Quand viennent les vacances
Je suis très bien ici ;
Goûte la nonchalance,
Au calme et sans souci.
Quand approche l'été,
Je préfère la nuit
Dont les rêves bleutés
Calment tous mes ennuis.
Lorsque mon indolence
Enfin s'est dissipée
Je retrouve la chance
De pouvoir m'occuper…
De choses enfin sérieuses !
Simples banalités,
De tâches minutieuses
Sans excentricité.
En bannissant ma flemme,
Je me suis ressaisi,
Pour que dans ce poème
Un peu de fantaisie
Comble un peu votre absence
Pour laisser un message :
Prenez le « mauvais sens » !
Et vous serez plus sage.»
Fuyez comme la peste
La foule et ses troupeaux,
À l’ombre, faites la sieste,
Goûtez le vrai repos.
Les gens superficiels
Moutons ou « snobinards »
Un peu artificiels
Ont un train de retard !
(Moi pour ce que j'en dis,
Ce n'est qu'une opinion !
Je suis au paradis
Dans ma belle région.)
Je me vautre dans l’herbe
Pour bien me reposer ;
La nature est superbe
Me baigne de rosée.
Me comble et me délivre
De judicieux conseils ;
Je me gave de livres
À défaut de soleil !
Ce sont textes et ouvrages
Des poèmes inédits
Qui dissipent mes nuages
Très loin des tragédies.
Alors, sans amertume
Attendant la rentrée,
Je reprendrai la plume
Aucunement…frustré.
20-07-2015