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Sur le Contour - Commentaires

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Deogratias

Deogratias Le 22-06-2024 à 19:13

Bonsoir Ted, j'ai regardé la traduction sur Google pour comprendre la blague dont vous parlez, car, comme je vous l'ai dit, moi et l'anglais c'est un peu l'eau et le feu !! LOL...Oui, en effet, c'est amusant !...Et pour en rajouter une couche, je partage aussi votre réflexion : quand je vois ce qui se passe en ce moment dans nos actualités, les discours des uns et des autres, il y a de quoi en effet se poser la question : La normalité est-elle dedans ou dehors du cercle ? !...J'en connais quelques uns à qui j'offrirai bien un de mes doudous avant de leur donner cette injonction : "Retournez à votre petite enfance, vous verrez, ça ira mieux après..."...Peut être qu'ensuite, ils seraient un peu moins sots, violents et imbus d'eux-mêmes...
La MM M que je suis espère ce soir que demain , après une bonne nuit, je pourrai de nouveau me promener et retourner respirer la fragrance des tilleuls...Je vous dirai si j'ai retrouvé le petit Timéo, absolument adorable qui a rempli mon coeur d'une grande douceur hier après midi...Je tiens aussi à préciser : MM M : est une citation de Ancolies. C'est ainsi qu'il se définissait lui même dans un de ses textes et j'ai repris cette définition pour moi aussi. Il faut être honnête et rendre à César ce qui est à César ! Bonne soirée. Sylvie.

Ted

Ted Le 22-06-2024 à 18:52

Bonsoir Sylvie, En fréquentant le monde psychiatrique avec mon fils, je me suis souvent demandé si le monde "normal" était à l'extérieur ou à l'interieur du cercle ! Votre texte m'a fait penser à la dernière scène du film Annie Hall ou Woody Allen fait la balgue suivante : "you know, this guy goes to a psychiatrist and says, ‘Doc, my brother’s crazy! He thinks he’s a chicken!’ And the doctor says, ‘Well, why don’t you turn him in?’ And the guy says, ‘I would, but—I need the eggs.’". L'image que vous avez choisie s'associe très bien ainsi que 'The ugly Duckling' qui finit par trouver une famille ! J'ai adoré ce texte totalement "M-M-M" ;) Ce soir, je vais aller voir au pied de votre tilleul goûter à son parfum ! Amicalement Ted-

Deogratias

Deogratias Le 22-06-2024 à 18:35

Bonsoir Kruuz, merci pour la profondeur de votre partage...je ne pensais pas en l'écrivant que cela susciterait tant de profondeur chez mes lecteurs...j'en suis ravie et dépassée...Bravo pour ce que vous écrivez là, c'est très pertinent et cela me plonge aussi dans une profonde réflexion !!😀👍Merci beaucoup pour cela... Bonne soirée à vous !! Sylvie

Kruuz

Kruuz Le 22-06-2024 à 14:43

Bonjour Sylvie Merci pour ce texte qui pousse chacun de nous à la réflexion concernant sa position sur le globe… Pour ma part, je pense que : La bordure du cercle représente la frontière entre un monde que la majorité considère comme réel et un univers de sensations, de perceptions plus fines et d’intuitions. Les personnes sur les contours sont des aventuriers explorateurs d’autres univers et porteurs en retour de messages. Les êtres sur le contour sont plus sensibles, plus à même de capter les éléments de ce qui est à l’intérieur et l’extérieur du cercle. Les préceptes collectifs poussent l’homme à s’identifier à un modèle normé. Tout ce qui ne ressemble pas à ce modèle est considéré comme bizarre, étrange… Pourquoi vouloir ressembler à ce que nous ne sommes pas ou ne pouvant être ? La différence ne rend pas les gens inférieurs, si la masse pouvait prendre conscience de qui nous sommes réellement, les rôles en seraient inversés, Métaphoriquement, on peut se considérer comme des capteurs, des cellules photovoltaïques chargées de collecter une forme d’énergie particulière, semblables à la couche d’ozone. Et sommes sujets à des problématiques de stockage, d’où un besoin vital de restituer, de partager . J’accepte le concept de décalage et souhaite le vivre pleinement, laissant mon énergie se nourrir de cette chance. Bon week-end Kruuz

Deogratias

Deogratias Le 22-06-2024 à 13:51

Bonjour David, oui, vous avez raison, c'est vrai, on peut se sentir de plus en plus déphasé par ce monde qui va si vite...Avec le temps, cette impression de décalage ne reste pas seulement subjectif mais devient, de fait, très factuel. Les autres vont plus vite, plus loin, plus fort...Ils sont dans le vent, dans les luttes, dans les choix tandis que nous sommes déjà sur le côté, à notre place de contemplatif, à notre place de veilleur, à notre place d'homme qui regarde l'horizon. Souvent, j'éprouve cela. Des fois, je regarde les revendications des uns et des autres et je me dis : "On dirait qu'ils ne savent pas qu'ils vont mourir un jour !". C'est étrange cette réflexion que je me fais, cela me surprend moi même ! C'est peut être parce que je trouve que beaucoup vivent en oubliant leur finalité, comme si la seule chose qui compte était de gagner en puissance, de devenir des êtres de pouvoir, avec un rôle bien en vu...Or, tout passe...Hier, j'ai pensé à vous, j'ai été me promener sur les bords de Loire, Je me suis assise au pied d'un tilleul, j'ai récité votre phrase: "Allongée sur la fragrance d'un tilleul"...J'ai respiré à plein poumons. A ce moment là, un petit garçon nommé Timéo est venu me faire la conversation. 11 ans. Premier de sa classe. On a fait connaissance. Je lui dis mon âge, il répond : "Madame, l'âge ce n'est pas celui qu'on compte, mais celui qu'on vit !". Le tout dit avec un petit air professoral qui récitait fort bien sa leçon. Je l'ai applaudi. IL était fier comme tout...Voyez ce qu'on peut vivre au pied d'un tilleur étourdie par son parfum !! ...Bonne soirée. Sylvie.

Deogratias

Deogratias Le 22-06-2024 à 13:43

Bonjour Stéphane, oui, peut être sommes nous tous plus ou moins sur le contour..Ce qui importe c'est de n'éprouver aucun mépris , aucun rejet et surtout pas non plus un esprit de supériorité qui jugerai les autres, eux qui sont dans le centre...ou sur le côté, décalé...Merci d'être venu me lire...A bientôt. Sylvie.

Deogratias

Deogratias Le 22-06-2024 à 13:42

Bonjour Arthyyr, je ne sais pas si je regarde la vie avec des yeux de géomètre mais votre petite méditation me plait beaucoup...Merci beaucoup pour ce retour qui m'apprend beaucoup de choses...Sommes nous tous sur le contour ? Peut être...Les auteurs de DPP...En tout cas, ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas douée pour aller sur le ring au coeur des combats avec des personnes qui ne cherchent que cela...Merci et à tout bientôt. Sylvie.

Benadel

Benadel Le 22-06-2024 à 13:12

Chère Sylvie, j’ai été hautement interpellé par ce poème qui parle à nos sens profonds. Nombre d’entre nous sont également déphasés, et ne savent pas dans quelles eaux nager. Alors, on vit au jour le jour sans trouver un motif à notre existence. On se laisse pousser par les nécessités du moment, et se plonger dans le plaisir lorsqu’il se présente. Seule la foi où un idéal peuvent donner un but à notre vie. Bravo donc pour ce poème bien ficelé. Mes amitiés. David

Sté Toqué

Sté Toqué Le 22-06-2024 à 10:53

Bien le bonjour Sylvie. Texte bien écrit qui a le grand mérite de faire réfléchir. En ce qui me concerne, c'est aussi souvent sur le contour que je me place ou, pour employer d'autres termes qui soient miens, à l'orée, à la lisière de l'autre en des frontières hors de L'U.E. (l'union des êtres) et pourtant en lien avec mon temps et avec les hommes. J'observe, depuis la lande, la persistance des préjugés, des jugements hâtifs, des blagues de mauvais goût et d'un tiède mépris déguisé en tolérance... Mais que j'aime ce monde qui m'offre le choix du retrait et d'autres façons d'offrir mon empathie. Amicalement. Stéphane...

Arthyyr

Le 22-06-2024 à 8:19

Bonjour Sylvie. Le contour, la bordure, la périphérie, l'extérieur...je me suis toujours demandé, lorsque l'on s'y trouve, si nous n'y sommes pas par contrainte (rejetée par une force centrifuge à laquelle nous ne résistons pas, contrairement aux autres qui restent au centre), ou par choix (parce que, après tout, dans n'importe quel cercle, il y a plus de place au bord qu'au centre et nous avons besoin d'espace). Il est même possible qu'il n'y ait personne au centre et que nous soyons tous très éloignés les uns des autres sur notre bordure... Magnifique texte. J'aime les textes qui regardent l'univers avec des yeux de géomètre. Amicalement. Pierric