Nouvelles en ligne - Bibliothèque

Nouvelle

Première nouvelle en scénario spontané, quelques tours en vélo, quelques jeux de langage... ~~~ L’eau était bonne, mais ça ne mordait pas. Plutôt que vouloir se mettre à la pêche, pourquoi ne pas simplement nager, tremper ses pieds dans l’eau, sentir l’air marin ? C’est que le lieu ne s’y prête pas, nous ne sommes pas encore à la mer. Entre deux étangs filait une route toute droite qui mène à la plage un peu plus loin. Sur cette route, un pont où l’on pouvait s’asseoir, où les lacs vaseux se ...

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Dans un petit village niché au cœur des montagnes, se dressait une vieille maison en pierre, témoin des générations qui s'étaient succédé. C'était la maison de la famille Moreau, où chaque pièce semblait murmurer des histoires oubliées. Parmi les membres de cette famille, il y avait Émilie, une jeune fille de quinze ans, curieuse et pleine de vie. Elle passait souvent ses après-midis à explorer les recoins de cette maison chargée d'histoire. Un jour, alors qu'elle fouillait dans le grenier p...

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Quatre Astronautes découvrent une caverne sur la planète Proxima et décident d'investiguer. * * * Les quatre astronautes scrutaient, effarés, l’entrée de la caverne, Raja Sundaram ne leur mentait donc pas. La piteuse structure, à moitié ensevelie sous son propre poids attendait, impassible, la fin des temps. Accompagné de Boris Pavlovich, Jiqing Wen, le chef d’équipe, avançait d’un pas déterminé en direction du trou encombré. Ils déblayaient à l’aide de leurs combinaisons un passage à même d’...

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Je suis né et j'ai grandi dans une grande ville du nord. Ma mère est née dans la même ville mais mon père était originaire du sud. Le fait est qu'il est venu dans notre ville pour aller à l'université après avoir effectué son service militaire qui était obligatoire à l'époque. Ayant obtenu son diplôme mon père a trouvé un emploi, a épousé ma mère et s'est installé dans la ville, créant sa famille.

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Dans une rue sombre, l’étrange femme s’arrêta, ouvrit une sacoche à laquelle elle semblait particulièrement tenir, jeta quelques regards à droite et à gauche, puis lentement commença à se déshabiller. Rubi disparaissait peu à peu avec les accessoires.

Nouvelle

Bogdan, bucheron polonais avait été embauché par un particulier afin d’éclaircir une de ses forêts de pins plantée sur un flanc de montagne. ce particulier qui s’appelait Didier lui avait pour ce fait mis à disposition le Mazet de la Perdouse à seulement deux kilomètres du chantier. Son objectif était simple, sur une surface de quatre-mille mètres carrés, une petite quarantaine d’arbres à abattre ainsi qu’un désherbage de ronces et fougères envahissantes. Dans une de ces milieux d’après-midi...

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La ferrière se situait en pays cathare proche d’un château qu’un célèbre abbé -non tant pour Sa Sainteté que pour sa fortune- avait fait bâtir sur une colline des contreforts pyrénéens. Cette terre était large, sinueuse, sèche, mais tout de même habitée de quelques touffes d’herbes clairsemées dans lesquelles était parfois planté un pin sylvestre et d’une légère végétation de maquis que l’on verra plus tard.

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 ? SYLVIA Ce matin-là, très en retard, en m’engouffrant dans un taxi, j’ai découvert un portable oublié sur la banquette arrière. « Monsieur, il semble qu’un client ai oublié son portable. » Dans le rétroviseur, le regard du chauffeur me signifia clairement que ça n’était pas son problème. « Ben gardez le » lança-t-il avant d’ajouter « Bon on va où ? » Décontenancée, je regardais le téléphone dans ma main ; « A la gare s’il vous plait » J’essayais d’ouvrir l’écran d’accueil, mais l’appareil é...

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Une enfance joyeuse, une adolescence pleine de vie, et puis ensuite... Ensuite une vie qui ne ressemble pas à la mienne, une parenthèse qui c'est déroulée sans que je m'en aperçoive. 10 ans de parenthèse, ou d'extinction... Comment savoir si la vie que l'on vit, ressemble à ce que nous sommes au plus profond de nous ?

Nouvelle

Quand l’oubli s’empare du temps qui reste, ce lent départ qui est le nôtre depuis toujours, et toujours plus pressant. *** Chaque dimanche je m’assoyais devant mon café croissant à la terrasse du café de l’église. Je prenais plaisir à regarder les fidèles sortir après la messe, les passants, les touristes. Je me faisais malicieusement quelques commentaires sur les tenues, les démarches et tous ces bribes de conversation entendues, comme entre ces deux femmes qui passent

Nouvelle

Mousehole, Cornouailles, 1824. Jimmy Trengrouse découvre un secret déconcertant : ses parents ne sont pas ceux qu'il croyaient. Plongé dans l'intrigue des liens familiaux, Jimmy ira de découverte en découverte alors qu'il tente de reconstruire son identité.

Nouvelle

Je me promenais le long de la Loire à Brives-Charensac, petite ville de 4000 habitants à peine, au cœur de l’Auvergne. Le fleuve magnifique brillait sous le soleil du mois de Mai. Tout juste réveillée à 7 heures du matin, je sortais mon chien dans les prés parsemés de fleurs, avec les oiseaux réveille-matin, les odeurs d’humidité et les autres propriétaires de chien. La journée s’annonçait belle. Le printemps est une saison tellement merveilleuse, tout bourgeonne, tout sort de terre, les arbr...

Nouvelle

Camille Arane se doit de survivre à une apocalypse zombie. * * * Je ne suis pas un héros, non, loin de là, je suis juste une personne normale plongée dans un enfer impossible à vivre. Mon nom est Camille, Camille Arane, j’ai vingt-cinq ans et si j’écris ces mots, ce n’est pas pour vous faire vivre une aventure idyllique, c’est juste pour vous raconter l’horreur de ma vie, une vie seul, sans rien pour me détourner de la réalité. Rien à part peut-être mon souhait le plus cher, déguerpir au plus...

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La femme du train Toulouse - Paris « Les bons souvenirs sont des objets perdus. » Paul Valéry « Tout le monde a au fond de lui un amour qui sommeille. » Un rayon de soleil taquinait les nuages. Sous mes pieds les feuilles en tenue automnale se recroquevillaient. C’était en octobre, à l’heure où les couleurs s’enflamment et nous réchauffent le cœur en camaïeu de jaunes dorés, de rouges rubis. George Sand était toujours à la même place près de l’entrée du boulevard Saint Michel, très féminine ...

Nouvelle

Le grondement du tonnerre au dessus de ma maison me réveilla en sursaut. Je me souvins que je n’avais pas fait ma prière la veille au soir. Lorsque l’orage éclatait, je ne savais si j’entendais la réprobation de mon père ou la colère du Bon Dieu. Le déchaînement de la nature signifiait toujours pour moi une mise au pas. J’avais treize ans. Le mois passé, de nombreuses personnes avaient été le témoin de mon accès au statut d’adulte responsable. Leur témoignage avait été récompensé par un festin.

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Il était 6 heures dix du matin. Le train venait de quitter la gare. Maxime, 13 ans, avait réussi à monter les marches du wagon juste à temps. Une minute avant le démarrage. Il en tremblait encore. Il se retrouva assis dans un compartiment, avec deux autres personnes. Il aurait préféré un train uniquement avec des sièges tous tournés dans le même sens. Mais bon, il n’allait pas se plaindre, c’était déjà merveilleux de pouvoir s’enfuir aussi vite du domicile de ses parents. Maxime était grand, ...

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Jolie, Loémie l’était aussi. Et même toujours plus que jolie la soixantaine passée : la douceur de son visage, la clarté de ses yeux et l’expression calme de sa bouche, sa peau presque diaphane, elle respirait la paix et la sérénité. Pourtant il est plus difficile aux personnes qui ont été très belles de vieillir. « Les privilèges de la beauté sont immenses » écrivait Cocteau ; Loémie en avait profité. Pas par cynisme ou égocentrisme, non, elle était une personne douce et naturellement humble...

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Quand Johann était môme, il avait la sale manie de se ronger les oncles. Jusqu’au sang des fois, arrachant sauvagement les cuticules avec ses dents. Celui qu'il rongeait le plus souvent était l’oncle Gérard. C’était le mari d’une sœur aînée de sa mère. Chaque dimanche les 2 familles déjeunaient ensembles, alternativement chez les uns ou chez les autres. Lorsque c’était chez lui, l’oncle Gérard avait dans son salon son fauteuil attitré. Après le déjeuner, raffiné comme il se doit, il s’instal...

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Il faisait froid. L’hiver agaçait les visages rentrés sous les chapeaux. Un homme jeune marchait devant et savait derrière lui la neige jaune sous les pas, les manteaux serrés, la lourdeur des pensées. Mais il n’était pas triste, pas vraiment, car il voyait la campagne en blanc, les talus de cristal réfléchir le soleil et sa Mère, devant, que le village accompagnait à petits pas dans la rue qui montait la colline. Sa mère allait en terre, cette terre étrangère où elle avait ri, tonné, aimé, e...

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Isao se réveille aux sons du haut parleur qui annonce le terminus du train de banlieue. Elle saisit son grand sac trop lourd et s’achemine péniblement vers la porte. S’empêtrant les pieds dans son long manteau, elle se raccroche in extremis à la barre de montée, soulagée de ne pas avoir laissé tomber son précieux fardeau. D’un pas lent, elle se dirige vers la sortie de la gare. Son chagrin freine ses pas. Des larmes coulent sur son visage rond. A cette heure, il n’y a plus d’autobus. Elle co...

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Abdoul naquit dans la campagne environnante de Damas en 2011. Pour la mère, Aïcha, cette naissance du premier enfant fut un soulagement. Non seulement un soulagement de bonheur, mais aussi une délivrance jouissive. Elle avait tant souffert durant sa grossesse. Mal de tête et mal de dos furent bien souvent son lot quotidien. Pour goûter pleinement à l’apaisement, elle s’offrit quelques jours supplémentaires à la maternité. Aïcha s’était séparé du père d’Abdoul, Dalil, un directeur de banque m...

Nouvelle

Une nouvelle aube se lève sur un jour comme les autres dans la vie d'un vieillard solitaire. Un jour comme les autres, vraiment ?

Nouvelle

Comment se relever après un drame ? Comment vivre et accepter la douleur ? Comment ? La fumée, la brume qui envahit mon esprit au commencement d’une journée est aussi étrange qu’agréable. Mes iris sont braquées sur les lys qui fleurissent tranquillement face au soleil d’été qui s’éveille. Tasse fumante à la main, effluves de bergamote, hysope et bleuet titillant mes narines, je poursuis ma lecture de Qui es tu Alaska ? de John Green reportant mon regard sur ce fameux livre. Je me replonge le ...

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Fléau ou ce que pense un immortel de son immortalité. Je me nomme Fléau, je suis immortel. Je ne connais plus mon âge, mais il avoisine les seize milliards d’années, j’ai arrêté de compter il y a longtemps. Je suis né des amours de Mère et Père de Toutes Choses, ainsi que nous les nommons mes frères et sœurs et moi. Je suis l’aîné, c’est sans doute pour cela que j’ai un léger défaut. Certes je suis beau, très beau même aux dires de mes amants et amantes . Ma peau est d’or rose, mes cheveux d’...

Nouvelle

Vous aimez regarder les photos des années passées, vous souvenir d'événements lointains, revivre des moments agréables ou vous remémorer de choses qui ne reviendront jamais? J'aime ça et parfois j'ouvre mes albums de photos et je me replonge dans mes souvenirs. Ce soir-là était parfait pour les souvenirs. Il pleuvait des cordes. Il faisait froid et humide dehors. Je me suis installé confortablement devant une petite cheminée et ouvris un dossier contenant les photos prises lors d'un de mes v...