Express Road - Partage et Divers

Traversée du désert

7 mois nets en jachère

J’ai vu

Des rêves et des échecs

Essuyés d’un simple revers

Mordu mes lèvres

Rongé des peurs

Senti du vide

Tourné trop d’pages

Pour toujours écrire une histoire

Qui soit plus belle qu’au départ

J’ai pris des murs et de la peine

A terrer mes « gris » sous mes pieds

Moulé mes craintes dans du papier

Soupiré fables et chimères

Aux creux des grains hétéroclites

De mon cher cahier de brouillon

Jeté d’amples dissertations

Et de démos par A+B

Rédigées avec plus grand soin

Par d’affreux mensonges entêtés

J’ai lu

Des passages dyslexiques

Dans le book de mes émotions

Des titres, du genre

- « Cloche fêlée » -

Tournant en boucle leur chanson

Peut-être un  beug dans la playlist

Fantaisiste de ma vie

J’ai eu

L’impression d’être, de m’retrouver

Quand parfois j’perdais la raison

Existence par intermittence

P’tites morts en interférence

C’est l’phénomène d’la diffraction

D’la « dys/fraction » d’une lueur faible

Qui n’a pas encore tout appris

Et qui ne peut pas briller seule

Car, je l’affirme

J’brille en équipe

J’suis qu’un reflet

J’n’ai aucune gloire à tirer

Ma team du Ciel

Qui s’rais-je, sans elle ?

Sans ce trio que j’ai choisi

Qu’est Dieu, Jésus, le Saint Esprit…

Au Seigneur, j’ai donné mon coeur

Quitte à c’que d’autres

Crachent sur lui

Et Lui, par la même occasion.

L’amour qu’il donne

Est ma raison

Ce qui résonne

Au plus profond

Et c’est cet amour qui me tient

Me soutient, me maintient

Détient

Toute la puissance de la vie

(A mon humble avis, réfléchi)

Alors ces galères endurées

Ces épreuves qui m’ont tenu tête

L’incompréhension qui accable

La frustration à n’pas être stable

Et forte, en tout lieu et tout temps

Sont pour moi richesses,

Finalement :

Mon code de route est différent

Et dans les vallées ombragées

Je roule, exclusivement

En Conduite Accompagnée

La force de mon Roc

Fait ma joie

Quand on la vole autour de moi

Les épreuves deviennent terreau

Pour mettre au défi cette foi
Dessiner des ciels nouveaux

Aaah , dear Lord… ! MERCI

Tu aimes mais ne comptes pas

Ni les chutes, ni les crasses

Ni les bonnes œuvres ou prouesses

Car ta voiture carbure

A la Grâce, 100% pure

Ton amour, Tes cadeaux

N’ont pas à se mériter :

Ils sont là, simplement

Plein ton cœur et plein tes mains !

Tu es mon plus beau délire

Tant pis si je passe pour folle

Je te vois à l’œuvre en moi

Chez moi, autour de moi

Tu m’environnes de ta Paix

J’ai juste envie de le crier

J’ai juste envie qu’on soit curieux

Qu’on s’dise « mais qui est donc ce Dieu ? »

Qu’on te connaisse de l’intérieur

Que tu fortifies les lueurs

Que je vois en chacun de nous.

Tu places des sourires dans mes failles

Que j’perde ou gagne la bataille

Tu es fidèle comme aucun homme

Effaces mes « gris » par ta gomme

Mon cœur s’emballe quand tu t’en mêles

Je cours le risque qu’on me flagelle

De réflexions cassantes..

Mais j’n’ai plus peur.. j’le cours tout l’temps

C’est une vie à double-tranchant

Que j’ai choisi consciemment

Maintenant

Cap sur la Rentrée

Retour sur front de pied ferme

Après les retours à ma Source.

C’est ici que j’viendrai puiser

La force de gravir ma marche

Quand je ne vois plus l’escalier

J’prépare l’terrain, je me connais

Alors je forge, à coups du cœur

L’épée-reflet de bouts d’vécu.

Comme un soldat d’amour têtu

J’m’engage sur les sentiers battus

Par le désespoir et la crainte,

L’auto-sous-estime outrancière

Le défaitisme, la confusion

Et autres obus chronophages

Pour racheter les flammes éteintes

Les demi-vies tenues en cage ;

Ces flammes, les miennes et celles des autres

Un soldat n’vit pas qu’à son compte

Et sans l’Amour que Tu me donnes

Je rendrais l’âme

Avant les armes.

J’perdrais le sens de tous mes sens,

Ta profondeur, Ton influence

Ma raison d’être, ma direction.

C’est à c’point grave que j’dépends d’Lui

C’est à c’point grave que j’kiffe la vie
J’veux me tenir à bout portant

Des espérances à bout de souffle

J’exprime mon Express sans contrôle
Expressing the voice of my soul
Cœur lourd de bulles comprimées

Je laisse le flow iris couler…

C’est l’propre de ma pathologie

Celle d’aimer
Comme c’ n’est pas permis

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