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Aventure, fantasy, romance Roman initié en 2014, inspiré de diverses choses que j'avais vu, comme les châteaux, le voyage initiatique et la romance que j'ai voulu rendre plus mature. Le tout englobé par le thème du père. Chapitre I : Nouvelle Dans le monde dans lequel je vis, il existe des gens particuliers, et je suis l'un d’eux. Tout a commencé le jour de mes sept ans, le jour où mon père m'a dit une phrase, bouleversant les habitudes : « Dans cette réalité-là, nous, les hommes, avons le pouvoir de faire ce que bon nous semble, tant que notre imagination nous en laisse le droit ». Là où d'autres l'auraient oublié, cette phrase m'a énormément fait réfléchir ; à compter de ce jour, le sens de ma vie avait complètement changé, abandonnant progressivement la naïveté infantile, pour ainsi, entrer dans un questionnement plus mature. J'essayais de résonner différemment, essayant d'imaginer des choses que personne ne pouvait penser, des choses que personne ne pouvait imaginer penser, mais en vain... C'est à ce moment que je compris que j'étais quelqu'un de différent ; plus je pensais pouvoir dépasser mes limites, et plus le monde autour de moi me paraissait vide, froid, comme le froid d'un hiver resté cristallisé quelque part dans le passé... Mais rien n'y faisait. Je ne trouvais pas d'explication à ce phénomène. J'ai toujours eu cette image de moi en tête, espionnant mon père entouré de toute la famille, bouillonnant de questions. Pourtant, le regardant manger et parler aux autres, je savais qu'il me regardait aussi, d'un moyen peut-être autre que celui des yeux. En fait, j'ai toujours pensé que l'on se comprenait lui et moi. Malheureusement, il est parti en voyage, depuis le jour de mes vingt ans, nous ne l'avons plus revu. Depuis ce départ, cette flamme que j'avais en moi, celle qu'il a allumée, s'est peu à peu atténuée, puis, sans même avoir trouvé de réponses à ces questions, a fini par s'éteindre. Je n'ai jamais su pourquoi mon père me prêtait une attention si particulière. Ouvrant les yeux, et regardant ma chambre les rideaux fermés, la première chose dont je me souvenais était de cette image, me revenant souvent ces jours-ci. Je suis à vélo, au beau milieu de l'océan, prêt à quitter le rocher sur lequel je suis, comme prêt à quitter le monde en m'envolant : « Ah, pas croyable... Il est encore si tard ». Lewis essuyait ses yeux après son réveil, c'était une nouvelle journée qui commençait pour lui. Laissant s'échapper quelques brèves paroles, il commençait alors à admirer les traits de lumière s'évadant des rideaux noirs de sa chambre. Il dormait dans une petite pièce où il passait le plus clair de son temps. Lewis n'avait pas beaucoup d'amis, il les avait oubliés. Alors, cela veut donc dire qu'il vivait autrement. Il avait diverses activités ; il appréciait le dessin, lire, et aussi pêcher, mais son rêve de toujours était de partir en voyage, loin, à la conquête d'un autre monde. Il admirait les étoiles, quand il le pouvait, et la lune le fascinait, mais... Qu'avait-il à partager avec les autres, lui, si souvent seul dans sa chambre ? Qu'avait-t-il bien à dire à la première personne qu'il pouvait rencontrer ? C'était quelque chose qu'il recherchait profondément. A chaque fois qu'il essayait de tendre la main vers la lumière, les rideaux noirs de la scène venaient clore le spectacle, le laissant tomber aux mains du chagrin sans ne jamais qu'il renonce pour autant à avancer. Ah... c'est vrai. Lewis s'était déjà rendormi. Peut-être, pour essayer de vivre son rêve une nouvelle fois, laissant son portrait de la veille bien posé sur son bureau, et son destin aux mains d’une nouvelle journée. « Maman. Cette fois-ci, j'ai rêvé de Maman », prononçait Lewis, en se réveillant. Inhabituellement, le début d'après-midi me paraissait étrange. Je ne me sentais pas très bien, et les lueurs du ciel étaient différentes. Je pris une grande inspiration en ouvrant la fenêtre, puis, en songeant à sortir me préparer, je m'arrêtais quelques instants avant d'éteindre le feu de la lampe à huile. Je m’étais dessiné la veille, et sur le bureau de bois gisait ce dessin. J'étais vêtu de noir ; d'un long manteau noir, de bottes, et de cheveux me tombant peu après les épaules. C'est exactement comme cela que j'étais habillé à ce moment. La chambre était petite, poussiéreuse, et mal éclairée, avec de quoi faire tenir à peine un lit, et un bureau à l'intérieur. La lampe à huile était posée sur le bureau, avec des plumes et des crayons le décorant. Une carte du monde était accrochée à l'un des murs, mais je ne savais pas si ce qu'elle représentait était fidèle ou pas à la réalité. D'autres parts, des objets et papiers divers devenus inutiles étaient jetés dans la corbeille, ceci étant preuve de mes activités. J'occupais cette chambre depuis un moment, car quelque part, je m’étais fait à cette vie là. *tousse* Je devais sûrement couver quelque chose. Je sortais vite de la chambre, me précipitant dans les couloirs. Ayant le vertige, je ne prêtais guère attention à ce qu'il se trouvait autour, les yeux moitié fermés. Quelque part, je pensais que le fait de ne pas toujours se sentir bien pouvait avoir du positif. Cela pouvait servir contre la monotonie, et à donner un sens et de l'espoir dans la vie des gens. Tomber malade, certes, n'est pas facile, mais ce n'est pas si différent d'une bonne nuit de sommeil, peut-être seulement d'une journée normale. Je marchais de pièce en pièce, jusqu’à ce que j’arrive dans la cuisine. « Bonjour, Monsieur Lewis ! - Bonjour... Ricardo. - Excellente journée, n'est-ce pas ? - Euh... Oui, excellente", lui donnais-je raison. » Puis, je m'asseyais. « Ricardo, pourrais-je avoir du thé s'il te plaît ? », lui demandais-je simplement. Ricardo était mon fidèle majordome. Il avait un certain âge et était doté d’une extrême sympathie. C’était le dernier employé de la famille, famille dont il avait pris l’habitude de servir depuis près de quarante ans. Tous avaient quitté le cocon familial, sauf moi. Au vu de la situation, c'était à mon seul choix qu'incombait le fait de rester ou de partir. C'était à moi seul qu'incombait de savoir quoi faire de la propriété à l'avenir. Derrière les murs de la cuisine, il y avait des chambres, des couloirs... Autour encore, il y avait les chambres d'amis, et les salles de réceptions ; puis autour encore, il y avait les tours, la cour, le jardin... Puis le parc et la forêt, en finissant par le lac. C'était le resplendissant Château Du Lac que m'avaient légué mes ancêtres dans lequel je vivais. « Alors, que raconte Monsieur, aujourd’hui ?, engagea l’homme. - Cette nuit... Cette nuit, j'ai rêvé de Maman. - Ah, je comprends… - Nous n'avons jamais su ce qui lui était arrivé. Aujourd'hui encore, nous n'avons aucune nouvelle, poursuivit le héros. - Vous savez, Monsieur, Clara était quelqu'un de formidable. Je pense encore qu'elle aimerait vous embrasser votre front, si elle le pouvait, comme elle le faisait autrefois. - N’en dites pas plus. Dites m’en plutôt sur la rencontre entre Papa et Maman. Savez-vous, par hasard… Comment se sont-ils rencontrés ? - Votre Mère... Elle a toujours considéré votre Père comme l'homme de sa vie, c'est un fait. Leur histoire remonte déjà loin, à leur plus jeune âge, dans leur enfance... Tandis que votre Père était la risée de son l'école, elle, était adorée de tous. Elle était, comment dire... - Brillante ?, interrompu-t-il. - Oui, brillante. Elle avait le don de perspicacité, et sa beauté laissait déjà présager la personne qu’elle deviendra par la suite. - Je dois avouer. En plus d'être douce et attentionné, Maman était une belle femme. - Quand à votre Père..., poursuivit le majordome, il était toujours à courir partout, et à chercher des trésors... Étrange. - Papa... - Oui, votre Père aussi vous aimait beaucoup, même s’il ne le disait peut-être pas assez. - Merci, Ricardo. Mais alors, comment deux personnes aussi différentes ont-elles pu finir ensembles ? » Des larmes de joie et de chagrin commençaient à briller sous les yeux du jeune héros. Son Père était partie en voyage depuis plus de dix ans. Les nouvelles se faisaient rares. « Je pense que c'est leurs différences, justement, disait Ricardo, tout en s'asseyant face à son interlocuteur, qui les ont rapprochés. C’est en grandissant par contre, qu'ils apprirent à le reconnaître. Votre Mère avait arrêté de monter à cheval depuis bien longtemps, mais il semblait qu'elle avait encore assez de temps, pour venir voir monter l'homme qu'elle aimait. C'est un jour qu'il décida de lui déclarer sa flamme. - Et alors ? Qu'a-t-elle dit ?, demanda-t-il, avec une vive lueur lui apparaissant dans les yeux. - Eh bien... Il paraît qu'elle a sourie… Et que depuis, ils sont inséparables. - Maman, Papa... Ce que vous pouvez me manquer. » Je n’étais pas seul, peut-être plus proche en cette matinée de vivre ma propre histoire. Ce rêve, je me disais, qu'il m'avait peut-être fait plus de bien que je ne l'aurais imaginé. « Le thé est délicieux. Je te remercie, Ricardo, lui disais-je, appréciant ce bon début de journée. » J‘entendis la sonnerie du téléphone retentir un moment, jusqu’à ce que Ricardo aille répondre. Il le prit, mais étrangement encore, rien ne me semblait comme à l'accoutumé lorsqu'il décrocha. Sa voix perdait de sa clarté au fur et à mesure de l'appel. Elle acquiesçait et s'appauvrissait de son intensité peu à peu. Pauvre Ricardo, il se retourna, et avança lentement vers moi. Sans que je ne puisse savoir de quoi il s’agissait, et que je ne puisse dire quoi que ce soit, il m'exprima ces mots : « Le-Lewis... Monsieur Lewis... Je viens d’apprendre une terrible nouvelle. Votre Père... Votre Père est mort ». Un nuage passait par là recouvrant le ciel, tandis que l'ombre des objets disparaissait. Seul la bribe des ombres des feuilles d'arbres subsistait, et venaient encore caresser les belles joues du héros. Il ne restait sur ses yeux fins, laissaient ouverts, qu'une faible lueur de vie, dont un faible reflet subsistant encore donnant un sens à cette nouvelle qu'il venait d'apprendre. Lewis ne vivait plus qu'à moitié. C'est comme si l'atmosphère de la pièce l'avait déjà fait vieillir un peu plus sur l'instant, comme si Ricardo était présent, et absent à la fois ; comme s'il pouvait voir à travers lui. A cet instant, plus rien n'existait pour les deux personnages. Les mains moites, Lewis n'avait plus rien à quoi se raccrocher. Ces jambes étaient légères, ce qui pouvait lui donner l'impression de voler par le poids pesant du monde qui l'entourait. Par ce silence, il eut un frisson, puis un rejet. Il avait mal, tapa faiblement du point sur la table, se pencha vers l'avant, et rejeta finalement tout son repas d'un seul coup. Cette phrase sonna juste, chez lui, tellement fort qu'il en eut mal à la tête. Il admirait son père plus que tout. C'était comme sa raison d'être. Il pouvait s'y voir dans ses yeux, ce qui lui permettait de grandir, et de devenir la personne qu'il admirait tant. Tous ces moments où ils se sont parlés, qu'ils ont partagés valaient de l'or. Grâce à sa présence, tous ses doutes se dissipaient, mais... En un appel, en un instant, tout avait disparu. Tout ce que Lewis voyait à présent, tout ce qu'il avait construit, était un monde peint d'un profond noir. Pour lui, tout cela ne pouvait pas se terminer ainsi. « Non, je refuse d'y croire !!!, tapa-t-il très fort sur la table. - Monsieur, il faut vous reprendre ! Je sais... je sais que ce n'est pas facile, mais... - Mon père n'a pas pu mourir aussi facilement ! Je sais, je sais très bien que quelque part... » Lewis tomba par terre à ce moment, comme projeté en arrière. Il ne pouvait pas se résoudre à acquiescer et accepter la mort de quelqu'un lui étant si cher. Il resta quelques temps allongé, inconscient, par terre, avec même un sourire absurde qui lui resta aux lèvres, sans n'avoir eu le temps d'en découdre. « Mon fils, viens par ici, disait une voix. - Oui ? Papa ? Où es-tu ? Je viens, je te cherche ! - Regarde-moi, il suffit d'ouvrir les yeux. » Le père de Lewis, Reynald, était accroupi, caressant les cheveux de son fils, dans un endroit méconnu de ce dernier. « Papa... Tu es toujours là ? - Ne pleure pas, disait-il, oui, je suis toujours là. - Papa, tu m'as tant manqué !!, disait le petit Lewis qui semblait avoir rajeuni de vingt ans. Quand reviendras-tu ?! - Je ne peux pas tout de suite. Je suis désolé. Papa à quelque chose à faire. Mais si tu tiens tant à me voir, il va te falloir grandir, et venir par toi-même, Lewis. Part à ma recherche, apprends, voyage, et découvre le monde ; découvre ce qu'il s'y trouve, rencontre, et aime. Je te le promets. J'en fais le serment, après ce voyage, nous nous reverrons. Je t'aime, mon fils. » Lewis venait de revoir son Père et n'était plus que seul dans sa chambre. Venait-il de rêver ? Ricardo l'avait accompagné, brodé dans son lit et était à son chevet le temps qu'il se réveille. En apprenant cette nouvelle, Lewis était resté inconscient, et dormit une bonne partie de l'après- midi. Il prit le temps et résonna un moment. Comment se fait-il qu'un rêve puisse être si réel ? Peut-on vraiment rêver lorsque l'on est inconscient ? Il ne comprenait pas cette vision qu'il avait eue. Ce genre de question lui tournait sans cesse et sans relâche en tête. Un détail plus particulier le tourmentait. Et puis, pourquoi son père était-il apparu de cette manière dans cette vision, et pas d'une autre ? Pourquoi... le voyage ? Cette vision avait l'air si réel, qu'il en oubliait même le principal. Lui qui n'avait jamais envisagé une telle chose, ne comprenait pas le lien, entre sa vision et la réalité. Mais c'était un fait, et il devait s'y résoudre, son Père n'était plus là. Tout était terminé. Il serra le point, fort, fort, fort, et se demanda une ultime fois si tout pouvait vraiment se terminer ainsi... Non. Impossible. Son père ne pouvait pas mourir aussi facilement. Pas comme ça. Il devait y avoir quelque chose d'autre. Il se rappela que son Père, était, lui aussi partit en voyage pour découvrir le monde. Peut-être que cette idée de voyage que Lewis a eu pourrait venir de ce souvenir ? Son père lui avait aussi dit qu'il recherchait quelque chose, finalement, mais impossible de se rappeler de quoi. Puis, pourquoi partir si longtemps... Tout devenait si urgent pour notre héros. Il avait encore deux choix devant lui ; croire en l'espoir que son Père était en vie quelque part, ou celui de se résoudre définitivement à ce qu'il soit mort, et... S'il ne suffisait pour lui que de tendre la main… ? Il avait déjà fait son choix. Lewis avait décidé de partir pour suivre sa propre voie avec l'espoir de trouver ce qu'il recherche un jour. Même si cela devait lui prendre du temps, et qu'il lui faudrait surmonter des obstacles pour ça. Il trouvera ce qu'il lui manque lors d'un nouveau départ, même si cela signifie devoir fermer les yeux, et abandonner tout ce qu’il possède sur son chemin. Parce qu'il ne pouvait plus se résoudre à une telle réalité, Lewis fit ce choix là ; celui de partir en voyage avec l'espoir de retrouver son Père un jour. Il se dit : « Ça a toujours été comme ça, et il faut que ça cesse. » Cette nuit-là, Lewis dormi point fermé. La brillante larme au coin de l'œil tombant, pour finir sur l’oreiller, était source de ce qui lui donnerait la force de continuer à l'avenir ; à croire en ses rêves, et à poursuivre son désir d'avancer. Cette nuit-là, il ne dit pas un mot durant son sommeil. Seule la photo qu'il tenait entre ses bras suffisait à exprimer l'amour qu'il portait pour sa famille ; la capture éternel des personnes qui lui sont chers. Le lendemain, il avait décidé de prendre le train pour se rendre au Port-Bellamea. Il souhaitait s'y rendre pour entamer mon voyage, avait rangé sa chambre et fait son sac. Peu d'affaires lui suffisaient, il ne s'était contenté que de l'essentiel. Il avait demandé à Ricardo de prendre soin de sa résidence pendant son absence, et de prévoir son retour si quelque chose d'imprévu arrivait. Il avait aussi décidé d'emmener son dessin de l'autre jour, quelques livres, et de quoi prendre notes. Ça y est, il fallait qu’il parte. Pour tout quitter. Après avoir fait quelques papiers pour certifier de son absence à l'état, il confia la propriété à Ricardo. Il était enfin temps d'y aller. Sortant de sa chambre, et y laissant la précieuse photo de famille posé sur son lit, Lewis avait déjà fait ses adieux. Pour lui, partir était comme une exécution de soi. Il ne pouvait pas rester plus longtemps à l'écart du monde pendant que le monde continuait de tourner autour de lui. Alors il ferma la porte de sa chambre à double tours, et partit. Il ne put résister, sur son chemin, d'entrer dans la vieille chambre de ses parents. Mais finalement, devant l'obstacle qui se trouvait devant lui, et sentant ses larmes jaillirent, il s'abstint. N'ayant pas pleuré depuis des lustres, il rebroussa chemin. Il confia ses clefs à Ricardo et lui fit ses Adieux. Passant par le jardin, étant enfin prêt à suivre la route la boule au ventre, il se retourna une dernière fois pour regarder l'endroit où il avait vécu durant toute sa vie, et se retourna pour partir vers là où le vent le porterait. Fin du Chapitre 1 |
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Lewis
n'appartient à aucun recueil
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Extrait terminé ! Merci à Damien Origine.. |
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