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Soleil d'août - Commentaires

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Jean-Michel Joubert

Jean-Michel Joubert Le 14-08-2018 à 21:50

j'ai beaucoup aimé ce début, ambiance bien campée. une seule chose m'a (un peu gêné) "Rolando" et "Vianella " sonnent plus italiens que portugais, mais c'est juste un détail.

Hika

Hika Le 07-12-2017 à 20:52

J'ai porté autant d'attention au roman qu'à l'auteur, car c'est comment l'auteur a travaillé et mûri le résultat qui m'alerte et me plaît, jusqu'à son écriture , à mon sens réussie, sans être " critique" littéraire ", croyez-moi. J'espère qu'à vous répondre , cela fera deux points en plus de ma part, mais je ne sais pas comment fonctionnent au juste," les pouces, les points et les pertinents". Merci de votre réponse d'auteur, Joaquim. Hika .( moi, j'aimerais que vous lisiez Phoebe)

J.L.Miranda

J.L.Miranda Le 07-12-2017 à 18:44

Bonsoir, Hika. Vous êtes une lectrice exigeante, et c'est très bien. L'analyse d'un roman est l'affaire des critiques littéraires, rompus à ce genre d'exercice. Moi, en tant qu'auteur, j'ai écrit et récrit l'ébauche de "Soleil d'août" après la tragédie dont j'ai été témoin. Puis je l'ai mis dans un tiroir. De temps à autre, je le relisais en raturant et en rajoutant des choses qui avaient mûri entre-temps dans mon esprit. Je me suis mis dans la peau de Rolando, ses angoisses, ses souffrances, ses interrogations et ses espoirs sont les miens. L'essentiel du roman est le regard qu'il porte sur les gens, l'amour, le monde et la difficulté de vivre quand la nature accable les humains. Merci de l'intérêt que vous avez porté à mon roman. Amitiés.

Hika

Hika Le 04-12-2017 à 17:36

Ne vous méprenez pas, c'est la genèse, le substrat d'un écrit organisé que j'interroge ici. Un roman n'est pas mince affaire... pas plHs que d'autres formes d'ailleurs, mais en prose, ce n'est pas si facile que cela et rien moins qu'une réflexion sur soi, aussi, un message que l'on se donne. Hika

Hika

Hika Le 04-12-2017 à 17:11

Ce serait quoi le reste "de l'essentiel du roman"? Un lecteur ne fait que se projeter. Qu'en dit l'auteur? Vous répondrez ? Mes amitiés . Hika.

J.L.Miranda

J.L.Miranda Le 04-12-2017 à 16:59

Bonjour, Hika. Vous avez saisi l'essentiel du roman. Cela montre que vous l'avez lu avec attention. Je vous en sais gré. Il s'agit en effet d'un récit réaliste. J'ai vécu de l'intérieur la tragédie d'août 2003; je suis allergique aux acariens, donc sujet à des crises d'asthme; de plus, bien que je vive en France depuis quarante ans, je suis toujours immigré dans l'âme. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour écrire un texte réaliste, palpitant, dans une dimension espace-temps courte, bien délimitée. Mes amitiés. Joaquim

Hika

Hika Le 03-12-2017 à 12:29

Cette marche dans un Paris caniculaire, à la recherche d'une femme -et de ses propres papiers , de son identité- permet une plongée réaliste dans la nature humaine; traîtrise, indifférence, émotions égoïstes, des observateurs lucides mais cyniques et peu généreux. Il y a de quoi étouffer! Sauvé trois fois quand même, heureusement, quelles qu'en soient les raisons.. . Je craignais une fin noire pour Orlando, vivant mais seul., ou mourant à petit feu s'il rentrait chez lui., lui qui veut découvrir et se découvrir. Happy end; amour( re)trouvé et réciproque. ( il y a vraiment deux femmes? je me le suis demandé ). Cette construction de l'ensemble où s'imbriquent les séquences, narration , description dont certaines tiennent à de s formules frappantes,souvenirs, est réussie aussi. Des passages franchement drôles, inoubliable déguisement du prince charmant répondant aux désirs de sa dame, dans les coulisses de ce vaste théâtre et cette ville-vie" en état d'urgence". Merci. Hika( quelquefois, j'ai pensé à La Peste de Camus...tous ces morts au frigo et ces vivants qui se débattent).

J.L.Miranda

J.L.Miranda Le 11-11-2017 à 18:36

Bonsoir Kindaichi H. L'impression de précipitation de Rolando traduit sa hâte de se rendre à Paris où il espère rencontrer une jeune femme qu'il a perdu de vue. Le lecteur de ce roman doit garder à l'esprit l'atmosphère irrespirable de Paris, pendant la première quinzaine d'août. La canicule et la pollution altéraient le fonctionnement normal du cerveau de certaines personnes. J'ai vécu cette période moi-même et j'en ai souffert. Plusieurs passages du roman, apparemment superflues, se destinent à illustrer ce phénomène. Lisez la suite, vous serez sans doute encore surpris. Merci de votre commentaire. Amitiés.

Kindaichi.H

Kindaichi.H Le 10-11-2017 à 0:05

Bonjour, je viens juste de lire le premier chapitre de votre roman qui à l'air bien originale ! Je ne me souviens pas avoir déjà lu une histoire vécu par un immigré, les descriptions sont bien garnies et c'est plaisant. Cela dit début du récit m'a parut un peu précipité mais c'est souvent la partie la plus difficile, après la scène à table le rythme m'a semblé redevenir normal. Le personnage principale à l'air d'un brave homme mais il me faut continuer un peu( ce que je ferai ) pour avoir une idée plus poussée. PS: Vous avez oubliez un mot à un moment du chapitre 1, par contre je ne saurais plus vous dire à quel ligne.

J.L.Miranda

J.L.Miranda Le 10-10-2017 à 16:19

Bonjour, Gilles. Vous avez pris le temps de commenter le premier chapitre de mon roman. Vous y avez discerné une influence "classique". Cela montre que vous l'avez lu avec l'attention du professeur lisant une copie qu'il doit noter. De plus, vous me semblez sincère, ce qui rend votre commentaire d'autant plus intéressant. Après avoir souligné les qualités du récit, vous n'hésitez pas à noter une maladresse. Je vous en remercie. Il n'y a pas de texte parfait à tous les points de vue; s'il a des qualités qu'il convient de reconnaître, il a aussi des imperfections qu'on se doit de signaler avec bienveillance, comme vous l'avez fait. C'est rendre service à l'auteur, à mon avis. Les commentaires qui se veulent positifs, quelles que soient les faiblesses du texte, est un échange de bons procédés qui ne profite à personne. Mais revenons à la maladresse. La réplique de Luisa est maladroite du point de vue logique, j'en conviens. Mais, si l'on tient compte de la canicule qui l'accable et de l'énervement dû à l'attitude de son mari, elle me semble plausible. Enfin, disons que c'est le genre de réplique qui échappe à votre contrôle et que vous regrettez après coup. Merci de votre commentaire. Amitiés.

J.L.Miranda

J.L.Miranda Le 10-10-2017 à 14:53

Bonjour, Juliette. La vague de chaleur qui a frappé la France, en août 2003, a duré quinze jours environ. J'en ai enduré les conséquences désastreuses. Je suis asthmatique. L'histoire, qui a pour théâtre les bords de la Seine, se déroule dans l'espace de vingt-quatre haures. Le rythme soutenu donne de l'intensité au récit, la succession de notations inquiétantes le rend haletant. J'ai voulu faire sentir au lecteur l'horreur de l'hécatombe qui a endeuillé la France. En lisant votre commentaire, je m'aperçois que j'ai atteint mon but. Je vous en remercie. Amitiés.

Juliette L

Juliette L Le 07-10-2017 à 21:15

J'aime dans ce roman : ce rythme entraînant, impossible d'y résister ; cette problématique de l'immigration vécue par ce personnage dont nous suivons l'histoire intime et qui devient ainsi plus compréhensible ; enfin, cette écriture devenant par moment pure poésie, lorsqu'elle décrit l'amour ou le soleil ardent frappant sur notre terre!

GillesP

GillesP Le 07-10-2017 à 8:43

Je viens de lire le premier chapitre de votre roman et j'en ai apprécié l'atmosphère, ainsi que l'écriture. Je n'ai pas le temps pour l'instant de lire la suite, mais ce début m'a intéressé, car vous campez la situation de fort belle manière. J'ai bien aimé le style, que je qualifierais de "classique", en ayant bien à l'esprit que cet adjectif peut signifier bien des choses différentes, mais il ne m'en vient pas un autre pour le moment. Ce que je veux dire par là, c'est que vous écrivez en respectant scrupuleusement les règles et les codes des romans réalistes du XIXe siècle: l'alternance narration/description, l'usage du passé simple, la présentation des personnages, le respect de la syntaxe correcte écrite, etc. Ce que j'aime bien, dans cette écriture, c'est que vous n'essayez pas d'en faire trop, de jouer sur l'esbroufe.
Il y a un passage qui m'a surpris, et que je trouve un peu maladroit: c'est celui où Luisa, énervée contre Rolando car il lui dit qu'il doit se rendre à Paris, lui répond: "il vaut mieux que tu loges sur place, ça te fera faire des économies". Est-ce ironique? Dans ce cas, il manque à mon avis quelque chose pour le signaler au lecteur. Si ce n'est pas ironique, cela me semble malvenu, puisqu'à ce moment elle le soupçonne d'avoir une maîtresse: elle ne va quand même pas lui conseiller de prendre une chambre d'hôtel, ce qui lui faciliterait la tâche...
Je lirai la suite plus tard...  GillesP

J.L.Miranda

J.L.Miranda Le 11-09-2017 à 14:32

Vous résumez le livre mieux que je ne l'aurais fait. Je me dis même que votre commentaire ferait un excellent quart de couverture, si je décidais de publier "Soleil d'août" en epub. J'ai vécu de l'intérieur la tragédie de Paris en août 2003; j'ai senti sur la peau l'atmosphère enflammée; j'ai éprouvé la difficulté de respirer l'air brûlant, épaissi par des gaz délétères; j'ai suivi de près le ballet des ambulances, les hôpitaux débordés, l'odeur de mort dans les escaliers, les camions frigorifiques remplis de cadavres... D'où la tension perceptible, le rythme haletant du récit. Merci, Soulyne. A bientôt. Amitiés.

Soulyne  MacAdam

Le 10-09-2017 à 21:10

Bonsoir Joaquim. J'ai suivi avec passion les tribulations de ce pauvre Rolando qui a le don de rencontrer tout un tas de lascars et de gens infréquentables. J'ai bien aimé la succession de ces séquences qui nous emmènent dans les rues de Paris, entre métropolitain et faubourgs populeux, au gré des aventures d'un Rolando qui a tendance à trop jouer avec le feu. C'est un garçon assez compliqué qui n'est jamais à l'abri de mauvaises rencontres. Je ne m'attendais pas forcément à ce que Sabrina prenne autant de place dans cette histoire mais si. Il est irrésistiblement attiré par cette femme au péril de sa vie conjugale et familiale. Cette relation le conduit à tous les excès. Il prend des risques pour la voir et est exposé au maître-chanteur Bébel qui le suit à la trace. J'ai bien aimé l'atmosphère générale de ce roman, son climat caniculaire presque pré apocalyptique qui le rend inquiétant. Le personnage principal est bien contouré tout comme les personnages secondaires sont bien mis en relief. On se demande toujours si Rolando tombera oui ou non entre les griffes d'un nouvel escroc. Il y a donc une certaine dose de suspens également. Le tout est très bien écrit, on a envie d'en savoir plus à chaque fin de page, l'intérêt du lecteur est bien mobilisé.
Bravo et merci pour ce partage enthousiasmant.
Amitiés. Soulyne

J.L.Miranda

J.L.Miranda Le 07-09-2017 à 15:32

Je vous remercie de votre commentaire, bien que je ne soit pas du tout d'accord avec votre critique. Vous n'avez pas aimez mon roman parce que ce n'est pas votre genre, comme la science-fiction n'est pas le mien. J'ai essayé de lire "Croisière sans escale" de Brian Aldiss, je ne suis pas allé au-delà du premier chapitre. Pas étonnant. J'ai nourri mon imagination au contact des classiques (Stendhal, Flaubert, Zola, Maupassant... Au fil des premières pages, vous avez imaginé la suite; puis l'épilogue, naturellement, et comme ils ne correspondaient pas à votre attente, vous avez été déçue. Ce livre m'a été inspiré par mon expérience vécue, je n'ai fait appel à mon imagination que pour romancer l'histoire. Pourquoi imaginer un rôle plus long pour le prédicateur de Notre-Dame? Tout comme les automobilistes de la rue de Rivoli, il était là juste pour illustrer l'atmosphère caniculaire qui altérait la cervelle des gens. Rien d'autre. Pourquoi la fin ne vous plaît-elle pas? Vous attendiez-vous à voir mon personnage mourir la gueule grande ouverte? Décidément, en littérature, on n'a pas les mêmes valeurs. Enfin, le projet du roman ne vous a pas plu. Je suis mauvais architecte, j'aime écrire sans plan, une boussole me suffit.

Isacani

Isacani Le 06-09-2017 à 20:26

Pour ma part, j'ai lu avec beaucoup de plaisir et d'intérêt jusqu'au suicide compris, et continué ensuite jusqu'au bout parce que l'écriture est entraînante et que je voulais voir où vous vouliez en venir, tout en étant moins convaincue (des longueurs, une intrigue qui cesse d'évoluer...). Mais j'avoue que je suis déçue par la fin, et d'abord, par le simple fait qu'il y ait une fin à ce stade. Je pensais que vous étiez en train de camper des personnages qui allaient avoir un rôle par la suite (par exemple, le bateleur des jardins de l'archevêché qui tel quel n'apporte rien) et surtout, que l'ensemble du roman raconterait une évolution de votre héros, un moment de crise et de prise de conscience précipités par le vrai danger physique que lui fait courir la canicule. Il n'est pas habituel de ma part de faire des commentaires négatifs; si je vous écris celui-là (non sans avoir hésité), c'est parce que mon appréciation n'est pas que négative : j'ai été frappée par les qualités d'écriture et le plaisir que j'ai pris à la lecture du début est réel. Ce qui manque à mon goût est de l'ordre de la construction de l'intrigue et du projet du roman.

J.L.Miranda

J.L.Miranda Le 09-08-2017 à 15:51

Merci de votre commentaire, Benadel. Votre plaisir à me lire est la meilleure récompense que je puisse espérer.

Benadel

Benadel Le 09-08-2017 à 13:42

Un roman haletant que j'ai grand plaisir à lire. Vous alliez avec une saveur poétique'une saga nous menant de rebondissements en rebondissements. Et, qu'elle surprenante chute ! Et félicitations pour ces personnages savamment typés !