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Biographie de Karine Giebel

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Karine Giebel

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Biographie

France | | Femme

Karine Giebel

karine giebel

Biographie

Karine Giebel est née en 1971 dans le Var, où elle vit toujours.

Après des études de droit et quelques petits boulots, elle publie deux premiers romans dans la collection "Rail noir" aux éditions La Vie du Rail. Elle poursuit son aventure éditoriale au Fleuve noir et chez Pocket. En huit romans, souvent primés, elle s'est faite une place à part dans le thriller psychologique. Son dernier titre, Purgatoire des innocents, est l’histoire de deux frères en cavale après un braquage. Ses romans sont traduits en italien, néerlandais, russe et espagnol.

Extraits d’interviews

 « Ce qui m’intéresse dans l’écriture, construire la psychologie des personnages »

« Ma principale source d'inspiration, ça a toujours été et ça demeure l'humain. Voilà la matière essentielle que je travaille. L'humain et la société dans laquelle nous vivons. »

À propos de la psychologie de ses personnages : « A mon sens, c’est l’essence même d’un roman. Raconter une histoire, certes, captivante si possible, mais ce qui compte réellement, c’est créer des personnages, les faire vivre et les « fouiller » au maximum. C’est ça qui est vraiment passionnant dans l’écriture… »

« Je me mets aussi dans la peau de la victime. Je ne fais pas juste présenter un tueur. Je vais de l’un à l’autre »

« Je ne suis ni psychiatre ni psychologue, mais j’ai cette facilité à me glisser dans la peau d’un personnage, un peu comme le ferait une actrice de cinéma »,

« Moi, j’aime bien les personnages forts qui ont du caractère. »

« Je n’aime pas les personnages manichéens »

« Je suis attachée aux personnages, car je me glisse dans leur peau. Ce qui fait que le lecteur est bousculé, c’est que je me mets invariablement du côté des victimes quand je décris la violence. Souvent dans les polars, on est plutôt du côté de l’enquêteur, par exemple, ce qui permet un certain recul. Tandis que dans mes livres, on s’identifie à la personne qui souffre. Alors quand j’écris, forcément, je souffre et je ressens les émotions que les lecteurs vont éprouver plus tard. »

« Pas de violence gratuite, injustifiée. Pas de déballage sanguinolent ou de « boucherie » ! Pas d’éviscération, d’autopsie, etc. Plutôt une violence larvée, suggérée. Ce qui est bien plus délicat à écrire d’ailleurs. Quand je raconte une histoire violente, je marche sur un fil, ténu. Je me transforme en funambule. La violence doit avoir son utilité dans l’histoire que je raconte. Sinon, elle n’a pas sa place. […]Je crois que c’est plutôt la noirceur de ce que j’écris qui donne cette impression de violence.»

« J'aime beaucoup changer d'un roman à l'autre. J’aime changer d’univers, de thèmes. C’est ce qui nourrit mon envie d’écrire.»

Bibliographie

Romans

  • Terminus Elicius, La Vie du rail, 2004.
  • Meurtres pour rédemption, La Vie du rail, 2006.
  • Les Morsures de l'ombre, Fleuve noir, 2007.
  • Chiens de sang, Fleuve noir, 2008.
  • Jusqu'à ce que la mort nous unisse, Fleuve noir, 2009.
  • Meurtres pour rédemption, Fleuve noir, 2010.
  • Juste une ombre, Fleuve noir, 2012.
  • Purgatoire des innocents, Fleuve noir, 2013.

Nouvelles

  • J’aime votre peur. Suivi de Post-mortem. Pocket Thriller n° 15671, septembre 2013.

 

 

Sources : diverses interviews (interforum, le libraire, gruznamur)

Hors Recueil : 1