Dans les abysses de mes sombres pensés
Sommeille depuis de nombreuses lunes
L'image macabre de ma destinée
Sous les draps noirs de mon amertume
Mon coeur fatigué sonne le glas
Quand ce corps qui emprisonne mon âme
Se donne tranquillement au trépas
Sous la douce lumière de mil flammes
Je les entends toutes ces âmes déchues
Elles errent toutes seules, maudites et perdues
Ne trouvant leur chemin vers le ciel
La mienne s'apprête à les retrouver
Pour être à jamais condamnée
A vivre comme une ombre éternelle
22-01-2016