Si, l'allégorie deAmon est saillante pour pseudonyme, avec lui je compose, conservons-le pour peu que nous conversions. Bien.
Amon, c'est un enchantement. En réalité me présenter semble inutile car seront ici les mots, les mots très chair (elle était facile mais obligé en vue du sens)... Êtres minus grouillant sur la toile, pensifs petits cafards, si c'est un réseau nous en sommes. Je ne saurai me perdre, aucun système n'oblige et aussi nombreuses soient les galeries, les différents trous creusés par la vermine dans les corps, non, ne flattent en rien la peau, elle ne revet plus aucune importance dès lors, ils font insulte à l'intelligence par la mort même de celle-ci car si gît un corps, gît l'infini néant, c'est une totale négation.
Je saurai lire, tant la lésine que les vanités, le ravagé d'égo rodant, toute sincérité porte en elle l'enfance, je pourrai lire les pleurs, Je suis pour lire tout ce qui sera partagé, abondance errante, allez; on y va.
La poésie ne sait exister si le Verbe n'est pas et le Verbe créé des mondes puis les rend maifestes, je souffre entre deux battements de cils les mots et leur monde fragile, sur leur piédéstal né du cristal, éclatant à chaque minute, à chaque seconde... La pensée est le moyen, j'en suis le sous-fiffre, la beauté réside en vecteur. Au devant les saintes brêches, manifestes si elles puissent, mon esprit désir y plonger, revoir les lustres de miriades sur les pourtours du temps, au milieu du sang[...], mais jamais ne s'asphyxier dans la matière, au loin poisse noire de l'avarice.
... Craignons la sottise mais aucune arcane, s'il nous plaît, soyons sereins au devant du temple, communiquons dans le langage qui semble approprié, le regard grand et conscient, connectons.
