Entre - Commentaires

Deogratias Le 19-03-2024 à 20:01

Merci Ancolies pour avoir commenté mon texte poétique. Certes, jailli de mon inconscient comme souvent...Ce que vous dites est intéressant...En effet...Qu'y a -t-il entre nous ? Je ne sais pas. Il y a le Je et il y a le Nous. Ce "entre" là est un mystère pour moi. J'en suis très lasse...Cet "entre" est sur le fil. Oui, peut être bien. Nous sommes sans doute toujours en équilibre à osciller entre deux contraires ou deux visions, deux amis ou deux mondes...Difficile de bien savoir...Ce soir, je suis fatiguée de ce monde entre "chiens" et "loups"...Je voudrais m'en aller, loin, dans le vol des oiseaux...avec mon Tagada dans les bras...Bonne soirée Ancolies. Sylvie.

Ancolies Le 19-03-2024 à 19:37

Re bonjour Forêt. Votre entre est très intéressant et je rejoins le commentaire d'Albert. Votre plume vous a merveilleusement guidé tout au long de ce texte je pense jailli pour partie de votre inconscient je pense. Et si nous étions justement toujours entre ? Entre chien et loup, entre dur et mou, entre aujourd'hui et demain, entre deux. Ce serait notre place permanente d'être entre puisque la vie elle-même est un entre. Entre néant et l'au-delà. Et nous ne sommes ni tout-à-fait nous-mêmes ni tout-à-fait un autre. Rimbaud l'a bien dit, Je est un autre. Un entre. Avons-nous besoin d'entrer dans le entre puisque nous y sommes. Comme chante Charlebois Entre 2 joints tu pourrais faire quelque chose, entre 2 joints tu pourrais t' bouger l' cul. Moi je me sens entre orgueil et humilité, entre sincérité et naïveté, entre liberté et enfermé en moi-même. Cet entre est sur le fil, il est permanent et fragile. Cela nous définit : entre permanents et impermanents. Dieu nous a créé comme des points de suspension, enfin c'est cela que je ressens. Bref, nous sommes entre et c'est probablement le meilleur endroit où se situer. Qu'y a t'il entre nous ? Merci pour cette réflexion poétique.

Deogratias Le 19-03-2024 à 2:35

Bonjour Leeloo, il est 2 h 30 du matin. Réveillée par un affreux cauchemar, je vous réponds donc pour sortir de cet état de stress nocturne... Merci d'être venue me lire. Sympa. Ce texte est pour moi l'une de mes plus grandes surprises parmi tous mes textes...j'ai fonctionné à l'intuition pendant sa rédaction.. Le cauchemar fait peut être partie de ce "entre" dont je parle. Le même rêve depuis 25 ans. Je suis ds un grand château que je dois quitter alors que les autres restent y vivre. Je revis alors toutes les émotions d'un souvenir de ma vie passée où je dois tout quitter d'un lieu que j'aimais... Un jour il faudra que je l'écrive pour sortir de ce cauchemar répétitif... Quant à mon "entre" votre texte sur cette femme sous son halo de lumière, il me semble que justement elle est dans ce "entre". Entre ici et la bas, entre le présent et le passé, entre vous et votre plume... 👍... À bientôt leloo dans la joie de vous relire. Sylvie

Leeloo Hélios Le 18-03-2024 à 21:33

Bonsoir Sylvie, merci pour ce texte qui envoie loin du "maintenant" et du "ici", là où on ne peut pas aller mais qu'on peut ressentir. Un "entre" deux mondes, votre espace de liberté, impalpable, inatteignable, et qui pourtant est partout et nulle part à la fois. Un beau rythme de mots qui nous fait nous approcher autant que nous éloigner de cet "entre" qu'est le vôtre. Chaleureusement, Leeloo.

Benadel Le 18-03-2024 à 17:54

Aucun problème, chère Syvie !

Deogratias Le 18-03-2024 à 16:49

Bonjour Albert, vous savez quoi ? Vous en dites plus sur mon texte que moi même je ne l'entrevoyais ! Comme je l'ai expliqué, ce texte est venu sous ma plume au fur et à mesure car au départ, je ne pensais pas du tout écrire cela !..C'est une forme d'écriture intuitive qui parfois me surpend moi même. Vous écrivez que c'est une exploration sur la réalité changeante de la réalité...Sur les aspects transitoires de la vie...Peut être en effet. C'est surtout un constat qui se fait jour en moi depuis ces 2 dernières années où je suis un peu en mode "petite exploratrice de moi même". Cela peut paraitre très auto-centrée mais c'est surtout une étape qui sans doute m'avait manqué auparavant dans ma vie...Le constat est évident : pas tout à fait comme les autres...Voilà. Il faut faire avec. Votre commentaire est si profond qu'il continue de m'instruire..Je crois qu'en le relisant, je vais poursuivre mon "exploration". Merci Albert. La nature humaine est une source d'inspiration continuelle...A bientôt. Sylvie.

Deogratias Le 18-03-2024 à 16:42

David, je reprends mon commentaire : nous sommes tous un mystère dans le fond pour les uns et les autres. Ce "entre" m'est venu en écrivant au fur et à mesure. Il me ressemble en effet. Je ne sais pas jusqu'à quel point car le tout m'est venu petit à petit...On ne connait jamais tout à fait quelqu'un. Mon "entre" est un sujet d'étonnement encore pour moi même. Je le découvre progressivement...J'ai mis un de vos textes dans mes projets de lecture. En attendant, merci de me pardonner si je ne vous ai pas répondu de suite...A tout bientôt. Sylvie.

Deogratias Le 18-03-2024 à 16:39

Bonjour David, roo, je suis une ingrate ! Je croyais vous avoir répondu...et voilà que je me rends compte du contraire. Merci pour votre retour. Je crois en effet que c'est un des mystères de ma personne. Nous sommes tous un mystère en fait, dans le fond. pa

Albert B Le 18-03-2024 à 16:37

Bonjour Sylvie, Votre poème exprime magnifiquement le sentiment d'existentialisme et de transition. Vous explorez avec profondeur les nuances de l'entre-deux, cet espace entre les moments, les lieux et les états d'être. Votre utilisation poétique des mots crée une atmosphère mystérieuse et captivante, où le lecteur est invité à réfléchir sur les aspects transitoires de la vie. Vous décrivez avec finesse les paradoxes de l'existence, entre la certitude et l'incertitude, entre la présence et l'absence. Votre utilisation de l'image du jardin de l'âme et de la demeure du mystère ajoute une dimension poétique et métaphorique fascinante à votre texte. En somme, votre poème offre une méditation profonde sur la nature changeante de la réalité et sur la complexité de l'expérience humaine. Merci de partager cette réflexion. Bien à vous. Albert.

Deogratias Le 18-03-2024 à 16:36

Bonjour Carmen, le pouce levé qui met un point, c'est l'équivalent du "Like" : j'aime ou j'aime pas. Quand il y a beaucoup de points, cela veut dire que c'est très apprécié. Cela donne une idée...C'est dans les FAQ. On vous explique combien de points mettre selon s'il s'agit d'un texte, d'une nouvelle, d'un roman..etc..la FAQ est longue : il faut tout lire. :):) ! Quant à mon nom, je m'appelle Sylvie. Deogratias est un pseudo. J'ai voulu qu'il soit positif et qu'il reflète au mieux ma personnalité : "Dieu Merci" me convient donc bien. Pour ce qui est de l'inspiration où vous avez comme déroulé la bobine...et la mélodie jaillit. Je crois qu'on est beaucoup à fonctionner comme cela. Moi, c'est pour l'écriture, Ancolies c'est pour les chansons... C'est joli Carmen : chant spirituel. J'aime bien...L'inconscient nous guide souvent plus que nous ne le croyons sans doute dans le processus créatif, mais je ne saurai pas expliquer de quelle manière... Hâte de lire et d'entendre vos chansons. A bientôt. Sylvie.

Carmen L-M. Le 18-03-2024 à 16:15

Je reviens, Deogratias, sur votre réponse. C'est assez fascinant quand même... Vous vous mettez à votre ordi dans le but d'écrire. Vous n'avez pas de thématique en tête. Et l'inconscient vous guide. Quelque chose sort. Née des limbes intérieures. Ça m'arrive aussi, vous savez. J'écris des chansons. Eh bien je commence à faire des gammes vocalement et paf ! La mélodie jaillit, comme une pelote de laine, se déroule. Et à chaque fois, je m'en étonne. Ce processus a-t-il une description "scientique". Je n'ai jamais rien lu au sujet du mystère créatif. D'ailleurs je n'ai jamais cherché. Ou peut-être ai-je oublié avoir lu à ce sujet. Mais, je vais le faire. Pouvez-vous, je vous prie, me dire, le sens du (1) après la date et l'heure, à la suite de mon nom ? J'ai parcouru les F.A.Q, mais je n'ai encore rien trouvé. Merci d'avance.
*Carmen🙏🏾

Carmen L-M. Le 18-03-2024 à 15:59

Bonjour Sylvie. Bah oui, je suis vivante. Souffrante mais, vivante. Merci pour le "commentaire guilleret". Carmen est mon véritable prénom, et L-M. mes véritables noms de famille. J'ai voulu mettre mon nom en entier, mais le robot de DPP a fait autrement. Ça m'va. On chantait des Carmen au Moyen-âge dans les rues des villages pour conjurer le mauvais sort contre les épidémies de peste et autres. Carmen signifie "chants spirituels", "chants magiques". Et vous, donc, Deogratias ? Pseudo ou véritable nom ? Êtes-vous lusophone ou juste de souche latine par notre langue commune ? Bien à vous. *Carmen🙏🏾

Deogratias Le 18-03-2024 à 5:48

Bonjour Carmen, voici un ton de voix, un commentaire guilleret qui me fait du bien ce matin ! Je vous sens bien vivante ! lol:)..Merci pour votre retour. Je suis bien contente si ce texte court et poétique a pu vous plaire. J'ai été moi même étonnée pendant mon écriture, car je n'avais pas prévu au début d'écrire cela. Et puis l'inspiration est venue. Le mode intuitif de ma pensée a coulé sur le clavier. Votre remarque sur l'adaptabilité est très intéressante...Oui, pas de case pour les "entre" et c'est à la fois une épreuve et une chance peut être...J'irai donc vous lire Carmen en retour de votre partage de ce matin. Carmen : est-ce votre vrai prénom ? J'aime bien, cela sonne le sud, le soleil et les bougainvilliers...Bonne semaine ! Sylvie.

Carmen L-M. Le 18-03-2024 à 1:33

Il est génial ce poème ! Dans une civilisation qui veut tout maîtriser, tout contrôler des êtres, quel pied d'nez ! Il devrait foisonner des "Entre". D'ailleurs, je suis sûre que de plus en de personnes apprendront à vivre dans l'adaptabilité, par ces moches temps qui courent vers nous. L'adaptabilité, qui n'est ni une inconstance, ni un quelconque déséquilibre. Vivre par adaptabilité. Car, rien ne nous appartient, nous enseigne la Torah et rien n'est éternel, rien n'est figé, ici-bas. Pas de case pour les "Entre". Comme c'est chiant l'insaisissable ! J'en sais quelque chose, je passe mon temps à vouloir tout saisir. C'est... Gbgrr ! J'ai bien rigolé à votre œil perçant qui voit floue entre antre et entre. Ça, c'est du jaillissement, de la pure inspiration ! Mince... J'aurais aimé l'avoir écrit ce poème. Ça danse, ça sautille, c'est éther, puis ça... pause - et réenclenche. C'est rythmé, c'est une bouffée fraîche. Et c'est si bien vu ! Belle justesse. Il y a l'insaisissable des êtres. Âmes libres, délestées de la lourdeur et des regards du monde. Humm... Je vous félicite. L'humain n'est pas une marionnette qu'on articule par procédés et systèmes. Il a toutes les ressources en lui pour s'imposer ce qui lui sied.
Merci et amicalement à vous. *Carmen🙏🏾

Benadel Le 18-03-2024 à 0:28

Comme c’est bien défini, chère Sylvie, cet «entre» où personne ne peut entre r sauf vous. Car c’est vous seule qui subissez ces va-et-vient qui vous trimbalent entre le verbe et le silence ; entre le passé et le futur ; entre le ciel et la terre. En effet il y a ce destin que vous êtes seule à assumer ; entre cette plénitude et ce néant dans lesquels vous êtes tour à tour projetée. Et l’antre de votre «entre» appartient à vous seule. Mes amitiés. David