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Syberia - Critique Jeu Video

Critique Jeu Video "Syberia" est une critique de jeu vidéo mise en ligne par "Arclight (Mathéo)"..

Venez publier une critique de jeu vidéo ! / Protéger une critique de jeu vidéo

 

 

Syberia

 

Critique du jeu vidéo

Cette critique est en 3 parties:

- La base du jeu ( début de l'aventure sans révélation ni critique, comme ce que vous pourriez voir au dos de la boîte )

- Puis la critique destinée à ceux n'ayant pas joué à ce jeu, la seule révélation sera le tout début, la base de l'aventure.

- Enfin, la critique destinée à ceux qui l'ont fini et à ceux que les révélations ( dont la fin ) ne dérangent pas. Elle ressemblera davantage à une histoire racontée qu'à une critique.

Je vous demande de la lire uniquement si vous avez fini le jeu, dans le cas contraire je vous invite à acheter ce chef d'œuvre. Sinon cela vous fera tout de même une belle histoire à lire :)

Si vous souhaitez exposer votre point de vue quant à cette critique, ou débattre sur un point de celle-ci, tout commentaire sera le bienvenu, vu qu'il s'agit parfois d'un ressenti personnel, donc non objectif.

Partie 1:

Vous incarnez l'avocate américaine Kate Walker, chargée de faire signer un contrat à Anna Voralberg, propriétaire d'une usine d'automates d'une grande réputation.

Seulement, suite à une complication, Kate va devoir partir pour une longue quête sur les traces d'un inventeur de génie qui a laissé sur son chemin ses fantastiques créations.

Un voyage innatendu, surprenant, et merveilleux vous attend.

Partie 2:

Ce jeu est un jeu d'aventure calme, ne vous attendez pas à de la grande action. Il sera ici question d'énigmes, de logique.

Les musiques, ainsi que les graphismes, sont magnifiques. Certes ce jeu date de 2002 mais peut surpasser certains jeux actuels quant à ces deux points.

Le jeu reposera beaucoup là-dessus, l'ambiance est fascinante, je ne saurai que trop le conseiller.

La première cinématique du jeu que vous pouvez voir plus haut n'est que le début de cette ambiance.

L'histoire quant à elle est très attrayante, les personnages principaux sont attachants, il faudra cependant endurer certains caractères de personnages secondaires ( ce qui est, je pense, voulu par les développeurs ).

Le passé de la personne que l'on recherche est très détaillé, ce qui créé un lien entre cette personne et le joueur.

En jouant à ce jeu, vous retomberez en enfance, c'est pour moi une perle du jeu vidéo.

Partie 3 ( attention révélations ! )

Ah.. Syberia... Pour moi le second meilleur jeu, après Syberia 2.

Kate Walker va, au fur et à mesure de son avancée, découvrir la fabuleuse personne qu'est Hans Voralberg, l'héritier disparu de l'usine.

Première ville: Valadilene. L'ambiance peut y paraître glauque à la première cinématique à 

cause du convoi funéraire. Personnellement j'y trouve un réel charme. 

C'est une ville quasiment abandonnée, les habitants sont sympathiques, et nous avons ici la frontière entre le concret et le rêve.

Je m'explique: les automates sont réalisés par des procédés de science, de technologie, mais l'inventeur est tel un petit enfant très imaginatif, ce qui donne une dimension enfantine, ouvrant les portes du rêve.

Le passé de Hans Voralberg est évoqué dans le journal de sa sœur. Il plonge directement Kate, ainsi que le joueur ( s'il aime lire ), dans un lien intime avec l'inventeur.

De plus, les cylindres vocaux d'Anna vont renforcer ce lien.

Nous découvrons également dans cette ville l'automate le plus sophistiqué de Hans: Oscar.

C'est un pilote d'une locomotive. Il peut être exaspérant mais deviendra vite attachant, j'y reviendrai vers la fin.

Après avoir récupéré tous les souvenirs de Hans, nous pouvons partir avec Oscar à bord du train qu'il pilote. Nous arrivons donc à Barrockstadt.

Nous passons d'une ville abandonnée à une somptueuse gare volière, les oiseaux y sont élevés, offrant au joueur un magnifique spectacle naturel.

À l'extérieur, une grande université, dont la cour est ornée par des splendides statues de mammouths, ainsi que par un kiosque à musique fabriqué par Hans lorsqu'il était élève de cette université.

Nous apprenons ici qu'une ancienne tribu, les Youkols, vivait dans les pays glacés de l'est. Cette tribu aurait, selon la légende, domestiqué le mammouth. Nous nous informons également davantage au sujet de la passion de Hans pour cette tribu, mais surtout pour une île mythique appelée Syberia, où les derniers mammouths vivraient encore. Ce qui personnellement m'a davantage plongé dans le rêve, comme si j'étais Hans.

Malgré ces informations, Hans reste introuvable, et nous voilà contraints de continuer le voyage. Nous arrivons donc à Komkolzgrad, une usine industrielle lugubre à l'ambiance oppressante où deux automates géants surplombent les rails.

Un directeur fou. Voilà ce à quoi nous devons faire face. Je me souviens étant enfant avoir détesté cette ville pour ce personnage. Cependant maintenant je trouve qu'il apporte du drame à l'histoire. 

Cet homme a dérobé les mains d' Oscar, et nous sommes obligés d'aller chercher une diva, Mme Helena Romanski, pour qu'elle chante pour lui, sans quoi il nous retiendrait ici.

Nous arrivons donc, avec l'aide du directeur, dans le centre spatial de la ville où vit un astronaute ivrogne appelé Boris. Après l'avoir aidé à partir dans les étoiles avec son aile volante, il nous laisse un dirigeable pour nous rendre à Aralbad, là où séjourne Helena Romanski.

Aralbad est une ville à l'ambiance à la fois apaisante et triste selon moi. Nous entrons dans une station thermale où venaient se retirer les grands de ce monde pour y rencontrer la diva. Cette dame était une connaissance de Hans. 

Après l'avoir aidée a retrouver sa voix, nous l'emmenons chanter à Komkolzgrad. Un orgue géant a été fabriqué par le directeur, spécialement pour Helena Romanski. 

Seulement après sa prestation, le directeur souhaite garder Helena pour lui tout seul et veut l'enfermer, ce qui rajoute beaucoup de drame. Cependant je trouve que nous sortons bien vite du piège car la solution est très simple. Peut-être les développeurs ont-ils jugé Komkolzgrad assez oppressant pour ne pas trop en rajouter.

Nous réussissons donc, après avoir libéré Helena et rendu les mains à Oscar, à quitter la ville, échappant de peu à une terrible explosion que nous avons dû enclencher afin de nous enfuir.

Nous voici donc de retour  à Aralbad, mais a peine allions nous repartir que le gérant nous apprend qu'un colis vient d'arriver pour nous. 

Le colis est une petite statue de mammouth, l'expéditeur est anonyme. Mais nous ne devinons que trop l'approche de la fin du jeu. 

Helena Romanski souhaite nous parler, elle nous confie avoir aimé Hans. Son génie, mais surtout sa capacité à faire rêver, ne l'avait pas laissée indifférente. C'est sur un dialogue émouvant et chaleureux que nous quittons Helena Romanski, qui part se reposer ( ce n'est pas un euphémisme pour la mort ). 

Helena nous avait dit de faire un tour sur la jetée, nous lui obéissons et trouvons enfin Hans Voralberg, il reste très évasif dans ses propos avant de signer le contrat de Kate. Cet homme ne rêve que d'une chose: partir pour Syberia avec le train pour y voir les derniers mammouths.

Kate doit rentrer en amérique, mais au moment où elle se dirige vers l'avion de ravitaillement de la station, elle est soudainement envahie par l'envie d'accompagner le vieil homme, Hans, dans son dernier rêve. Elle se précipite donc dans le train afin de partir pour cette aventure !

Une fin aussi magnifique que le jeu, pleine d'espoir, et qui nous donne envie de suivre Kate, ce qui est possible dans Syberia 2...

J'aimerai revenir sur deux personnages: Oscar et Kate Walker.

Oscar, l'automate pilote, peut parler et avoir une conversation normale avec ses interlocuteurs, cependant il reste un automate.

Un automate est programmé pour accomplir certaines actions. Oscar est alors, au début, très procédurier, avec une pointe d'antipathisme selon moi.

À Valadilene, il empêche plusieurs fois le train de partir à cause de différentes procédures non respectées. 

À Barrockstadt, une seule procédure freine la route.

À Komkolzgrad, un simple rappel est fait mais vite oublié par Oscar à cause de l'urgence de la situation, puis à Aralbad, plus rien vu que Kate monte dans le train en marche.

Oscar, suite aux dialogues et à l'aventure vécue avec Kate, devient plus "humain". Kate le ressent d'ailleurs lors de sa conversation avec lui à Aralbad (cette partie de conversation n'est pas obligatoire pour avancer ), elle lui dit qu'il a changé. 

Oscar éprouve au fil de l'aventure beaucoup de sympathie, de respect et d'empathie pour Kate, ils deviennent de très bons amis. L'évolution rend le personnage touchant, pour beaucoup de fans, Oscar est un personnage favori.

Quant à Kate, je ne l'ai pas évoqué précedemment, mais au long du périple, elle répond au téléphone. Parfois les appels sont du patron, parfois de sa mère, il y a également son petit ami Dan et son amie Olivia.

Ces appels deviennent insupportables pour Kate, son patron la presse, sa mère est redondante, Dan la trompe avec Olivia... Tout cela a une importance sur le choix de Kate à la fin du jeu. Elle préfère suivre un vieil homme dans son dernier rêve plutôt que de revenir... C'est à mes yeux très courageux et touchant.

Cette critique touche à sa fin, je vous invite à (re)jouer à Syberia car ce jeu en vaut la peine. Je publierai une critique de Syberia 2.

Merci de votre attention. 

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Auteur

Blog

Arclight (Mathéo)

25-09-2015

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Syberia n'appartient à aucun recueil

 

Critique Jeu Video terminée ! Merci à Arclight (Mathéo).

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