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La liste de Schindler - Critique de Film, Théatre, série...

Critique de Film,  Théatre, série... "La liste de Schindler " est une critique de film, Théatre, série mise en ligne par "cesarius"..

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La liste de Schindler

 

film de Spielberg, 1994

drame historique et humanitaire, politique, économique et social

Musique de John Williams, symphonique

182' ; en noir et blanc, utilisation de la couleurs ; scope, stéréo

forme : film en quatre actes


acte I (47') : l'entreprise Schindler, agitée

acte II (48') : l'empire Amon Goethe, de l'affairisme à l'humanitaire

acte III (46'20) : philantropie et corruption

acte IV (41') : 850 vies sauves

découpage du synopsis :

L'acte premier consacre une action purement affairiste, à Cracovie, Schindler profitant de la situation pour monter sa société, la DEF. C'est aussi un acte d'amour envers sa belle, Emmanuelle, les intérêts restent purement personnels. Mais il doit déjà se battre pour attirer des investisseurs juifs, corrompre des officiers SS et soustraire ses travailleurs des raids arbitraires, et l'acte se termine par une intervention salvatrice en faveur de son comptable Stern.


L'acte II consacre la tyrannie nouvelle, celle du commandant Amon Goethe, Untersturmfürer et nouveau responsable SS de la région. C'est avec lui qu'il faudra faire désormais, tâche plutôt ardue pour Schindler. Les purges de Goethe exacerbent l'horreur et l'arbitraire. Mais c'est un profiteur, et Schindler réussit à le convaincre de la nécessité de la DEF : c'est bien à ce prix que ce dernier sauve ses „travailleurs qualifiés“ des exactions nazies : mais à titre purement économique, Schindler n'ayant que faire de l'humaitaire. Il refuse à une polonaise d'engager ses parents à titre social, leurs faux papiers et manque de qualification représentant un danger. Mais Schindler s'est rendu compte, progressivement - et justement du fait de Goethe, du problème de la barbarie croissante et quotidienne.

L'acte se termine par l'engagement des deux parents polonais : Schindler a amorcé le virage vers la philanthropie !


L'acte III consacre tout le travail de Schindler à influencer et corrompre la SS, notamment A.Goethe, pour développer son affaire tout en en gardant et protégeant ses travailleurs qualifiés. Son intention est désormais double, affairiste et philanthropique. Il s'est lié à son personnel. Il tente, sans grand succès de modérer les ardeurs des SS avec la philosophie du pouvoir. Mais les choses se précipitent, la solution finale est envisagée et la région doit être évacuée : pour la Tchécoslovaquie et … Auschwitz ! Schindler, plus riche que jamais, pourrait bien arrêter son affaire ici.

L'acte se finit par la saisie typographique de la fameuse liste de S. (850 noms), par les négociations pour acheter et garder ses propres ouvriers. C'est à grands coups de pots de vins qu'il parvient à transporter son affaire en Tchécolovaquie. La légende Saint Schindler prend forme !


L'acte IV consacre le sauvetage des 850 vies (et de leurs descendances !). Mais la tâche reste encore ardue, un sauvetage de ses ouvrières transportées à Auschwitz étant encore nécessaire. Puis la DEF réussit à saboter sa propre production de guerre, et la rédition oblige Schindler à partir, avec la gratitude de ses 850 employés, 850 vies extraites de la Shoah.

Conclusion personnelle :

Les œuvres en quatre actes sont là pour nous rappeler à la tragédie antique. Ici on a un rayon d'humanité qui perce le fond de tragédie ; de même que la couleur perce le noir et blanc, comme un rayon d'espoir, voire un remake de l'arche de Noé : l'aube d'une humanité nouvelle.

JB - 2011

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Auteur

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cesarius

30-10-2014

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La liste de Schindler appartient au recueil mes ciné-textes

 

Critique de Film, Théatre, série... terminée ! Merci à cesarius.

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