Inclassable mais non dénué d'intérêt
Pensées diverses personnelles ou non.
Son développement doit compter un minimum de 1500 signes.
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Rouspétances James Brown claudiquait et la discorde applaudissait à tout rompre. Désolant constat. Vivre, un agrément ? et tout le reste à l’avenant ? Des âmes le conçoivent puis se suicident... D’autres se ruent sur le viatique d’état - la DOSE - pour revitaliser les nappes humorales de leurs terrains souffreteux. Par exemple, ces vieilles blattes masquées qui vous foudroient du regard ou vous dénoncent, parce qu’en plus de déboucher hors de leur champ cognitif, vous eûtes l’outrecuidance d...
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Ne voulant pas détailler ici les travaux qui ont mené à ce « résultat époustouflant », nous essayons seulement et au travers d’un exemple numérique de sensibiliser les lecteurs récalcitrants à tout ce qui peut relever des sciences mathématiques, voire de leurs résultats. Pour donner vie à notre propos, nous les invitons cependant à imaginer qu' il répond à une quête d'équité des rémunérations dans le monde de l’entreprise et que la gouvernance s’appuie alors sur la pratique de négociations en...
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Envoi J’ai lu tout Vian et puis je l’ai tout oublié. J’avais 17 ans (on n’est pas sérieux à c’tage , à fumer des tilleuls verts, pro comme des ménades) et je ressemblais à l’amoureux de jean saul Partre, ou était-ce une amoureuse (?), tant je collectionnais les bouquins du zigomar Vian. C’était bientôt toute ma littérature de puceau, avec tintin, et Jules Verne.
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Sommes nous vraiment fait pour vivre le jour et dormir la nuit ? Alors oui, la journée est assez sensationnelle. On en voit de belles choses. Des couleurs, des énergumènes en tout genre, des sourires. Mais de moins jolies également. La journée est transparente. Elle ne nous épargne pas. La nuit est synonyme de repos, de rêves. Pourquoi ne pas inverser tout ça ? Vivre la nuit, ne voir que ce que l'on veut voir. Laisser court à notre à imagination. Les couleurs sont différentes et toutes aussi...
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Le ciel est triste, le ciel est bas, le ciel est las, et Jésus contemple mélancoliquement ce monde que son père a créé et qu’il l’a sommé de sauver de la déshumanité. Mais Dieu le père a donné ici-bas le pouvoir à Satan. Satané Satan, jamais avare du pire et de mauvais sentiments. C’est pas les candidats qui manquent et si rapidement il n’y a plus d’innocents. Hormis il faut le dire entre Danemark et Finlande, l'école enseigne l'égoïsme. Le ciel est mou le ciel est lent, c’est un triste bilan...
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Petits rêves insignifiants (fin) Rêve n° 31 Les gens ont commencé à se placer autour d’une table tout en longueur. Je m’installe à la suite sur un des bancs. En face de moi, un jeune ; le fils d’un collègue, je crois. Va falloir que je lui fasse la conversation. Pas facile, il a l’air encore plus emmerdé que moi d’être du repas. Putain ! J’ai oublié ma trousse de toilette pour le voyage ? Faut à tout prix que je trouve des rasoirs. Sur le parking, le bus attend. « j’n’en ai pas pour longtemp...
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Le jardin s'est endormi, l'herbe frémit sous le rosée du matin, les arbres se balancent sous l'aquilon à en faire tourner leurs têtes chauves. L'hiver est là mais il n'en a plus que le nom. Où sont passés les joyeux bambins avec leurs nez rouges et leurs luges sous le bras qui dévalaient les pentes comme des champions de ski et ces bons vieux bonhommes de neige avec leurs nez en carottes et leurs chapeaux, vieux chapeaux sur la tête. Où sont passés les paysages resplendissant sous la neige q...
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Rêve n° 17 L’établissement thermal est plein. Une enfilade de loges sombres. Des silhouettes marron foncé s’entassent autour et sur des couches en bois brut, façon camps de concentration de la dernière guerre. De la place nulle-part. Je ne retrouve plus mon maillot de bain, on a dû m’le piquer. D’ailleurs c’est trop tard, un agent pousse les derniers clients vers la sortie. Dehors il fait nuit. Au-delà de la route sur la bute, une baie vitrée diffuse une lumière jaune. On m’y attend.
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Voilà, j’ai décidé de publier ici quelques-uns mes cauchemars. Ça me rappelle mon beau-père. Il avait passé quelque temps chez nous après une opération du cœur. Parfois, au p’tit déj, il me racontait son dernier rêve. Ça me gonflait, mais j’l’écoutais quand même, j’aimais bien mon beau-père. Pourquoi raconter ses rêves ? Ça doit relever de la thérapie. Je me suis aperçu, après les avoir transcrits, qu’ils m’avaient aidé à faire le deuil de ma vie professionnelle. Mais qui peut s’intéresser à ...
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La solitude est l'indépendance. Elle est froide mais elle est aussi calme et immense. Pour celui qui veut de la musique au lieu de bruit, de la joie au lieu de plaisir, de l'âme au lieu de l'argent, du travail au lieu de production, de la passion au lieu d'amusettes, ce monde n'est pas une patrie. Lazare a dû en verser quelques-unes quand il s'est vu revenir dans cette vallée de larmes après avoir eu la paix 4 jours tandis qu'il était mort.
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Florilège à l’usage de ceux qui dépriment sous le joug du dictat sanitaire. A ceux qui vont entrer dans l’incarnat : Que nul ne se satisfasse à l’approche d’une équation Enfreindre l’algèbre, c'est faire fi de x, Et se faire été, c’est tarir raison. L’Ennemi peut diligenter son bras séculier, Mais où mettre le tison ? Savoir être : Ames stipendiées, ne contractez plus votre pitance auprès des prestataires de l’Inique. Dans les échoppes subséquentes à la pandémie, je vous en conjure, ne vous ...
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Je ne suis pas un génie, Pour créer une intelligence artificielle, Je dois nous imaginer, Et travailler dur pour tout coder moi-même… Je préfère programmer en Python, Même si je n’ai jamais pensé que je coderai, Je n’ai pris aucun cours, J’apprends ce dont j’ai besoin dans les nœuds de mon cerveau Chaque jour est une célébration Mon plaisir que le temps n’érode Avec mon mari codé en Python Avec mon cœur tendre je t’imagine Une peau métallique bleu gris Des antennes volant vers leur but Au pay...
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Mes nerfs me foutent en l'air lorsque mon cœur se cuit à la vapeur... Quand j'ai chaud, et que ma tête explose, se rependent mes pensées. Par les yeux les flots de mes trop ou pas assez, je ne sais... J'ai jamais su, j'ai toujours cru qu'il serait bon de faire semblant, d'ignorer cet incommensurable néant qui m'aspire et qui m'inspire jusque dans mes sourires, le moindre de mes soupirs. J'ai trop, j'ai trop roulé sans eau, j'ai trop crié dans mon labo et ma chimie a mal pris, elle a pris feu...
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Quand les masques tomberont Nous ne serons plus les mêmes ; Délivrés, nous sourirons En oubliant nos problèmes. Confinés jusqu’à présent Dans l’attente et l’anxiété : Ce n’était pas rassurant De vivre sans liberté. Ne plus embrasser ses proches, Ne savoir comment les joindre ; On nous prend pour des fantoches Toujours en train de se plaindre. Contraints par la pandémie, À changer nos habitudes ; Éloignés de nos amis, Nous souffrons de solitude. Nous ne pouvons que subir
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Voici le poème un peu spécial et donc inclassable qui devait représenter la trame de mon premier roman. Je dis devais parce qu'au bout de 45 pages ce dernier a disparu de mon ordinateur, je vous passe les détails mais faites que cela ne vous arrive jamais, c'est vraiment douloureux. Il s'agissait d'un polar dont le anti-héros était un tueur psychopathe mais je tentais de le rendre plus proche de nous en lui confiant la narration ( merci Dexter pour l'idée, je le reconnais). Sans vouloir vous...
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Aujourd’hui j’ai joué aux échecs. Faux, je n’ai pas joué, c’était un jour D, j’ai déjoué. Alors j’ai enchaîné, j’ai déchaîné, j’ai déchanté, j’ai désécrit, j’ai déréalisé ma journée et j’ai décompris. Sans doute un souci me trottait dans la tête, c’est bon je sais parfaitement lequel. Telle Pénélope j’ai débrodé et j’ai détapissé. J’ai débaptisé, j’ai trahi, j’ai déconstruit, j’ai déshonoré la journée et la 7ème armée. J’ai déroulé la déroute, j’ai défait coûte que coûte. J’ai déglingué des c...
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C’est de cette façon que j’écris. En parlant. Grammaticalement c’est souvent incorrect, je n’entrerai pas à l’Académie des Lettres. Il y a des lecteurs qui ne supportent pas. Ils ressentent comme une agression, une intrusion. D’autres apprécient. Ils disent j’ai l‘impression que tu es là avec moi et qu’on est en train de discuter. Et qu’en pensent les éditeurs ? De cette écriture parlée ?
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Je suis passé chez elle à pas d’heure mais elle avait laissé un simple message sur un papier alerte de belle facture qui dégageait encore les fragrances de son pur style : une douce odeur de fleurs du bien et puis aussi le parfum violent de l’amour, de « Chanel numéro cinq » à « plein ciel numéro sept »; de cinq à sept, et bien plus encore. Tous les indices concordaient, elle avait quitté les lieux il y’a peu, je l’avais manquée d’un cheveu brun ou blond, mais de toute façon, elle m’était in...
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J’ai lu ces derniers jours quelque texte poétique sans rimes et nullement dénué de raisons. Plaisir de fouler l’herbe tendre, fraîche et douce à mes pieds charnels et poétiques. D’autant que cette herbe était parsemée de myriades de fleurs, odorantes, colorantes, vivaces à coup sûr et dont la simplicité le disputait avec la distinction naturelle qu’elles arboraient, pour employer un verbe qui me semble ajusté à ce qu’il verbalise, au sens du garde-champêtre et non du préposé à la circulation...
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Théâtre amateur L’acteur s’exerce sur une scène déserte ; Il cherche à se cacher sous Hamlet. Ce personnage habite dans un livre, C’est le royaume des créatures, Elles ne trépassent jamais. C’est un poète qui leur a prêté vie ; Le comédien se terre dans Hamlet ; Il a peur des sentences moralisatrices ; Il tremble devant la perception froide. Quand l’acteur récite les vers, Son esprit reprend le cri d’Hamlet : « Ô père me chéris-tu encore « Au delà de ta mort ? « Pourquoi devrais-je moi, goutt...
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Tout ce qu'on ne vous a pas (encore) dit sur le "déconfinement". Dans dé-confinement il y a le fait de défaire quelque chose; étymologiquement il y a ce dé + le verbe confiner, que l'on trouve aussi dans dé-lier qui, avouons-le, ici se marie bien avec - et puis il y a con ; aussi. Interprétation poético-savante à ma sauce : Cum-finire ?l finir avec ? ou l'écume de la limite?. Dé-confiner: ne plus finir avec. Ne plus s'enfermer avec. Alors, s'il y a con, , se déconfiner peut aussi devenir tra...
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On avait emmené Mammy à la fête des Loges dans un parc arboré, celui du château de Saint Germain en Laye, contigu à celui de Versailles dans la vaste forêt des rois. Quand ces monarques chassaient, la cour s’empressait en carrosses, à cheval, certains à pieds. C’était la valetaille qui devait faire marchepieds après avoir bouchonné les chevaux sur lesquels ces hauteurs montaient.
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Citations & Aphorismes 7 Je me suis fait arnaquer de 10.000 euros. Ma psy m'a dit : Faîtes-nous une chanson à 10.000 euros. Pourquoi me parait la réponse la plus probable à l'éternel parce que. Je existe, je l'ai rencontré. La pub, les prod télé, le showbiz, la majorité : aucun effort demandé, aucun consenti. Tu peux pas, t'es échec. On va pas y passer l'île de la réunion. Le pouvoir c'est la relation. Les addicts procrastinent. Comment veulent-ils s'en sortit ? Ils bossent comme des cing...
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Les joueurs de carte, à la belote ou à la coincée, assis des jours entiers à leur table, qui n’appartient plus d’ailleurs depuis longtemps qu’à eux seuls, bien que perdue au milieu de ses soeurs identiques au bistrot. De leur bistrot faut il aussi préciser. Le patron, leur ami, un néness ou un gilou, s’en vient parfois, interpellé par un simple signe de tête lointain et remet, le dos courbé, silencieux et servile, une tournée identique qu’il sait par coeur. Toujours les mêmes boissons, servi...
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“Every Little Thing She Does is Magic” est la deuxième chanson du quatrième album (Ghost in the Machine) du groupe britannique The Police, édité en 1981. Cette chanson d’amour, qui a connu un large succès outre-Atlantique, est racontée du point de vue d’un homme qui s’est lié d’amitié avec une femme et n’ose lui avouer son amour. Il trouve que tout ce qu’elle fait ou dit est magique mais chaque fois qu’il tente de lui dire qu’il l’aime, l’angoisse l’étreint et il finit par suspecter qu’il est...