Une carne de poète à la recherche de son enfance dissipée. Une tête qui pense sans cesse, moulue dans les navettes des vaisseaux crissants lancés sur les rails sous-terrains. Il ne reste partout à lire de moi que des lambeaux chamarrés, ceux d'un esprit gonflé de sommeil qui avait le bout de la langue dans la lune, avant que le tournemain du temps ne souffle sur ses pages. Ici, voyez mon prologue.