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Textes, Poèmes en prose en ligne - Bibliothèque

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Parcourir Texte Pluriel singuliers

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Pluriel singuliers je t’envoie cette lettre pour te dire que je t’aime, nous nous sommes trouvés au milieu de la foule , qu’un regard a suffi, que tes façons me plaisent, que nous embarquons à deux sur un vaisseau d’amour et de tendresse, pour long et beau parcours. J’aime que tu me dises je t’aime, redis-le, refais-le, tu le prouves chaque jour, et même que je m’aime si tu m’aimes , je ferai de même, je ne suis rien sans toi, mon amour. Je t’envoie cette lettre pour préserver l' amour. Il c...
Parcourir Texte Circonspection

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Aujourd'hui est un joli mot (3/12) Combien sont-ils ? Soixante mille si l’on s’en tient à ceux qui font notre pain quotidien, de l’art de converser avec son prochain jusqu’à l’appréhension des mondes, qu’ils soient confidentiels, fantasmés ou savants. Dans une vie, à combien d’entre eux avons-nous recours, ne serait-ce qu’une fois, pour justement nommer tout ou son contraire, questionner, nuancer ? Si peu. Si peu de mots dits, tant par ignorance que par paresse. Ils sont petits, alambiqués, ...
Parcourir Texte Patrick et le silence

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A la recherche du silence Patrick éteignit son ordinateur, ce qu’il ne faisait que très rarement, le laissant connecté en permanence tel un immense filet tendu dans le ciel d’internet prêt à capturer les courriels et les flux comme s’il se fut agit d’oiseaux migrateurs porteurs dans leur bec électronique de messages vitaux. Sitôt après l’arrêt du dernier ventilateur de sa machine le silence apparut dans toute sa beauté nue, enfin démasqué de ce bruit permanent qui tapissait son espace sonore...
Parcourir Texte A vos portables !

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Qui n’a pas son smartphone ou son Iphone aujourd’hui ? Même les personnes âgées se résolvent maintenant à s’équiper de cet objet devenu indispensable, non pas tant pour eux que pour l’entourage qui insiste, souhaitant pouvoir joindre papa ou maman, papy ou mamie pour se n’importe où, pour voir un peu, même si c’est par écran interposé.
Parcourir Texte Phoenix

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Aujourd'hui est un joli mot (2/12) Trente ans déjà que Francis Fukuyama décrétait hâtivement la Fin de l’Histoire. Tout juste les derniers éboulis du Mur étaient-ils pelletés que notre prophète voyait l’heure arrivée de l’avènement d’une concorde mondiale où, pensait-il, le globe allait communier autour d’un bel et nouvel aujourd’hui ordonnancé par la démocratie et le marché (à moins que ce ne soit l’inverse). Tout le reste, les grands soirs, les gueules de bois, les diktats et autres évangi...
Parcourir Texte Lettre d’un apostat de la République

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10 Avril 2022, 22h30, Lorsque les brumes assombrissent un ciel voilé déjà par la noirceur des âmes putréfiées par les mycoses des Lumières, le feu et le sang sauront gré de ceux qui pensent et savent. La fin du chemin mène au paradis. Peut-être aux enfers ? Noires sont les pensées de celui qui voit, celui qui sent. Il brûle, il dort, il s’éteint, il meurt. Il se voit dans le ciel, dans les montagnes et les forêts il se voit dans ce lac ; dans cet abysse. J’y suis déjà, moi. Pourquoi ? L’immo...
Parcourir Texte Réminiscence

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Réminiscence Aujourd'hui est un joli mot (1/12) Ce n’est pas de l’avenir mais du passé que dépend notre bien-être au monde. Toutes ces choses amassées là, quelque part entre trachée et vésicule. Des mots et des visages, du rêve et du vide, l’étincelle et la cendre des jours. Au fil du temps, ce passé de tout et de rien tapisse notre intérieur, muette concrétion qu’un spéléologue de l’âme s’échinerait à décrypter pour, au final de l’affaire, rendre les armes en disant qu’ici git, ni plus ni m...
Parcourir Texte Qu'en est-il ? version 3

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Version 3 Qu'en est-il ? Il est tard, je sors du travail, monte dans ma voiture et part vers chez moi. Je traverse la fôrêt en roulant normalement. Les phares s'allument car l'obscurité est grandissante. Les arbres assombrissent encore cette effet d'obscurité. Je roule dans cette berline confortable sans me soucier de rien, sauf peut-être suis-je animé par le désir de rentrer à la maison. Je dois parcourir quelques kilomètres avant d'arriver or le fait de conduire est une transition bénéfiqu...
Parcourir Texte Arôme café...

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Arôme café.... L’odeur du café, la perspective du café à venir alors que le sommeil s’accompagne encore de quelques étoiles filantes dans un ciel translucide… L’arôme, tous les arômes, le grain de café moulu qui exhale son incomparable fragrance jusque dans ces moindres espaces où quelques paillettes de soleil viennent tourbillonner en spirales dorées, troublantes… Le silence, cette resp...
Parcourir Texte Qu'en est-il ? version 2

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Version 2 Qu'en est-il ? Il est tard, je sors du travail, monte dans ma voiture et part vers chez moi. Je traverse la fôrêt en roulant normalement. Les phares s'allument car l'obscurité est grandissante. Les arbres assombrissent encore cette effet d'obscurité. Je roule dans cette berline confortable sans me soucier de rien, sauf peut-être suis-je animé par le désir de rentrer à la maison. Je dois parcourir quelques kilomètres avant d'arriver or le fait de conduire est une transition bénéfiqu...
Parcourir Texte Un homme dans la nuit

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Dehors, un homme marche. Il fait noir, une fine pluie transperce l’éclat des feux du peu de voitures qui transpercent la ville. L’homme avance, inlassablement. Parfois il tousse, parfois encore il manque de glisser sur le pavé humide, mais il avance. Il s’arrête, au pied d’un immeuble semblable aux milles qu’il a déjà rencontré, puis semble pour la première fois observer ce qui l’entoure. Une cigarette Philip Morris accompagne sa pause. Peu après, la marche reprend. Au loin, une musique réso...
Parcourir Texte Qu'en est-il ? version 1

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 Version 1 Qu'en est-il ? Il est tard, je sors du travail, monte dans ma voiture et part vers chez moi. Je traverse la fôrêt en roulant normalement. Les phares s'allument car l'obscurité est grandissante. Les arbres assombrissent encore cette effet d'obscurité. Je roule dans cette berline confortable sans me soucier de rien, sauf peut-être suis-je animé par le désir de rentrer à la maison. Je dois parcourir quelques kilomètres avant d'arriver or le fait de conduire est une transition bénéfiqu...
Parcourir Texte Silence - My Lady Blue

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Nuit. Brume. Dans le silence de la nuit j’aperçois ton visage, je te regarde, tes mains entourent l’écorce de l’arbre blondit par la lune. Il fait sombre, la lune se repose sur son doux nuage barbe à papa, les arbres forment une contrée, les lucioles brillent telles un tombeau. Tu es si belle, tes cheveux forment un cœur dans le vent, ma dulcinée... je marche vers toi, j’ignore où je vais, tu es mon itinéraire, mon seul itinéraire... le ciel cour derrière moi, le temps s’arrête face à toi. Je...
Parcourir Texte Cataclysme

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A l'horizon se profile des silhouettes étranges, on dirait qu'il y en a une devant et les autres derrière, comme une armée dirigée par un seul Nous observons avec plusieurs personnes, ce phénomème qui se dirige vers nous C'est la chaude saison de l'été, pourtant on peut sentir le froid qui nous entoure; nos paroles sont accompagnées de vapeur d'eau qui se solidifie et tombe aussitôt à terre La nuée avance glaçant tout sur son passage létal. Le ciel s'assombrit et disparait derrière cette pert...
Parcourir Texte Luminéglises - suivi de Le trésor...

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✨ à même les cierges de paraffine blanche envisagés au pied de la jeune voyante les ors et les incarnadins angeliciels s'emperlaient de pleurs lents puisqu'ils n'auraient point connu cette consomption que prodigue l'enflammement paraboliste de tout un matin de vitrail ✨ au long des murs sur les bancs fauves les réfléchissements polychromes des paroles verrières conduits lentement de métamorphoses en métamorphoses au bûcher orant ✨ en leurs coupelles qui s'effleurent deux ignescentes lenteurs ...
Parcourir Texte Au tréfonds de la chambre...

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fleurs d'ambre et fleurs de vermeil s'entrelacent sur la vapeur bleue des voilages dans une telle distance du bouquet s'enfièvre l'imagier des corolles s'exalte le calligraphe des étamines parmi la cité bourdonneuse un hiatus en manière d'oiseau a dardé son ramage éveilleur des parfums d'altitude il traverse en vain appel la si mince aile de rose tout le demeurant du savon a mué l'essor en ce coquillage de verre que paillette un mica d'arc-en-ciel Au tréfonds de la chambre qui donne sur la co...
Parcourir Texte Madame X

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C'est pas une histoire d'amour mais des souvenirs à outrance Je suis la vie, ses contours et toutes ses nuances J'ai des remords depuis toujours, difficile d'en prendre conscience J'me remémore du haut d'ma tour nos petites confidences J'aurais voulu lâcher prise, me rapprocher de l'imparfait Trop souvent dans la maîtrise, il y a des choix que j'ai mal fait J'avais besoin d'être seul même si j'avoue que tu me hantes Je voyais la vie comme un Puzzle, tu valais plus que la pièce qui manque J'a...
Parcourir Texte Même les anges sont des fins

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Est-ce qu’un jour j’arrêterai d’écrire ? J’en ai eu, déjà, des périodes comme ça. Est-ce qu’un jour, à nouveau, les mots resteront bloqués, comme collés au fond de ma gorge, emmêlés dans les fils de vie que mes sanglots y ont détricotés. Est-ce qu’un jour cette envie d’écrire disparaîtra ? Puisque tout disparaît, tout s’efface, est-ce que même l’envie s’en va ? Est-ce qu’on se retrouve nez à nez avec soi, on sait pas ce qu’on fait là et même plus qui on est. On avance parce qu’il le faut, on...
Parcourir Texte Continuons !

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Ça fait déjà plus de 5 ans qu'ils sont colocataires, ils vivaient dans la même pièce si restreinte par la place prédominante que prenait alternativement chacun de ses derniers. Un soir autour d'un diner, une conversation animée fut entendue et remonta jusqu'au propriétaire qui ne pouvait plus de leur perpétuels conflits depuis qu'ils y ont emménagé chez lui. "Le cœur de la dispute" « Heureusement que j'existe » annonça le premier en enchaînant par « nul besoin de se présenter sans moi on n'a...
Parcourir Texte Confession à mon psychiatre

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Je suis d'origine Palestinienne né en 1954 à Beyrouth au Liban. Puis on a vécu en Côte d'Ivoire et au Maroc avant de retourner au Liban vers 1968 ou 1970 pour habiter à Jounieh, ville chrétienne. Les premières années ça allait. Bon élève, puis vint la période beatniks et hippies et j'ai commencé à fumer du haschisch. J'avais une grosse moto BMW du surplus militaire de 1945.
Parcourir Texte Journal de bord

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Lunae dies 2303 411 aasta Je viens d’arriver à Phavin, quel plaisir c’est de fouler à nouveaux la terre ferme après des mois en mers mes jambes n’en pouvaient plus et mon boutre aussi je crois bien qu’il est fichu, remarque vu les tempêtes et les tirs qu’on a essuyé je ne lui en veux pas, mais je compte bien le changer quand même il a fait son temps, mais je verrai ça demain pour le moment je dois me reposer. Je dors dans un vrai lit ce soir, enfin. Martis dies 2403 411 aasta J’ai vu avec un ...
Parcourir Texte Mon enfance à Abidjan

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Abidjan années '50 '60 Mes parents avaient été chassés de la Palestine à la fin de la guerre par les Juifs qui voulaient en faire leur patrie: Israël. D'abord ils avaient émigré au Liban dans des camps de réfugiés comme les tristement célèbres Sabra et Chatilla, puis, pour vivre en liberté, ils sont partis dans le nouvel El Dorado de l'époque: l'Afrique Occidentale, en l'occurrence la Côte d'Ivoire où tout le pays était en balbutiement de constructions modernes avec aussi le commerce à l'expo...
Parcourir Texte Paris sur ondes mortes

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À la manière de Carco, j'ai longtemps parcouru les rues de Paris, la nuit. Elles m'ensorcelaient. Des venelles autour de la Porte de Vanves jusqu'au sommet de la Butte Montmartre, je captais des signaux magnétiques, je remplissais ma cervelle d'images. Je buvais des alcools colorés et les paroles du rêve. Je visitais parfois des corps parfumés. Je rentrais, régénéré, enrichi, à la pointe du jour. Les saisons s'enchaînaient. La neige jaune et bleue me ravissait tout autant que les roses lueurs...
Parcourir Texte Inception

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Une petite fille chantait dans une ruelle noire de Karachi : « On rêvait d’oies sauvages qui engageaient le printemps sans nous opposer de résistance Et de grandes fenêtres ouvertes sur les mers septentrionales, telles une mémoire résiduelle, Je glissais sans contrôle sur le rebord du monde du dehors, fébrilement, elle était déjà là » Un enfant reprit le couplet en le modifiant « On rêvait de doigts sauvages qui enfantaient le printemps sans nous opposer de résistance Et de grand squats ouve...
Parcourir Texte Fragments - satire philosophique

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Le roman "1984" d'Orwell a eu un succès sans précédent malgré le fait qu'il ne s'agissait pas d'un crime ou d'une histoire d'amour mais d'un roman satirique. La satire est un type d'art qui est souvent rejeté non seulement par les critiques mais aussi par l'élite qui gouverne un pays. C'est précisément pour cette raison que le succès d'une œuvre satirique est une chose extraordinaire. Orwell lui-même est un auteur extraordinaire car il a osé faire connaître le vrai visage du système totalitai...