Ils se collent aux écrans,
Aux vitrines de passage ;
S’étonnent comme l’enfant,
Sans jeunesse, sans âge.
Temps pulvérisé
En instants connectés,
Coulant comme du sable
De verre Coloré
Entre leurs doigts,
Agiles et agités.
Reflets adorables
Qui attirent le moi.
Ils se miroitent,
Narcisses ou pies ?
Sont-ils des images d’automne tournoyant aux flux des réseaux ?
Laissant l’homme fantomatique, arbre mort au pied de l’eau.
26-02-2017 Publication certifiée par DPP