"La mentalité du chaos" est un poème mis en ligne par
"Deogratias".non classique, moderne, vers libres,
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La mentalité du chaos
Vous êtes contemporains de l’Apocalypse Plus rien n’ira maintenant, voici l’éclipse ! Des nouvelles intelligences artificielles Vont détruire un par un tous les rebelles
Plus ça fait mal et plus t’es fasciné Tu jouis, t’en redemande, jamais assez
Encore plus d’explosions, des terres brûlées Des peurs atroces, des âmes carbonisées Des aventures qui finissent toujours mal Des cadavres partout comme en rafale
Plus c’est triste et plus t’es captivé La terreur dans les yeux des enfants Ça te scotche derrière ton écran Faut à tout prix ne rien manquer
Cabrel avait raison, lui qui dans sa chanson disait : « Tu redoubles d’appétit, quand vient l’heure des infos » Des commentaires sans espoir de retour à la paix Des discours alarmistes bien choisis dans les mots
Plus ça fait mal et plus t’es fasciné Tu jouis, t’en redemande, jamais assez
Encore un effort, vas-y, rajoute à la cruauté Ta propre soif de scoops pour bien alimenter Le climat du morbide en grande avidité N’arrête pas, continue, faut faire pleurer
Plus ça finira mal, et plus t’es enchanté Tu remplis l’univers de tes goûts infestés
Rien de mieux que du glauque et des disparitions Sur une terre sans horizon qui va sauter bientôt T’en es sûr, l’avenir est sombre, on va pas vers le beau ! Comme si tout était vrai dans tes funestes prédictions
Plus c’est affreux derrière l’écran de ta bêtise immonde Et plus tu lèches tes pop-corn au caramel qui fondent. Dans ton esprit, tu te délectes à l’idée de faire peur Fruit de ton imagination polluée par le goût des terreurs
La réalité vraie, tu t’en tapes, tu entraines vers le bas Tous ceux qui cherchent depuis longtemps la lumière C’est tellement mieux tes scénarios à l’odeur du trépas Sans joie, sans beauté, rien que de l’éphémère
Plus ça finira mal et plus t’es comme hypnotisé Rien ne vaut pour toi les drames et les catastrophés
Quand il ne reste plus rien à rien que l’odeur du brûlé T’es content, tu peux aller vers d’autres pour déblatérer ! Tous ces esprits que tu es si content d’empoisonner Par tes paroles-linceul pour bien les étouffer
Plus c’est lugubre et plus t’auras à raconter Tu t’ennuies tant si tu ne peux pas pleurer
Tu t’habilles toujours en noir, et sans contrefaçon Tu portes la couleur du deuil en toutes les saisons Si ta plume crache toujours autant d’horreurs sans nom C’est que pour toi, rien n’a d’égal que ce vil poison
Sur ta peau tatouée, je ne vois que des têtes de mort Partout sur toi comme un drapeau hissé Comme si t’en avais pas assez, tu ringardises à tort Tous ceux qui n’entrent pas dans ta morbidité
Plus c’est sordide et plus ça plait, il ne faut rien rater De toutes ces idées-malheur… jusqu’au suicide inoculé.
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Ce soir, je me promenais sur les bords de Loire à la tombée du jour Rien n’est plus merveilleux qu’une fleur cueillie tout près de l’eau J’ignore quel est son nom mais elle m’a murmuré, parée de ses atours Une sagesse, qu’un peu gênée, j’avais presque oublié ; ces quelques mots :
« Oublie la mentalité du chaos »
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La mentalité du chaos
appartient au recueil Textes et poésies
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Poème terminé ! Merci à Deogratias. |
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