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Mon autobiographie

Autobiographie : V - rock and bac II

Chers amis, buchuur, I am back dans ce rock'n'bac. L'année scolaire 1989-90 résume à elle seule tous les sujets que j'ai évoqués dès mon premier épisode : SOS, les diplômes, l'animation, les amours, les maths, l'écriture plus littéraire ou les problèmes existentiels ; et essentiels, bien-sûr.

Les choses s'accélèrent encore à la rentrée – septembre 1989, alors que je redouble ma terminale C (rappel : troisième redoublement de suite pour moi). Avec SOS on est désormais un quatuor managé (« Clapton » est parti en Corrèze, le pays de Chistrac), les morceaux s'enchaînent, les maquettes aussi. Des proches viennent nous écouter dans la cave et participent aux conseils. Beaucoup de nouvelles compositions (Apocalypse, Bodies, Betty's blood), du nouveau matos investi, nos premiers articles dans la presse. Les concerts suivront.

1989 est alors une année charnière dans l'histoire de l'humanité. Les actualités nous ont donné le Printemps de Pékin (la boucherie Tienanmen, une chanson là-dessus aurait été la bienvenue). Il sera suivi par la chute du mur et, deux mois plus tard par celle de Ceaucescu. Alors que le Mur tombe, on hurle encore dans notre cave « Berlin, cité empoisonnée » notre tube et refrain préféré – même qu'on l'a chanté sept fois (1). Les potes nous font tous la même blague : « alors vous l'avez rayée du répertoire la chanson ? ». Et moi je dis aux potes « maintenant que le mur fait la une plus qu'autre chose, c'est le moment de la faire connaître, cette putain de chanson ! ». Rien à faire, autant parler à ... un mur !

Bon, le redoublement de terminale (C) me permet de connaître Gilles, ici présent sur ma liste d'amis FB. Il connait plein de trucs rock (Frank Zappa, Kraftwerk, le rock progressif) et moi je lui fais connaître plein de machins en pop et chanson (Billy Joël, Blues Trottoir). Si je suis « écrivain » aujourd'hui (2), c'est en partie de sa faute, parce qu'il m'a dit d'écrire.

La classe, le redoublement devient très vite difficile pour moi, alors que je voulais faire des dossiers et devenir ingénieur du son. Alors, comme l'année précédente, SOS est un refuge. J'ai soif de SOS.

On a un prof de maths qui me fait peur, pas méchant mais un peu trop nerveux, qui s'impatiente vite. « Hop Chûlien, au tâââbleau ! » « Yôô mais Chûlien qu'est-ce que vous faites tonc en tèèèrminale ?! » « Allez tonc pââlayer les rues, y demandent de la main d'œuvre! ». Plus tard, quand je ramerai à l'iut, j'associerai beaucoup ce souvenir à mes difficultés informatiques et techniques. Bon c'est mon 3° redoublement de suite : autant les deux premiers étaient faciles, autant le 3° est dur. La vie c'est pas toujours logique. Les maths non plus.

En février je parachève mon BAFA. À Villé (pendant que les potes répètent, 2 km plus loin ! C'est vraiment le hasard). On fait de la vidéo et de la photo. Stage paradisiaque ! Les effets de matière, l'analyse picturale ou scénaristique, le montage, tout ça me passionne et me marque définitivement. Et en 1990, on travaille avec des VHS, du super 8, des cassettes audio et des appareils photos analogiques ! Le matériel évoluera vite. La vie aussi.

Donc retour à la vie, qui pour le moment se résume au stress du bac, et aux fiches de révisions. La physique c'est les impédances, la relativité restreinte, les RLC, l'électronique et son langage binaire ... que des maths appliqués. C'est quand même paradoxal, mais il faudra que je fasse musicologie et un peu de théorie musicale pour apprendre le BA-ba de la physique et de l'acoustique ! « Allez vous plaindre aux ministres », aurait dit le prof de maths. Mais je ne fais que dire, les notions de bande passante, de coefficient de réverbération, décomposé de Fourié, forments, partiels et harmoniques ou encore commas pythagoricien et syntonique ne m'ont été enseignées qu'à la faculté de musicologie.

Mais le « retour à la vie » c'est aussi SOS, qui fait ses premiers concerts et collecte ses premiers succès. Merci à mon beau-frère qui devient notre caméraman officiel. À ma mère et à ma sœur qui rameutent de la foule. À mon père qui me prête sa nouvelle watuuure (une Fiat Uno 45, rien à voir avec la cocci, qui a rendu l'âme après 16 ans de bons et loyaux services). À Sélestat pour la fête de la musique on joue devant une place pleine, celle de l'hôtel de ville. On est dans les DNA le lendemain. Les potes de lycée me félicitent les jours suivants. Christophe a envoyé vite fait une cassette pourrie pour les Sélections du Printemps de Bourges, et l'on sera retenus, à notre grande surprise. C'est vraiment la gloire naissante, tout le monde s'intéresse à nous.

Et le bac là-dedans ? J'ai raté les matières où j'étais bon et espérais avoir des points d'avance. Mais j'ai réussi les matières où j'étais nul (dont la physique, coeff. 5 quand-même !). Quand je vous dis que la vie n'est pas logique ! Et donc je décroche le diplôme suprême avec un seul petit point d'avance (10,04), évitant l'échafaud d'un oral de rattrapage !

De surcroît je suis recruté comme animateur pour une colo chez Banque de France, au mois d'août, dans la région de Gap près du lac de Serre-Ponçon.

À 21 ans, je me sens pousser des ailes, tout semble me sourire, me réussir. Bon, il manque juste une petite amie, une tendre moitié ... mmm, la fameuse tendre moitié, ou âme-sœur … « on ne peut pas tout avoir » dit le Démiurge de la vie. Mais ce foutu bac pour lequel j'étais harcelé 6 ans auparavant, ça y'est, il est enfin dans la poche ! By by Sélestat, le « faux intello » devient « vrai intello » et perd sa grande gueule pour prendre la grosse tête. Suite au prochain numéro.

JB – 2014

Petites notes :

(1) Voir épisode précédent

(2) Vocation évoquée dès l'épisode n°1

(3) Voir le tout début de l'épisode précédent, le « faux intellectuel »


23-09-2017 ProtectionPublication certifiée par DPP

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