Tu te reconnaîtras.... - Lettre Perdue

Tu te reconnaîtras...

Tu m’as simplement écrit, un matin.

Quelques mots posés sur un texte.

Peut être une bouteille à la mer, peut être rien, peut être plus.

De bonne éducation, je t’ai répondu et plus curieux… j’ai eu envie d’aller faire un tour du côté de ta plume.

J' ai lu ton poème, puis un autre. En fus très émue. Mais je suis une pudique je n’ai pas commenté… à peine un pouce levé. Donc je me suis frénétiquement mise à la recherche d’un texte que tu aurais écrit, bien d’actualité, sans sentiment, sans investissement intérieur.

Heureusement, j’ai trouvé et pu satisfaire au commentaire participatif qui nous tient tous !

Mais je ne comprends pas…les jours passent et je me prends à fréquenter délicieusement tes lignes… Je ne croise sur les miennes que pour y trouver des commentaires bien plus beaux que mes propres mots…

Et, et … et j’ai le cœur qui tape lorsque j’ouvre la messagerie : qui tape de plaisir d’y trouver tes mots et de rage lorsque la colonne est vide…

Puis vint ce soir devant le feu de ta cheminée. Qu’elle est douce cette invitation et en même temps que d’érotisme. Nue sur tes lignes, oserais-je dire que j’y suis bien et que le sommeil y est paisible ? Oui je l’ose.

Ce fut le temps du réveil et waowww, ce soir quand, toi, Abram, tu as quitté « là-bas » pour venir « ici » aimer Saraï.

Nous avons dû laisser l'île, revenir, la raison est toujours la plus forte. Mais arrivés là, seuls chacun de son côté, nous avons eu le bonheur de rentrer ma main dans la tienne.

Quel immense honneur tu me fais. Et où vas-tu me poser ? Il ne fait pas très chaud dans ce pays et chaque instant loin de toi est un supplice. Comment veux-tu que je fasse mon boulot si tu me tiens trop éloignée ?

Alors voilà j’ai une idée :

Astique le bord de ton encrier, je choisis de m'y installer. Pour une muse, quelle place de choix. Mais, mais...mais ta plume me chatouille... rhhoo et puis, il y a des lecteurs, regarde...

Mmmhh... Attends, je ferme la porte .... chut...