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Autobiographie : II - ma seconde... - Partage et Divers

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Mon autobiographie

Autobiographie : II - ma seconde jeunesse.

Chers amis, bonjour ! Vous m'avez réclamé un second épisode autobiographique. Alors j'en ai pondu un. Comme je ne lui trouvais pas de nom, je l'ai intitulé très originalement : ma seconde jeunesse. Elle est plus difficile que la première, certes, mais moins compliquée. La voici. Générique !

Après les sommets célestes vient souvent la chute sans parachute. De Luft het ken Bälike, dit-on en Alsace-Moselle. On s'en relève sûrement mais lentement.

Ainsi, l'année suivante (1) va être bien plus dure, comme après un faux départ, ou comme si j'étais tombé brusquement de mon nuage vaporeux. Et c'est là que je vais connaître mes premières années noires. Séverine ma Storich me plaque subitement, la maîtrise ne m'inspire plus, le conservatoire n'est plus une étude insouciante (la curiosité d'apprendre ne suffit pas !) et j'ai mes problèmes avec le sommeil (hypersomnies, compliquées par des phases d'insomnie et par l' hypopnée).

Je stoppe les études afin de financer celles-ci (très logique mais c'est comme ça), et pour faire autre-chose aussi. Je gagne pas mal d'argent – et d'avantages, manque l'occasion de m'insérer – j'ai pas mal de propositions à ce sujet (industrie, administration, social).

Mais je choisis de reprendre le conservatoire, à 29 ans, décroche mon DEM en 2002 après 4 années intenses. Outre l'écriture, ma thèse d'histoire traite de la dramatique à numéros chez Verdi, où je développe les germes d'un concept que je baptiserai ... le feedback ! Autre germe, celle de l'idée d'être documentaliste : elle grandit dans mon cerveau, lentement mais certainement, j'en parle avec un professeur, une collègue... Ce sont des années actives, où je me donne au théâtre, au cinéma (pour Frank – pote réalisateur), à la composition musicale, à l'écriture « pseudo » scénaristique ou aux textes. J'envisage aussi d'être intervenant musical, et prépare à Sélestat le concours d'entrée au CFMI (2). Étant recalé – à ma surprise, je pars à l'IUT Robert Schuman : optique agent de documentation et gestion de l'information.

La formation iutesque est intéressante, je pense que c'est mon dada. Mais elle est dure, 40 matières, un rythme élevé, et mes putain de problèmes d' hypersomnie se réveillent formant un véritable boulet quotidien. J'obtiendrai mon DUT (octobre 2004) tant bien que mal, et en prime la reconnaissance cotorep ! C'est en 2004 que je fais ma formation en bibliothèque, à la Bibliothèque des Musées de Strasbourg (BDMS), pour le compte du DUT en question. Je me prends de passion pour le catalogage, pour les périodiques d'art et d'histoire, pour les biographies d'artistes. Le lieu est idéal, les collègues sont paradisiaques, le travail intéressant et cool. Mais hélas il n'y a pas d'embauche.

Frank le cinéaste-caméraman et Charles son premier ministre me relancent alors sur un projet de court-métrage, l' « illusion masquée » inspiré de « la fille du boulanger », légende alsacienne et conte merveilleux. On a déjà travaillé sur le scénario, la musique, les repérages, le casting, avant l' IUT : en fait Frank me relance déjà en octobre 2003, me demandant d'écrire une chanson pour Aurélie – la protagoniste, rôle pour la belle Carine – en guise de générique final, sur le poème de Charles – directeur artistique et spécialiste-conférencier du cinéma (3). Je m'attèle immédiatement à la tâche, écris la mélodie en une seule nuit et l'arrangement ... en une année complète (tout ça pour les beaux yeux de Carine (4)) ! Le tournage aura lieu peu de temps après, alors que je découvre la bibliothèque (février 2004). Le travail du montage est plus long et, l'année universitaire terminée, je finis la musique et sa programmation. Je suis passionné tant je suis friand de mythes, contes, légendes, du symbole allégorique, de la métaphore, de l'image poétique. Le film est sorti officiellement en octobre 2004. Belle expérience, couverte de gloire pour tout le monde. Mais la vie continue.

J'entame dès lors une première période de chômage, je fais deux bilans de compétences, vise (surtout sur conseils) avant tout le monde privé – les concours, à ce moment, ne m'intéressent que peu ou prou. Le temps va des fois très vite, on se retrouve déjà au printemps 2007, où j'achève mon bilan chez Savoir ou Compétences. Armelle est ma conseillère, superbe petite bonne femme, sans doute plus jeune et plus maligne que moi, et qui m'intéresse bien – évidemment la vie serait trop simple sans ce genre d'événements. Mais je ne suis pas James Bond, la séduction n'est pas vraiment mon fort. Cette chère conseillère-Armelle prend le soin de me téléphoner – me tirant du lit – pour que j'aille chercher l'annonce de ma vie : la bnu cherche un catalogueur de périodiques pour le sudoc ! Je ne me fais pas prier, cours à l'anpe, réponds sur le champ me disant naïvement : premier arrivé, premier servi. Pas si dodeuleu que ça puisque je suis contacté par Paulette (alors responsable du sudoc PS à Strasbourg) trois jours plus tard. Premier entretien, à Joffre à la DSI avec Paulette et Catherine (S., la directrice). Cette dernière me propose, en fin d'entretien, un « second vœu » : travailler pour le cadist des sciences religieuses, que dirige son époux (Franck S.) et traiter le fonds franciscain. Un poste qu'une certaine Joëlle (5) vient de délaisser, pour s'enfuir à la rétro-conversion. Adjugé, j'avoue préférer le second vœu. Mais Catherine a l'air contrariée. Bon.

En attendant il s'agit déjà d'être embauché. Je poursuis mes candidatures, selon les plans indiqués par cette chère Armelle. Deux mois passent, rien. Il faut déjà penser à la rentrée de septembre.

Mais vient le mois d'août 2007, un mois comme les autres mais pas comme les autres. Après le contact sudoc PS, nouveau coup de fil qui me sort de ma torpeur : ledit Franck (S.) chef du cadist me propose le poste pour les franciscains (6), un cae sur le poste de Joëlle. Moins d'une semaine après, alors que je passe la médecine du travail, le CFA d' Eschau m'appelle pour me proposer le même type de cae, pour une offre qui m'intéressait bien. Et, un peu comme la cavalerie qui pointe après la bataille, l'Opéra du Rhin m'offre un poste d'assistant de bibliothèque... quatre propositions en l'espace de 10 jours, disons de deux semaines. Alors qu'il n'y avait rien pendant quatre ans, même pas un entretien ! Faut le faire. Mais j'ai la certitude d'avoir fait le bon choix, tant pis pour les autres et surtout... tant pis pour moi (7).

Ainsi s'achève ma « seconde jeunesse », à 38 ans, et l'insouciance est revenue, idem pour la sérénité. Alors que votre narrateur-protagoniste semble retrouver les sommets, après 11 ans de montée sans rappel, de reconstruction laborieuse, de bataille intellectuelle et psychologique, va-t-il y avoir une autre chute ? Tandis que j'intègre la deuxième bibliothèque française du monde, la réussite, la gloire professionnelle et sociale m'attend-elle enfin ? Seul l'épisode suivant répondra à ces innombrables interrogations.

JB - 2013

Petites notes :

(1) 1996-1997, de l'ère chrétienne

(2) Centre de Formation des Musiciens Intervenants

(3) Et spécialiste du cinéma italien, russe et allemand

(4) C'est elle qui, à l'origine, devait interpréter la chanson

(5) Voir « OFM » dans mes Mémoires bnuesques

(6) Ibidem, voir « de la bdms à la bnu » - Mes mémoires bnuesques

(7) À ce jour d'écriture, 2013, revue en mars 2014, aucune autre proposition

épisode 3 (suite) :

http://www.de-plume-en-plume.fr/histoire/autobiographie-iii-ma-troisieme-jeunesse


23-09-2016 ProtectionPublication certifiée par DPP

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