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Arrête ces cochonneries ! - Tranche de Vie

Tranche de Vie "Arrête ces cochonneries !" est une tranche de vie mise en ligne par "Ancolies"..

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Arrête ces cochonneries !

Ben mon vieux, quelle histoire !

D’abord je me suis réveillé à 6h pour aller pisser. Impossible de trouver ni lumières ni salle de bain. J’avais totalement perdu tout sens de l’espace.

J’ai bien mis un quart d’heure à tâtonner les murs jusque, victoire, trouver un interrupteur.

Un autre problème s’est posé alors. Une copine venue de Paris et sa fille devaient dormir chez moi cette nuit-là. J’ai fait 36 fois le tour de mon minuscule T2 toulousain sans les trouver. Où étaient-elles donc passées ? J’ai tenté de me rappeler ce que nous avions fait tous les 3 la veille au soir, dîner au restau ou chez moi. Mystère et trou noir.

La tête en pleine confusion, je suis alors retourné me coucher.

Vous qu’êtes intelligents, vous aurez déjà sûrement compris que l’histoire de la copine et de sa fille n’était qu’un rêve, auquel réveillé je croyais dur comme fer.

Je me suis donc recouché et j’ai de nouveau rêvé. Là j’étais dans une chambre d’hôtel à Marseille, où je devais enregistrer de nouvelles chansons dans un studio.

Je me suis réveillé brutalement à 9h30. Persuadé d’être à Marseille et super à la bourre pour le studio où ils devaient tous m’attendre pour enregistrer. Très agité je me suis habillé en quatrième  vitesse, j’ai attrapé mon portable, ma cigarette électronique et mon portefeuille et j’ai cherché dans la précipitation la clé de la chambre d’hôtel. En vain. J’ai alors pensé que l’hôtelier avait un double et je suis sorti en claquant la porte derrière moi pour aller la lui demander.

C’est alors que je me suis aperçu que j’étais chez moi, à Toulouse, dans mon escalier, et que je venais de m’enfermer à l’extérieur sans moyen de réintégrer mon appart.

De plus en plus agité (je croyais toujours que les autres m’attendaient au studio), j’ai foncé chercher le gardien de la cité, espérant qu’il ait un double des clés de chez moi. Chance je l’ai trouvé, malchance il n’en avait pas. Il a alors fallu appeler un serrurier qui, rechance, a réussi à ouvrir ma porte sans avoir besoin de la casser. Il a posé une nouvelle serrure et le tour était joué (sauf la facture bien réelle celle-là).

Moralité : si ce type d’expérience vous tente, je ne saurais trop vous conseiller d’utiliser des neuroleptiques pour dormir.

Je sais ce que vous allez me dire.

 

 

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Ancolies

24-08-2013

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Arrête ces cochonneries ! appartient au recueil Nouvelles d'une vie

 

Tranche de Vie terminée ! Merci à Ancolies.

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