Avec tes yeux de pluie, le front plié de grave,
Strié de rais faits d’ombres et d’éclairs fulgurant
Leurs mille et une minuscules ridules crânes,
Se fendant en autant de sourires illusoires
Au courage infantile qui persistent à y croire.
Sous ton regard de pluie, le trop pâle soleil
S’attriste des nuées qui pleuvent sous ton toit ;
Et les rayons se font plus doux, plus délicats,
Veillant sur chaque goutte jusqu’à ton réveil.
Happé(e) par ce regard soudain évanoui,
Au fond de mon trou noir, je coule peu à peu,
Cloué(e) par ce regard, sous ses braises de feu,
Où s’est pris le gris de tes yeux couleur de pluie.
Mardi 19 novembre 2013
04-11-2016 Publication certifiée par DPP