui suit.

Le premier de la filière alimentaire "lait" et produits dérivés (et qui ne fait pas le "poids" pour négocier le prix de ses propres matières premières : engrais, hydrocarbures…) doit recevoir, en toute circonstance, c'est-à-dire amenée "structurellement", de façon législative, la garantie d'un bénéfice minimal B(1) due à son travail en rapport avec la totalité du bénéfice réalisé par son "aval".

Ainsi, appelant Pc le prix pour le consommateur final du lait, Pf le prix de vente minimal du fermier - producteur, C son prix de revient salaire inclut, B(1) son bénéfice minimal [Pf=C+B(1)] et B(n-1) la totalité du bénéfice aval, posant λ la valeur rapportée à la valeur ajoutée aval, soit λ = B (n-1) / (Pc-Pf), alors le bénéfice (équitable) minimal B(1) à garantir pour le fermier – producteur vérifierait selon notre modèle B(1)/[C+B(1)]=λ, soit  B(1) = C.λ/(1- λ)

Deux exemples numériques :

Si C= 0,5 ; Pf=1 ; Pc = 2; B (n-1) = 0,25
Alors λ = 0,25 / (2-1) = 0,25
Et B(1) minimal garanti = 0,25 x 0,5 / 1 - 0,25) = 0,166
B(n) =0,5
(Et Pf minimal garanti = 0,5+0,166=0,666)

Le prix de vente pratiqué par le producteur est relativement ici élevé. A lui de trouver les clients correspondants ! Néanmoins une marge minimale lui est garantie...

Si maintenant C=0,5 ; Pf = 0,61; Pc = 2 ; B (n-1) = 0,25
Alors λ = 0,25 / (2- 0,61) = 0,1799 soit pratiquement 0,18
B1 minimal garanti = 0,1799 x 0,5 / 1 - 0,1799) = 0,1098 soit pratiquement 0,11. On note alors que le producteur vend au prix Pf qui garantit sa marge minimale Pf = 0,5 + 0,11= 0,61 et B1 / Pf = 0,11 / 0,61 = 0,18 est conforme à ce qui se passe à l'aval de la filière !

Par ailleurs on observe que, selon  la suggestion, le bénéfice minimal garanti au fermier - producteur  croît avec son prix de revient C et avec la valeur des bénéfices aval. Le dispositif permet pour le fermier-producteur d’encourager le défi de la qualité, permet  d’éviter les abus de marge « aval » réalisée au détriment du premier fournisseur de la chaîne, tout en laissant à celui-ci la liberté de ses stratégies d’optimisation pour son coût de production C (jouer le qualitatif contre le quantitatif etc.).

 

En même temps le dispositif se prête à un contrôle administratif formel (a posteriori).

...

Alors que je présentais un "papier" à un congrès de sciences sociales en Chine, précisément à Canton, je m’entendis dire combien on était étonné que quelqu’un de mon âge (j'avais alors 72 ans) puisse être aussi "créatif". Je me sentis terriblement flatté et … jeune ! 

 

En décembre de cette même année, je fus heureux d’apprendre que l’installation thermique réalisée au Bourget pour la COP 21 mettait en œuvre une forme de « combustion humide » suivant ainsi le brevet déposé en 1978 dont j’étais l’auteur. Nouveau coup de jeune pour le "vieux" qui revivais alors une certaine vanité suscitée par les premières installations du cycle de "pompe à vapeur d’eau" des années 90, en France, en  Europe, au Canada : les industriels qui s’y mettaient recevaient des prix d’innovation !). Vingt ans plus tard la Chine s'y intéresserait également...

 

Dans le cadre de mes activités bénévoles et dans le même temps que je la développais, j’enseignais pour les travailleurs immigrés une méthode d’apprentissage de la lecture de la langue française qu’on peut trouver  en accès gratuit sur  le net, par exemple sur le site "néoprofs".

 

Puis ce fut l’apprentissage de l’anglais à des pairs en retraite eux aussi… Ou encore l’animation d’un atelier pour "Alzheimer" avec le défi d’aider les malades à réactiver leur mémoire défaillante, parlant le plus souvent d’un temps révolu mais que, comme eux, j’avais connu. Et je fais cela depuis plus de quinze ans avec un certain bonheur !

 

Puis, très récemment, je fus sollicité pour écrire dans les langues de Molière et de Shakespeare deux ouvrages sur ce que fut ma vie réputée active de chercheur (dans le domaine de la physique énergétique)…

 

En réalité, j’ai eu la chance (jusqu’à présent !), de me sentir toujours "actif"…Préférant l'utile au futile... Mais choisit-on son chemin ?

En tous cas, aujourd'hui, il est très orienté... Poésie !

Une autre histoire qui commença en 2015 pour donner à mon passé... une nouvelle vie !


 

 

Rémi Guillet (février 2019)

( D'après des extraits de mon livre "Une vie pour changer d’ère")

 

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RémiG

07-02-2019

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