La Reine des Quatre Royaumes - Commentaires

Deogratias Le 29-06-2023 à 7:56

Bonjour Johann, j'aime beaucoup votre prénom...Concernant le livre sur Yolande d'Aragon, je suis heureuse que vous aimiez ma chronique même si vous n'êtes pas sûr de lire le livre en question. Je voulais faire une autre chronique sur un livre d'une jeune auteure que j'aime bien...mais je l'ai lu en une journée hier...et il est minable en fait...en tout cas pas assez bien à mon goût pour en faire une chronique...Heureuse de votre partage pour votre recherche généalogique. Moi aussi j'ai découvert des petits artisans, des ouvriers viticulteurs dans mon passé familial. Mais personnellement, ces recherches ne m'ont jamais passionnée. Mais je comprends qu'on puisse s'y intéresser...J'aurai voulu découvrir un crime atroce, ou un secret bien gardé chez mes ascendants...Mais rien de tout ça !! Quelle déception !! MDR. AH si ! j'ai découvert un type assez célèbre ( je n'ai plus le nom là tout de suite en tête) qui a zigouillé des cathos pendant la révolution...(Corentin le Floch je crois...ça me reviendra)...C'est là que je vois que ma foi catholique n'est pas dû à mes ancêtres !! MDR...Bonne journée à vous. Sylvie.

Johann Christoph Schneider Le 29-06-2023 à 6:57

PS : à propos d'arbres généalogiques, je travaille sur le mien depuis 1982. Il compte à ce jour 6300 et quelques individus dont environ un millier d'ascendants directs... mais pas le moindre aristo à signaler ! Il y a bien quelques patronymes en "De..." ou "D'..." mais les particules n'étaient pas toujours signe d'appartenance à la noblesse. Au moins 95 % de mes aïeux étaient des paysans ou de très petites gens (laboureurs, manouvriers, domestiques, petits artisans) et, fait constant au moins jusqu'à la fin du XIXème siècle, la plupart d'entre eux étaient illettrés. Belle journée. JC

Johann Christoph Schneider Le 29-06-2023 à 6:49

Bonjour Sylvie, Si vous êtes passionnée d'histoire et spécialement d'histoire de France je vous conseille une excellente série de biographies (ce ne sont pas des romans historiques) : "Les rois qui ont fait la France" par Georges Bordonove - c'est tellement bien écrit et documenté que j'en suis presque devenu monarchiste. En tout cas merci pour votre chronique, même si je ne vous promets pas de lire l'ouvrage de la duchesse de Kent. Bien à vous. JC

Ancolies Le 28-06-2023 à 17:45

Eh oui Forêt, je suis un aristo, doté d'un titre. Je n'ai jamais trouvé cela facile car, pour la majorité des personnes, une personne qui porte une particule est immédiatement marquée, positivement, négativement... cela dépend mais les réactions sont rarement neutres. Vu de chez moi c'est plutôt un handicap. Et moi-même, lorsque je vois un nom à particule émerger quelque part, je me dis méfiance, est-ce que c'est quelqu'un de sérieux, est-ce un imposteur ? Certains amis m'appellent simplement non par mon prénom mais par mon titre. Vous connaissez mon auto-dérision, elle s'applique également ici. Et également, lorsque je vois - de loin, je n'ai plus de relations avec eux depuis longtemps - cette famille, ces aristos, ils me font penser à des fins de race (expression que je déteste). Et comme je ne peux nier mes origines même si j'ai été en rupture dès l'adolescence, je ne peux que me considérer moi aussi comme une fin de race. Par contre, la mère de mon fils est issue d'un milieu populaire et pour lui cela rétablit en quelque sorte l'équilibre. Il sait parler le langage des imbéciles suffisants de sa famille paternelle mais ne sent pas du tout à l'aise avec eux. Je crois vous l'avoir dit une fois : mes amis disent que j'ai brisé le chaînon maudit, que j'en ai payé le prix fort mais que mon fils hérite des bénéfices. Ainsi soit-il ! Et bravo pour votre arbre généalogique. Il est nettement plus ludique que le mien. A bientôt Sylvie.

Deogratias Le 28-06-2023 à 17:05

Bonjour Ancolies, vous me faites rire. Comme d'habitude. Je comprends votre étonnement : une caste ? Personnellement, j'ai vécu un an dans une communauté dont le milieu social était assez aristo...J'ai mis du temps à le comprendre car j'étais jeune. Je me suis toujours sentie très mal au milieu d'eux. Je ne savais pas pourquoi. Un jour j'ai compris... Ce serait une longue histoire...Et puis une autre fois, j'ai rencontré une amie qui a maintenant 96 ans. Psychologue de métier. C'est ma meilleure amie maintenant. C'était un après midi, dans son bureau. Je me suis mise à critiqué tant et plus les "aristos à la gomme qui pètent plus haut que leur c..."...Elle m'écoutait attentive. Souriante...Puis j'ai découvert qu'avant son mariage, elle était elle aussi d'un milieu aristo. Elle m'a décliné son nom de jeune fille...J'ai été bien prise !! Marquise de surcroît. Depuis, je fais gaffe à qui je parle de ce sujet !! J'ai compris qu'il ne fallait pas généraliser ! Jamais !...Elle m'a montré ce jour là une enveloppe qu'elle avait reçue en mai 68 dans sa boite aux lettres alors qu'elle faisait des études de psychologie : "Aux chiottes les aristos !". On a bien ri !! Une autre fois, dans un souci curatif, elle m'avait demandé de lui dessiner pour un autre rendez vous mon arbre généalogique. Je ne savais rien de mes origines. Ce que je savais je l'ai su beaucoup plus tard et en plus c'est très décousu. Cela ne m'a pas beaucoup apporté...Mais comme j'avais l'air "d'un petit oiseau isolé sur sa branche", elle a insisté. Je suis restée longtemps à chercher...J'ai fini par trouver des ascendants cordonniers, chapelliers...Mais pas grand chose en vérité...Alors j'ai pris des feuilles A4, je les ai scotchées, et j'ai écrit dessus en haut dans un cercle : "1er ascendant : Dieu le père, Trois fois Saint selon les chrétiens. Ensuite, j'ai descendu et j'ai décomposé tous les mystères spirituelles de ma foi jusqu'au monde angélique puis mes saints préférés. La semaine suivante, je suis allée à mon rendez-vous, elle a ouvert la feuille. Elle est partie d'un éclat de rire ! Elle n'avait jamais vu un tel arbre généalogique de toute sa vie de psychologue ! Moi, la verticalité, je l'avais ré écrite à ma sauce !! La famille, je n'en avais que très très peu. Voir pas du tout. Alors, j'avais trouvé mon "aristocratie" à moi !! Je suis comme vous une idéaliste..Mais le réel m'a rattrapée petit à petit. je dois vous avouer pour des raisons de vécu personnel que j'évite autant que possible de porter des jugements sur les milieux sociaux qui m'entourent. Mais je sais d'expérience ceux avec lesquels plus jamais je ne me mêlerais. On a beau dire, les milieux ne se côtoient que très peu. la plupart du temps, on est amis et mariés avec les gens de notre milieu. Même si évidemment il y a des exceptions...Bref, je ne sais pas pourquoi on en est rendu là dans nos réflexions...à partir de Yolande d'Aragon !! Bonne soirée à vous. La forêt et son mystère vous quitte pour ce soir. Amitiés. Sylvie.

Ancolies Le 28-06-2023 à 15:06

Décidément, dame des bois et forêts, vous lisez énormément. Y compris sur ce site où, chaque fois que je commente un texte, j'y trouve un commentaire de vous. Je ne suis guère calé en Histoire, j'ai suivi mes études d'une oreille on ne peut plus distraite, détestant l'école. Et je vois à travers votre chronique que les intrigues politiques sont loin de dater d'aujourd'hui. Qu'est-ce qu'ils ont tous avec le pouvoir ? Pour moi le véritable pouvoir, c'est la relation. La capacité de s'entretenir avec chacun, quel que soit son statut social. Mais je suis comme vous savez un idéaliste. Un psy m'a reproché un jour de ne pas m'intéresser suffisamment à la verticalité. Il avait raison bien sûr, mais d'un autre côté pourquoi le ferais-je ? Je lis des livres qui synthétisent toutes les connaissances du passé qui nous ont menées à aujourd'hui. Et puis j'ai tout fait pour me débarrasser de l'histoire de ma propre famille dont l'origine remonte au Moyen-âge. C'était très lourd. Une fois, lors d'un déjeuner de famille, j'ai dit que si d'aventure il m'arrivait de faire un nouvel enfant, je ne savais pas si je ne préfèrerais pas qu'il porte le nom de sa mère. Que n'avais-je dit ! Je me suis pris 3 jours de volées de bois vert jusqu'à ce que ma sœur aînée me dise "Écoute, si toi tu ne veux pas des privilèges de ta caste, tu n'as pas le droit d'en priver tes enfants". Les privilèges de ma caste ? Mais à quelle époque vivent-ils ? Enfin, pour revenir à votre chronique, je retiens entre autres Se divertir en se cultivant. Sacrée Yolande ! Main de fer dans gants de velours apparemment. Et j'apprécie qu'elle ait aidé Jeanne d'Arc, la malheureuse bergère brûlée vive quand elle avait seulement 19 ans. Dieu que les hommes sont obtus. A bientôt Sylvie.

Deogratias Le 27-06-2023 à 21:16

Bonsoir David, Merci pour votre retour. En effet, votre éclairage est important. Je connais très peu l'histoire de France. Je suis d'une génération où on apprenait pas grand chose en Histoire. On avait des débats sur la peine de mort mais je n'ai jamais rien appris, en tout cas pas grand chose, sur l'histoire de mon pays. Parfois, comme ce fut le cas par ce livre, j'essaie de rattraper mon énorme retard en la matière. Je le fais par le biais de romans historiques que je trouve moins ennuyeux que les livres d'histoire pur et dur. Contrairement à ma mère par exemple qui ne lit que des livres d'histoire. Surtout depuis la révolution jusqu'à nos jours. Moi, j'ai été charmé aussi par les livres de Ken Folett sur l'histoire de la construction des cathédrales et je me souviens avoir appris beaucoup par exemple sur la St Barthélémy au sujet duquel je n'avais rien appris non plus à l'école...Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Votre connaissance de cette période s'avère donc intéressante pour éclairer mon résumé...Yolande d'Aragon était une personne très intéressante à découvrir pour moi...Je ferai d'autres chroniques sur ce site. J'aime bien. Cela me pousse à la lecture. Bonne soirée. Sylvie.

Benadel Le 27-06-2023 à 20:35

Merci Sylvie pour cette chronique. Votre compte rendu fort bien détaillé donne en effet grande envie de découvrir ce live. Pour parler de cette époque, rappelons que les mariages arrangées étaient quasiment monnaie courante. Par ailleurs, la vie de Yolande d'Aragon était plongée dans cette guerre de cent ans, et où les ambitions souverainistes des unes et des autres alimentaient bien des guerres. Toutefois, et à la différence de ce qui se passe de nos jour, les guerres ne touchaient que les soldats qui se trouvaient à l'époque au front. Ce qui n'est guère le cas à notre époque où des civils n'ayant strictement rien à voir avec les ambitions territoriaux de tel ou tel despote sont victimes bien malgré eux des conflits. Et cela sans compter que des innocents sont pris pour cible afin de semer la terreur au sein de la population. Mes amitiés. David