Textes courts en ligne - Bibliothèque

Texte court

Que n'ai-je longtemps tergiversé, hésité ! Mais fallait-il que cela reste secret de moi seul ? A vous qui êtes amoureux des mots fort bien choisis et agencés, je n'aurais de toute façon eu aucun mot d'excuse de ne pas pas vous le révéler. Combien de fois n'ai-je en effet parcouru le dictionnaire de la langue française à sa recherche, feuilletant inlassablement ses innombrables pages. Je savais qu'il était là, caché quelque part. Que de longues heures passées à parcourir les définitions pour ...

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Ce matin là, la lumière du soleil s'étendait sur l'horizon de la cité urbaine, un intense reflet sur les couleurs blanc sable pastels des lôtissements. il faisait frais et les feuilles jaunissaient au commencement de l'automne laissant la saison des baignades, des salades, des festivités et des premiers flirts, s'achever.

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Cette nuit-là, j’étais seul car mes parents étaient sortis, au cinéma. C’était la première fois que je me retrouvais à dormir seul, j’étais effrayé, blotti dans mon lit, sans bouger et à l’affut du moindre bruit. Je n’avais aucune raison d’avoir peur, il n’y avait que moi dans la maison, pourtant c’était cela qui m’effrayait, le fait que seule ma chambre soit occupée, par moi, ne pas entendre le bruit de la télévision à l’étage, ou les pas de mes parents dans le salon. J’ai essayé de me rass...

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"Alors on disait, que toi tu serais... pis moi, du coup, je faisais..." Alors on disait, on disait qu'on était deux, on disait qu'on était vieux. On imitait le père, la mère, la tente, on "faisait comme les grands". On était deux et c'était bien assez. On était nous et à nous deux, on était tout, tout un putain de monde. On avait 5, 6, 10 ans, et tout à coup "On disait", et on n'était plus les mêmes. Alors on disait, on disait le passé, le futur, on disait à travers les murs, à travers les a...

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Je ne savais plus ce que j’aimais ; ce que je voulais, désirais. Je n’avais, tout simplement plus goût à la vie, plus goût à rien. Mes journée se ressemblaient toutes. Jamais une seule différence, elles étaient toutes identiques, toutes semblables, toutes désastreuses et mornes. Je ne savais plus quoi faire à part, peut-être, me donner la mort ; il me semblait que c’était la seule solution, la seule issue possible. Mourir. Je ne savais plus aimer. Je ne savais plus vivre. Je pensais que mouri...

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Besoin d’aimer Dis-moi toi qui est un mammifère comme moi as-tu eu ta vie durant besoin d’aimer ? En dehors de leur instinct de reproduction, les gallinacés n’ont guère besoin d’amour ! Et vous les poissons, vos exigences semblent très limitées… Cette question mérite-t-elle d’être soulevée ? On dira que non et que la nature est ainsi. Ou bien que oui et des mots viendront pour en profondeur ne rien expliquer... En vérité cela m’importe peu. Malgré tout et simplement je vous livre cette hypoth...

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La rigueur et la Liberté Vous avez dit rigueur ? Mais elle vous enferme Dans un carcan d’axiomes, Vous obligeant bien trop souvent à vous limiter. Moi, je préfère la liberté et la volupté. Tout m’est permis, rien ne m’est interdit. Je peux créer à l’infini, Muni d’une imagination débordante. Mais ta liberté peut blesser, Empêcher autrui de s’épanouir, Pour te laisser passer et vivre ta propre vie. Elle aussi, a ses limites, ne crois-tu pas ? Pourquoi s’occuper des autres ? Mon bonheur et mes ...

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La chaleur est intense. Le soleil à son zénith. Je fais l’objet de tous les soins possibles dans ce milieu modeste auquel j’appartiens. On me protège du chaud comme du froid, du mieux qu’on peut… A la charge de grand-mère en ce moment le plus chaud d’une très chaude journée d’été et derrière des volets presque clos et une fenêtre discrètement entrebâillée il ne me faut pas transpirer. Elle sait le risque d’un refroidissement que la sueur mal contrôlée peut provoquer. La hantise de la phtisie ...

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et depuis que tu es là je suis libre enfin et je suis heureux de rentrer tous les jours et pourtant je pensais que ça n’arriverai jamais car comme tu le sais je suis instable et me lasse très vite aussi vite que c’est arrivé et même que ça fait peur des fois et je menais une existence déséquilibrée et très intense souvent trop et je pensais qu'elle devait se boire au goulot cul-sec que sinon elle tarirait que la vie de couple canapé netflix tisane concombre bio trop peu pour moi j’étais fait...

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Neptune a perdu son invincible trident. Il l'a égaré dans un moment de folie, envouté par les chants des sirènes de la civilisation. Il n'a pu protéger les eaux limpides de son royaume. Dans les profondeurs, la noirceur y régna. C'est là que des créatures aux multiples tentacules se sont attaquées à la surface se nourrisant de poissons crédules. Alors nos dauphins salvateurs se mirent en tête de retrouver l'artéfact du dieu des mers. Partout autour du globe, ils ont sondé les fonds, là où pe...

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À chaque lever du soleil, Transpercée par la lumière Dont je ne ressens plus la chaleur Je suis seulement là, invisible. Elle, elle vit, elle respire, elle vole Elle ne me voit plus Elle m’ignore, elle me réduit au silence Elle court, elle se débat, elle stagne. Traverse les âges portant plusieurs visages Modeler par le temps et l’usure Pervertis et merveilleuse Elle est inconditionnelle Si seulement je pouvais la contrôler La prendre en main, Je le sais, c’est mal Ce ne serait pas lui laiss...

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Que la Terre est si belle, lorsque nous ne l’avons pas dénaturée. La Bolivie nous a accueillis, Si simplement que nous en sommes restés émerveillés. Les hommes et les femmes travaillaient la terre, sans aucune aide, La retournant à la main, la femme tirant, l’homme tenant la charrue. On battait le grain, laissant s’envolait les morceaux de paille. Les petites bergères nous saluaient, si émerveillées que l’on s’intéresse à elles. Tout était calme, seuls quelques oiseaux, venaient troubler not...

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Le pavillon du XVIIIème Je n’ose imaginer à quel point tu dois être déçu que Maurice ne soit pas venu, cet été, te retrouver dans ta "petite" demeure de St Raphael ; ce pavillon du XVIIIème auquel tu attaches tant de fierté et qui est la vitrine de ta réussite sociale. Je suis passé te voir afin de t’aider à réduire la frustration induite par l’absence de Maurice et tous ses beaux amis ; mais te sentant en proie à tant de rancœur et d’amertume, il m’apparût comme fatal d’abréger le séjour. Ap...

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Un peu d'histoire : Lors de la seconde guerre, Mussolini t Hitler se mirent d'accord pour l'invasion de Lla France. Mais les Italiens n'avaient pas les moyens et étaient déjà en Afrique. Hitler imposa à Mussolini de participer. Il fallait des morts pour que les Fascistes puissent revendiquer des territoires. Seul Menton fut saccagé, pour les autres forteresses françaises des Alpes, elles ne fut pas prises. Devant ce gachis, les promesses de grandeurs qu'il fallait retrouvées, on appela cette ...

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Pendons le masque de nos souffrances, Accrochons les habits de nos peines, Au crochet d’un jour morne ! Enfilons un costume de fête, Passons le manteau de l’insouciance, Sur nos larges et délicates épaules ! Octroyons-nous une plage de repos Autour d’une tablée conviviale ! La calembredaine côtoie la fredaine, Le rire gras oint les anicroches, Les vieilles histoires ressortant des tiroirs, On les saupoudre de hâbleries Pour épater la galerie. La foucade fait oublier la rebuffade Autour d’un ...

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L’eau de la baignoire s’écoule en un filet gazouillant. Les pétales de roses flottent encore sur ce qu’il reste de la mousse dans laquelle elle s’est vautrée, avant qu’ils ne collent au fond de la baignoire tels des nénuphars abandonnés refusant de quitter les lieux. Elle a ouvert la fenêtre pour libérer la vapeur aux notes épicées de la pièce carrelée de pavés roses.

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Lorsqu'au hasard pur ou non, vous rencontrez un homme et qu'ivresse vous gagne, à celle-ci, se joint l'euphorie. Alors entre vous et ce semblable, ivresse d'envie se fait. Ainsi, au naturel le plus extra, ivresse de vie se fait. Nous, la nature reprend ses droits et se fait en son nec le plus utra. Ivresse de sérénité, vous vous retrouvez en forêt inconnue. Vous avancez alors sur ce chemin tumultueux s'apparentant quelques fois à une lointaine jungle tant l'accès à l'arbre sacré est sinueux....

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T’avais de nouveaux souliers de cuir Qui brillaient comme de l’or Sous la lumière austère Sapé comme un ministre Tu avais l'air sinistre À faire pitie Pauvre Initie!!! Tu te tenais contre le mur Désinvolte tu tournes et virevoltes avec ton veston bleu marine Ton parfum plein les narines Et ton regard de braise j'allais me sentir à l'aise Me dire qu’il fallait que je me casse Que tout s'efface sans trace T’as ramassé tous les bagages Comme si tu voulais Que je parte en voyage Elle t’a séduit l...

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Elle le regarde, immobile, muette Tandis que lui, il se tient droit, fier Têtue, elle tente de percer son secret, Mais il se garde et se protège. Elle ne se sent étrangère, Dans ce monde plein de mystère Elle a peur de bouger, de le frôler, de le regarder, C’est un éléphant dans un magasin de porcelaine, Qui a peur d’une trompe imaginaire. Elle cherche encore sans trouver, Elle cherche encore sans s’arrêter , Tandis que lui, il se tait. Les murs ont des oreilles et entendent ses pensées, Ils ...

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Le voici, seul dans le froid de l’hiver Seul sur un toit des plus désert Dans le silence et le calme Et sur sa joue coule une larme C’est fini il a pris sa décision Celle qu’il n’a pas sus prendre sur ce pont Il a vécu toute sa vie dans le déni Rejeté, éloigné de ses amis A passer les nuits rêvant d’une femme dans ses bras Ou en regardant le font de sa vodka Depuis petit, le garçon différent Le petit dans le fond pas méchant Le petit qui rêve de changer ses habitudes Arrêter de vivre dans la...

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Hier soir, je me suis étendu sur l'herbe pour faire face au magnifique ciel noir. Un ciel que l'on aimerait avoir à la place du soleil, un ciel qui fait songer, un ciel plus profond que notre esprit ne peut imaginer. Je me retrouve face à ce rideau obscur illuminé par ces milliers voire milliards d'astres lointains qui se consument et qui brûlent à leur perte au fur et à mesure que le cosmos brûle ses chandelles. Je songe à la vie d'abord, puis à la mienne naturellement. Nous sommes tous fai...

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Je vais vous parler de quelques amis C’est peu de dire que c’est eux qui régissent ma vie C’est eux qui font de moi qui je suis Il veille sur moi-même au chevet de mon lit Pour commencer voilà Joie Elle a souvent tendance à s’éloigner de moi Mais je ne lui en veux pas pour ça Car je sais qu’à chaque fois elle reviendra elle me montre toujours mes bons côtés dans le miroir J’ai vraiment hâte de la revoir Lui c’est Tristesse Il arrive toujours quand Joie me laisse Il m’écoute toujours épiloguer...

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Deux anges paressent dans un bain de lumière. L'un pose à l'autre : "Dis, mon frère, as-tu une patrie ? possèdes-tu un foyer sous lequel t'abriter ? te recueillir à ta bonne guise ?" Rétorque le second : "Mais enfin ! la Terre tout entière est à notre volée ! si Volonté en est, je m'en vais roupiller sur le haut des hautes cimes, je plane sur ses rivières où les bois tout entier ; et quand bien même la lubie m'en sommerait, je puis, selon la guise, ou la raison, préparer un banquet au plein c...

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Petite enquête textuelle à résoudre, saurez-vous trouvez les 7 indices ? Au beau milieu de la forêt vivait un arbre, un chêne centenaire, immense, un tronc marron-gris couleur craie. Sa cime était visible des centaines de mètres à la ronde, plantée au beau milieu telle une flèche et trônant fièrement à sa place de doyen de la forêt. Autour virevoltaient plusieurs oiseaux : des corbeaux en train de se nourrir, quelques pies cherchant des vers et un petit tourtereau. Ce dernier était très agité...

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L’adolescence est une séquence de vie par laquelle tout le monde est passé. Les adolescents quittent l’enfance pour accueillir la puberté. L’adolescence est marquée par la turbulence qui caractérise ceux qui rejoignent cette nouvelle phase. Ces derniers ne sont plus des enfants comme ils ne sont pas encore des adultes. L’adolescent cherche encore son identité. Il imite les gestes des adultes avec qui il partage déjà les traits physiques. En effet s’il partage avec eux l’aspect physique, il n...