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Bibliothèque : Tous les A découvrir

Parcourir Domaine Public C'est le moment de me marier, chère mère

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NdL : À l’âge de 26 ans, Jules Verne, aîné d’une famille de cinq enfants, considère que le moment est venu de convoler en justes noces. Amoureux éconduit par de nombreuses jeunes-filles, il en est affecté. Finalement, c’est le 10 janvier 1857 qu’il décide de renoncer à sa vie de bohème en épousant Honorine du Fraysne de Viane, 26 ans, veuve et mère de deux fillettes. Elle lui donnera un fils en 1861 : Michel. Michel Verne qui prendra en charge un grand nombre des derniers manuscrits de son p...
Parcourir Chronique Reconquérir le Sacré

Chronique

Cette auteure commence par nous expliquer le sacré tel qu'elle le voit : non pas seulement comme relevant du religieux mais aussi du civil. Nos rites républicains, des sites (comme Auchwitz, chargé d'histoire), suscitent souvent le sentiment du "sacré". Le sens du sacré est indispensable pour les hommes et pour nos sociétés. Elle raconte ensuite ses visites à la Synagogue la Griba de l'île de Djerba, son amour pour la cathédrale de Carthage, son émotion au chant du Muezzin qui invite à la pri...
Parcourir Domaine Public Je suis enivré par la coupe de l'Amour

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J’ai regardé dans mon propre cœur : C’est là que je L’ai vu. Il n’est nulle part ailleurs. Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni parsi, ni même musulman. Je ne suis ni d’Orient ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer. J’ai abdiqué la dualité, j’ai vu que les deux mondes ne sont qu’un. Un Seul je cherche, Un Seul je contemple, Un Seul j’appelle. Il est le premier, Il est le dernier, l’extérieur et l’intérieur. Je ne sais rien d’autre que « Ô Toi », « Ô Toi qui est ». Je suis enivré par la co...
Parcourir Domaine Public Ode à un rossignol

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Mon cœur souffre et la douleur engourdit Mes sens, comme si j'avais bu d'un trait La ciguë ou quelque liquide opiacé, Et coulé, en un instant, au fond du Léthé : Ce n'est pas que j'envie ton heureux sort, Mais plutôt que je me réjouis trop de ton bonheur, Quand tu chantes, Dryade des bois aux ailes Légères, dans la mélodie d'un bosquet De hêtres verts et d'ombres infinies, L'été dans l'aise de ta gorge déployée.
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Sage Homme

Critique de Film, Théatre, série...

Un film réalisé par Jennifer Devoldere avec Karine Viard et Melvin Boomer dans les rôles principaux. La réalisatrice nous propose une immersion dans le monde des sage-femmes, à la maternité, en salle de travail puis dans les coulisses. La sage -femme est celle qui donne la sagesse aux femmes en les aidant à enfanter. Il n’y a pas de masculin, on dit la ou le sage-femme mais la gent masculine préfère de loin le terme de maïeuticien. C’est une profession à 95% féminine, mal rémunérée, peu consi...
Parcourir Domaine Public Les yeux

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Les yeux - Recueil "La vie intérieure" Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encore. Les nuits plus douces que les jours Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d’ombre. Oh ! qu’ils aient perdu le regard, Non, non, cela n’est pas possible ! Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu’on nomme l’invisible ; Et comme les astres penchants, Nous quit...
Parcourir Domaine Public Eau d'en vie

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Louis-Philippe de Ségur 1753 -1830 Eau d'en vie Rions, chantons, aimons, buvons : En quatre points c'est ma morale. Rions tant que nous le pouvons, Afin d'avoir l'humeur égale. L'esprit sombre, que tout aigrit, Tourmente ce qui l'environne ; Mais l'homme heureux qui toujours rit Ne fait jamais pleurer personne. Quand Dieu noya le genre humain II sauva Noé du naufrage, Et dit en lui donnant du vin : « Voilà ce que doit boire un sage. » Buvons-en donc jusqu'au tombeau : Car, d'après l'arrêt d'u...
Parcourir Domaine Public Le récif de corail

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Le soleil sous la mer, mystérieuse aurore, Éclaire la forêt des coraux abyssins Qui mêle, aux profondeurs de ses tièdes bassins, La bête épanouie et la vivante flore. Et tout ce que le sel ou l'iode colore, Mousse, algue chevelue, anémones, oursins, Couvre de pourpre sombre, en somptueux dessins, Le fond vermiculé du pâle madrépore. De sa splendide écaille éteignant les émaux, Un grand poisson navigue à travers les rameaux ; Dans l'ombre transparente indolemment il rôde ; Et, brusquement, d'u...
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Mon Crime

Critique de Film, Théatre, série...

Sorti le 8 mars, le jour de la journée internationale des droits des femmes, « Mon crime » le dernier film de François OZON adapté de la pièce de Georges BERR et Louis VERNEUIL écrite et jouée pour la première fois en 1934 au Théâtre des Variétés, est une farce fantaisiste, légère, burlesque aux répliques truculentes, interprétée par une galerie de comédiens brillants. On retrouve aux côtés de deux jeunes révélations récompensées aux Césars 2022 Rebecca Marder et Nadia Tereszkiewicz, Fabrice...
Parcourir Domaine Public Amitié - Alfred de Musset

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 Alfred de Musset Amitié Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux, Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux, Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses. Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux. Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux, Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes. De ces biens passagers que l’on goûte à demi, Le meilleur qui nous ...
Parcourir Domaine Public Terreur

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Guy de Maupassant — Ce soir-là j’avais lu fort longtemps quelque auteur. Il était bien minuit, et tout à coup j’eus peur. Peur de quoi ? je ne sais, mais une peur horrible. Je compris, haletant et frissonnant d’effroi, Qu’il allait se passer une chose terrible... Alors il me sembla sentir derrière moi Quelqu’un qui se tenait debout, dont la figure Riait d’un rire atroce, immobile et nerveux : Et je n’entendais rien, cependant. Ô torture ! De sentir qu’il se baisse à toucher mes cheveux, Qu’il...
Parcourir Domaine Public Anthologie d'Anyté

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« Souvent sur cette tombe, de jeune fille, Cleino, la mère appelle éplorée son enfant chérie trop vite enlevée, invoquant l'âme de Philainis qui, avant l'hyménée, a franchi les pâles eaux du fleuve Achéron. » — Anthologie palatine, livre vii, 486 (trad. Fr. Jacobs) « Tu es donc morte, ô Maera, près d'un buisson épais, jeune Locrienne, la plus rapide des chiennes aux voix aimées. Qu'il était subtil et funeste, le poison qu'injecta dans ta patte légère une vipère au cou tacheté ! » — Anthologie...
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Un homme heureux

Critique de Film, Théatre, série...

Un Homme Heureux Imaginez… Vous avez la soixantaine, votre compagne est à peu près du même âge. Il y a près de quarante ans que vous êtes mariés et vous êtes toujours épris l’un de l’autre. Vous avez trois enfants dont l’une mariée va bientôt être maman. Vous êtes maire d’une petite ville des Hauts de France très conservatrice. Vous êtes en pleine campagne pour un nouveau mandat. Vous êtes anti mariage pour tous et anti PMA…. Votre femme vous annonce qu’elle est un homme ! Elle s’appelle Edit...
Parcourir Domaine Public Les écrivains

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Les écrivains Où fuir ? Où me cacher ? Quel déluge d’écrits, En ce siècle falot vient infecter Paris, En vain j’ai reculé devant le Solitaire, Ô Dieu du mauvais goût ! Faut-il donc pour te plaire Entasser des grands mots toujours vides de sens, Chanter l’homme des nuits, ou l’esprit des torrents, Mais en vain j’ai voulu faire entrer dans ma tête, La foudre qui soupire au sein de la tempête, Devant le Renégat j’ai pâli de frayeur ; Et je ne sais pourquoi les esprits me font peur. Ô grand Hugo,...
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Les choses simples

Critique de Film, Théatre, série...

C’est la rencontre fortuite (ou tout du moins le croit-on) de deux hommes aux antipodes l’un de l’autre, évoluant dans des milieux sociaux et géographiques diamétralement opposés, soupçonneux à l’égard de l’autre, qui vont apprendre à se connaître, finir par s’apprécier et modifier leur comportement. Le film s’ouvre sur une série de photos en accéléré préfigurant la vie de l’un dans sa course effrénée, dans le tourbillon de la vie citadine, avec ses foules, ses stations de métro aux heures de...
Parcourir Domaine Public Epitaphe à Baucis

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Erinna Ancienne poétesse grecque du IVe siècle av. J.-C. Ma tombe, mes sirènes et mon urne de deuil Qui gardent les cendres minces d'Hadès, Dites au revoir à ceux qui passent Qu'ils soient concitoyens ou originaires d'autres États, Et que ce tombeau me tient, épouse. Dites aussi, que mon père m'appelait Baucis, Et que ma famille était de Teno, Pour qu'ils sachent Et que mon amie Erinna a gravé sur ma tombe, cette épitaphe. Je suis le tombeau de Baucis, un jeune marié, Et comme vous passez à c...
Parcourir Domaine Public La cigarette

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Jules Laforgue - Il jouait avec les mots et en créait fréquemment. Passionné de musique. Il refusait toute règle de forme pour l’écriture de ses vers. Il est connu pour être l'un des inventeurs du vers libre. * * * Oui, ce monde est bien plat ; quant à l’autre, sornettes. Moi, je vais résigné, sans espoir, à mon sort, Et pour tuer le temps, en attendant la mort, Je fume au nez des dieux de fines cigarettes.
Parcourir Domaine Public Automne

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Ondine Valmore 1821-1853 Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil, Se gonfler doucement aux regards du soleil ! Sa sève, à chaque instant plus riche et plus féconde, L’emplit, on le dirait, de volupté profonde. Sous les feux d’un soleil invisible et puissant, Notre coeur est semblable à ce fruit mûrissant. De sucs plus abondants chaque jour il enivre, Et, maintenant mûri, il est heureux de vivre. L’automne vient : le fruit se vide et va tomber, Mais sa gaine est vivante et demand...
Parcourir Domaine Public Plaies d'amour - Amour obscur

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Federico García Lorca 1899 - 1936 à Grenade (Espagne). Sonnets de l’amour obscur Plaies D'amour Cette lumière, ce feu qui dévore, ce paysage gris qui m’accompagne, cette douleur pour une seule image, cette angoisse de ciel, d’heure et de monde, toutes ces larmes de sang qui décorent, torche glissante, une lyre sans âme et ce poids de la mer qui vient me battre et ce scorpion qui le cœur me remord sont guirlande d’amour, lit de détresse où sans rêver je rêve ta présence parmi les ruines de mon...
Parcourir Domaine Public J'aime - Tu aimes

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Rubén Dario - 1867-1916 Aimer, aimer, aimer, aimer toujours, avec tout l’être et avec la terre et avec le ciel Avec la lumière du soleil et la noirceur de la boue Aimer pour toute science et aimer pour tout désir Et quand la montagne de la vie S'avère être dure et longue et haute et pleine d’abîmes Aimer l'immensité, celle d’amour allumée Puis brûler dans la fusion de nos poitrines mêmes ! - Rubén Dario -
Parcourir Chronique Le sceau du secret

Chronique

Trois couples d'amis et leurs enfants passent depuis des années leurs vacances dans une belle demeure à Stanbury, un petit village du Yorkshire. Hors du temps, dans un cadre paisible, ils offrent le tableau idyllique de gens heureux. Mais, ce matin d'avril, alors qu'elle revient de sa promenade quotidienne, Jessica, qui a épousé depuis peu Alexander, sent presque venir le drame qui les attend, et c'est un véritable bain de sang qu'elle va découvrir... Qui a commis ce crime abominable ? Cette ...
Parcourir Domaine Public Le roman (2 pages)

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GUY DE MAUPASSANT LE ROMAN (1888) Préface de Pierre et Jean ___ Je n'ai point l'intention de plaider ici pour le petit roman qui suit. Tout au contraire, les idées que je vais essayer de faire comprendre entraîneraient plutôt la critique du genre d'étude psychologique que j'ai entrepris dans Pierre et Jean. Je veux m'occuper du Roman en général. Je ne suis pas le seul à qui le même reproche soit adressé par les mêmes cri...
Parcourir Domaine Public Pertinence Zola par Maupassant

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( Les Chroniques de Maupassant - Le Gaulois -1882) Émile Zola « Il a déchiré, crevé les conventions du comme-il-faut littéraire, passant au travers ainsi qu’un clown musculeux dans un cerceau de papier. » « J’ai voulu seulement esquisser en quelques lignes la silhouette de ce grand et si curieux écrivain, au moment où Le Gaulois va publier son œuvre nouvelle, Pot-Bouille » Guy de Maupassant Il est des noms qui semblent destinés à la célébrité, qui sonnent et qui restent dans les mémoires. Peu...
Parcourir Conte, Légende ou Autre La légende de l’homme à la cervelle d’or

Conte, Légende ou Autre

Malgré ses airs de conte fantastique, cette légende est vraie d’un bout à l’autre… Il y a par le monde de pauvres gens qui sont condamnés à vivre de leur cerveau, et payent en bel or fin, avec leur moelle et leur substance, les moindres choses de la vie. C’est pour eux une douleur de chaque jour; et puis, quand ils sont las de souffrir…
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Les couleurs de l'incendie

Critique de Film, Théatre, série...

Clovis Cornillac porte à l’écran « Couleurs d’incendie », le second volet de la trilogie, « Les enfants du désastre » de Pierre Lemaître qui en a signé le scénario. A la fin des années folles, sur un fond de crise économique et de montée du nazisme, le film raconte l’histoire d’une vengeance. Il s’ouvre sur les obsèques grandioses de Marcel Péricourt, riche et respecté banquier, auxquelles assistent du beau monde des affaires et de la politique. Depuis le second étage, Paul, son petit- fils, ...