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Bibliothèque : Tous les A découvrir

Parcourir Domaine Public Clair de Lune

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Joseph Vernet - La nuit un port de mer au - 1773 Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se brise, Là-bas, d’un flot d’argent brode les noirs îlots. De ses doigts en vibrant s’échappe la guitare. Elle écoute… Un bruit sourd frappe les sourds échos. Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos, Ba...
Parcourir Domaine Public Air de Sémiramis

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Album de vers anciens (1920) UN AIR DE SÉMIRAMIS À Camille Mauclair. … Dès l’aube, chers rayons, mon front songe à vous ceindre ! À peine il se redresse, il voit d’un œil qui dort Sur le marbre absolu, le temps pâle se peindre, L’heure sur moi descendre et croître jusqu’à l’or… « Existe !… Sois enfin toi-même ! dit l’Aurore, O grande âme, il est temps que tu f...
Parcourir Domaine Public Nous

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Nous sommes les proscrits ; nous habitons l'abîme ; Nous assistons dans l'ombre au vil bonheur d'un crime ; Nous regardons l'esprit vaincu par l'animal, Et l'infâme baiser de la fortune au mal ; Nous voyons des heureux qui sont des misérables ; Nous parlons entre nous des choses vénérables, De la liberté morte et du peuple trahi ; Nous sommes les éclairs du char d'Adonaï ; Nous jetons des lueurs sur les foules fécondes ; Notre clart&...
Parcourir Domaine Public D'un présent de cerises

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D'UN PRÉSENT DE CERISES. À ce beau jour de mai, En lieu de bouquet ou de mai Présent vous fait, mes damoiselles, D'un plat de cerises nouvelles, Qui se sont, ce pensé-je, hâtées Pour de vous deux être tâtées, Car toutes belles nouveautés Cherchent vos nouvelles beautés Voyez ! Est-il choses plus douces ? Elles sont grosses comme le pouce. S'aurait-on voir, que vous en semble, Rien qui mieux à un coeur ressemble ?...
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Les merveilles

Critique de Film, Théatre, série...

La première scène du film donne le ton : des phares dans la nuit ombrienne tentent de percer le mystère d'une région oubliée. Puis la camera furète une chambre d'enfant et capte cette saynète cocasse : une petite gamine qui, en mal d'amour maternelle, simule un besoin urgent, provocant la moue dubitative de sa grande sœur, Gelsomina, interprétée par Maria Alexandra Lungu. Alice Rohrwacher, la réalisatrice du film, papillonne ainsi, d'une scène à l'autre, comme les abeilles dans un champs de f...
Parcourir Domaine Public Le Petit Prince. Le renard

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CHAPITRE XXI C'est alors qu'apparut le renard: - Bonjour, dit le renard. - Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien. - Je suis là, dit la voix, sous le pommier. - Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli... - Je suis un renard, dit le renard. - Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste... - Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé. - Ah! pardon, fit le petit princ...
Parcourir Domaine Public Nuit d'octobre

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Eugène Louis Lami - La Nuit d'Octobre- illustration from "Les Nuits" by Alfred de Musset ***** Musset, dans une lettre écrite de Baden : ) confirme son amour à sa maîtresse George Sand. La réponse de George Sand, qui ne partage pas cet amour, rend la rupture inévitable. Musset évoquera ce drame amoureux dans Nuit d’octobre. ***** LE POÈTE Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve. Je n'en puis comparer le lointain so...
Parcourir Domaine Public L’Evadé

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L’Evadé Il a dévalé la colline Ses pas faisaient rouler les pierres Là-haut entre les quatre murs La sirène chantait sans joie Il respirait l’odeur des arbres Avec son corps comme une forge La lumière l’accompagnait Et lui faisait danser son ombre Pourvu qu’ils me laissent le temps Il sautait à travers les herbes Il a cueilli deux feuilles jaunes Gorgées de sève et de soleil Les canons d’acier bleu c...
Parcourir Chronique Les Piliers de la Terre

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Ken Follett Au commencement... Angleterre, 1123. Un jeune chanteur français est pendu devant sa bien aimée enceinte pour un vol qu’il n’a pas commis. Celle ci maudit ceux qui ont condamné injustement le père de son enfant, et part vivre avec son fils dans la forêt, à l’écart de la société. Douze ans plus tard, elle rencontre Tom le bâtisseur et sa famille, qui luttent pour survivre. Parallèlement, da...
Parcourir Chronique Et après

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ET APRÈS... Guillaume Musso 4ème de couverture Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d'aimer. À huit ans, Nathan s'est noyé en plongeant dans un lac pour sauver une fillette. Arrêt cardiaque, tunnel de lumière, mort clinique. Et puis, contre toute attente, de nouveau la vie. Vingt ans plus tard, Nathan est devenu un brillant avocat new-yorkais. Meurtri par son divorce, il s'est barricadé dans son travail. C'est alors qu...
Parcourir Chronique Pertinence Le Trône de Fer

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G.R.R MARTIN Le Trône de Fer (A song of Ice and Fire) Quatrième de couverture : Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver:par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le Trône...
Parcourir Domaine Public Les yeux d'Elsa

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Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire J'ai vu tous les soleils y venir se mirer S'y jeter à mourir tous les désespérés Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent L'été taille la nue au tablier des anges Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés Les vents chassent en vain les...
Parcourir Domaine Public Louanges de l'eau

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Plus d'un chanta le VIN. Innombrables sont les poètes qui ont, jusqu'au lyrisme, élevé leur ivresse et tendu vers les dieux la coupe de VIN fort que leur âme attendait. Le VIN très précieux mérite ces louanges. Mais quelle ingratitude et quelle grande erreur chez ceux qui blasphémèrent l'EAU !... Divine lucidité, Roche transparente, merveilleux Agent de vie, EAU universelle, je t'offrirais volontiers l'hommage de litanies in...
Parcourir Domaine Public Je est un autre

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Voici un extrait de la lettre d'Arthur Rimbaud écrite à Paul Demuny le 15 mai 1871. Je est un autre « Car Je est un autre. Si le cuivre s’éveille clairon, il n’y a rien de sa faute. Cela m’est évident : j’assiste à l’éclosion de ma pensée : je la regarde, je l’écoute : je lance un coup d’archet : la symphonie fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d’un bond sur la scè...
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... "Kinship" au théâtre de Paris

Critique de Film, Théatre, série...

"Kinship" au théâtre de Paris «Aimer est un mauvais sort comme ceux qu’il y a dans les contes, contre quoi on ne peut rien jusqu’à ce que l’enchantement ait cessé.» (Marcel Proust) «Phèdre» en filigrane, Isabelle Adjani à l’affiche. Dans un décor minimaliste avec un écran diffusant des fondus enchainés de portraits, d’affiches ou de paysages, deux brillants acteursautour d&rsqu...
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Les souvenirs

Critique de Film, Théatre, série...

Au soir de la vie, lorsque les proches nous tiennent sous une carapace d'infantilisation, certains vieux fuient la réalité et s'enroulent autour des souvenirs. C'est sur quoi débouche le scénario inspiré par le livre éponyme de David Foenkinos intitulé «Les souvenirs». Jean-Paul Rouve filme un entrelacement de petites saynètes mêlant les états d'âme des protagonistes gravitant autour d'une grand-mèr...
Parcourir Domaine Public Profession de Foi

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J'aimerais mieux, je crois, manger de la morue, Du karis à l'indienne, ou de la viande crue, Et le tout chez Martin, place du Châtelet, D'où je sors ; j'aimerais mieux même, s'il fallait, Travailler à cent sous la colonne au Corsaire, Ou bien au Figaro, comme un clerc de notaire ; Ou bien dans la Revue, à raison de cent francs La feuille in-octavo, petit-romain, sur grand Papier, — ou dans la Mode, ou le Globe ou l'Artiste, Pour rien — que d...
Parcourir Domaine Public L'automne

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Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards ! Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire, J'aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois ! Oui, dans ces jours d'automne o&...
Parcourir Domaine Public Andromaque

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Acte III - Scène 8 Tirade d'Andromaque Dois-je les oublier, s'il ne s'en souvient plus? Dois-je oublier Hector privé de funérailles, Et traîné sans honneur autour de nos murailles? Dois-je oublier son père à mes pieds renversé, Ensanglantant l'autel qu'il tenait embrassé? Songe, songe Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle. Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, E...
Parcourir Domaine Public La Dormeuse

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À minuit, au mois de juin, je suis sous la lune mystique: une vapeur opiacée, obscure, humide, s’exhale hors de son contour d’or et, doucement se distillant, goutte à goutte, sur le tranquille sommet de la montagne, glisse, avec assoupissement et musique, parmi l’universelle vallée. Le romarin salue la tombe, le lis flotte sur la vague; enveloppant de brume son sein, la ruine se tasse dans le repos: comparable au Léthé, voyez! le lac...
Parcourir Domaine Public Paroles à la lune

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La lune, dites-nous si c'est votre plaisir, Ô lune cajoleuse ! Que les hommes se plient au gré de vos désirs Comme la mer houleuse, Est-ce votre vouloir que ceux qui tout le jour Furent doux et tranquilles, Succombent dans le soir au péché de l'amour Par les champs et les villes ? - Les baisers montent-ils vers vous comme de l'eau Qui se volatilise, Pour faire, à votre front vaniteux, ce halo Dont sa pâleur s'irise ? Est-ce pour vous séduire ou vous désennuyer, Quand vous faites la moue, Que...
Parcourir Critique de Film,  Théatre, série... Nymphomaniac

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Mon pote T et moi on a décidé d'aller voir le dernier film de Lars Von Trier. On se retrouve devant le ciné à Bibliothèque. Ça fait un bail qu'on s'est pas vu, alors on se raconte vite fait les deux trois trucs cools qui nous sont arrivés depuis. On fume une cigarette devant l'entrée en matant les filles qui passent. C'est un putain de vent qui souffle aujourd'hui; les fumeurs galèrent à allumer leurs clopes. Il me raconte...
Parcourir Domaine Public Les enfants de Septembre

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Les bois étaient tout recouverts de brumes basses, Déserts, gonflés de pluie et silencieux ; Longtemps avait soufflé ce vent du Nord où passent Les Enfants Sauvages, fuyant vers d'autres cieux, Par grands voiliers, le soir, et très haut dans l'espace. J'avais senti siffler leurs ailes dans la nuit, Lorsqu'ils avaient baissé pour chercher les ravines Où tout le jour, peut-être, ils resteront enfouis ; Et cet appel inconsolé ...
Parcourir Domaine Public Les femmes et le secret

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Rien ne pèse tant qu'un secret Le porter loin est difficile aux Dames : Et je sais même sur ce fait Bon nombre d'hommes qui sont femmes. Pour éprouver la sienne un mari s'écria La nuit étant près d'elle : Ô dieux ! qu'est-ce cela ? Je n'en puis plus ; on me déchire ; Quoi j'accouche d'un oeuf ! - D'un oeuf ? - Oui, le voilà Frais et nouveau pondu. Gardez bien de le dire : On m'appellerait poule. Enfin n'en parlez pas. La femme neuve...
Parcourir Domaine Public Légende

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Va dire à ma chère Île, là-bas, tout là-bas, Près de cet obscur marais de Foulc, dans la lande, Que je viendrai vers elle ce soir, qu’elle attende, Qu’au lever de la lune elle entendra mon pas. Tu la trouveras baignant ses pieds sous les rouches, Les cheveux dénoués, les yeux clos à demi, Et naïve, tenant une main sur sa bouche Pour ne pas réveiller les oiseaux endormis. Car les marais sont tout embué...