Henri (L'homme au sac à dos) - Poème

Henri

Il était une fois un jeune homme au sac à dos

Qui a affronté seul un autre homme au couteau

Le premier respire les valeurs d’en Haut

Le second n’est rien d’autre qu’un salaup

Il est si grand ce jeune héros

Qui fait le tour des 27 cathédrales

Il me touche, c’est un être sans égal

Je le loue pour son geste si beau

Quand on le remercie, il s’exclame :

« Ne me regardez pas moi, regardez les cathédrales ! »

J’aime son humilité, ses paroles affables,

Il est si grand, voyez-vous, je l’acclame

Au risque de sa vie, il a osé dire :

« Je n’étais pas là par hasard »

Au risque du mépris,

Il le dit sans doute et sans retard

J’aime ce jeune qui nous parle du passé de la France

De son histoire chevaleresque et son amour de l’enfance

Qui aime les monuments sacrés et les autels érigés

Qui n’a pas peur de raconter ce qui l’anime en vérité

Il n’a pas filmé avec son smartphone l’assassin dérangé

Il a préféré et de loin l’empêcher de tuer

J’aime sa foi, son action, son authenticité

Cela change des êtres jeunes abouliques, affaissés

Regardons les cathédrales, je le veux bien Henri

Pour toujours, reste ce que tu es mon ami !

Un jeune à la foi solide en l’amour Infini

Un homme, un vrai, prêt à donner sa vie

Tu orientes nos regards vers les clochers du ciel

Tu nous indiques la direction de l’Amour Eternel

Là où jamais on ne tue au nom d’une religion

Ce qui est, à tout jamais, d’une sottise sans nom

Je veux te remercier au nom de la France et de l’humanité

Toi qui a volé au secours de l’innocence en danger

Toi qui n’a pas peur d’être chrétien et témoigner

Toi dont j’admire le courage et la bonté.

Merci Henri !