Texte court ; Prose poétique ; Poème en prose → Précisez en haut de votre page.
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Texte court
Je devrais vous parler de cette sensation, celle qui riait, qui aimait, qui vivait. La beauté de l'amour, la tendresse d'un regard, la joie d'un sentiment, la pensée d'un souvenir. L'amour si beau mais si cruel. L'amour au passé, les larmes au présent. Et la brutalité, cet océan de chagrin qui m'a envahi, cherchant à comprendre l’incompréhensible, cherchant à connaître le néant. Tout au fond de toi, tu sais très bien que tout est terminé, ton souffle est coupé. Tu apprends alors que la vie n'...
Texte court
A toi ma mère, femme noire A la couleur ébène, pleine de clarté J'ai pris goût à la vie autour de ton sein En te regardant dans les yeux fasciné par ta beauté. J'aime tout chez toi, surtout la douceur de tes mains Joviale, exquise et mirobalante, tu es la plus belle femme noire. A toi ma mère, femme charmante Etre à la colère cordiale, qui reveille en moi le lyrique Et fait de moi une bonne plume Je m'extasie devant ta douceur qui m'éloigne de certains moments de brumes Tes berçeuses et chan...
Texte court
Pourquoi écrire triste, quand on peut écrire désespéré. Triste fait petit, entre déni et béni, oui-oui. Ouin ouin pour les chafouins. Le cul entre deux strapontins, la journée a hésité entre triste et Trieste, autant dire rien et nada. Nobody pour immortaliser ce presque nothing, même les champions du minimalisme, du signe éthéré dédaignent triste, le méprisent, l'ignorent avec superbe. La fade Sagan le décline en tristesse et le ballade, de plages désertes en stations éphémères....Quelques d...
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Noyau que je suis, je vais vous conter mon histoire... Emprisonné dans une cellule sordide, je passe mes journées à me faire torturer. Des biologistes font des recherches sur mon anatomie et je deviens le spécimen à étudier. En somme, je deviens un vrai animal de laboratoire ! Parfois, il m'arrive de partager mon triste habitacle avec un autre noyau et alors là je me dis : « Chouette, je vais avoir un nouveau copain » ! Mais le bonheur n'est que de courte durée. Aussitôt, cette cohabitation ...
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Un coup de téléphone. Quelques mots. « Elle est partie. Dans l’après-midi. La sépulture aura lieu mardi ». Quand on perd quelqu’un qu’on a aimé au plus profond de son être, on se dit que l’annonce de sa mort sera digne du dernier acte d’une scène de Molière. On se dit que les cris et les larmes retentiront, que les proches s’effondreront en hurlant leur désarroi, que la Terre, pendant quelques instants, arrêtera de tourner. Une réaction commensurable à la douleur intense que l’on éprouve au ...
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La gourmandise est une fée coiffée d'une couronne meringuée au royaume des délices. Elle a glissé, par-dessus l'oreille, une grappe de cerises parfumant le creux de celle-ci. Aux premiers rayons du soleil sont attirées, par elle, les abeilles nappant ses lèvres de miel. Sur ses joues veloutées perlent les plus belles baies de rose. Sous sa chevelure épaisse de chantilly, elle dévore, de ses yeux myrtille, la vie qu'elle croque à pleines dents. Son corsage appétissant est entrelacé d'un ruban...
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Parfois, lorsque le vent s'engouffre dans ma petite chambre blanche, et que le ciel reste semblable au noir où au mauve, je le revois dans ce zoo par une nuit identique, marcher parmi les cages vides où de bref panneaux indiquent les identités des anciens occupants, monstres de fourrures, de zébrures, de mues et de sèves. Sa démarche hautaine et brune sifflotant en dépit du silence et de quelques bruits d'aviations s'en allant au delà de la ville. Je me souviens du même homme à quelques mètr...
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Alexandrie, Alexandra... Alexandre allie le rigoureux alexandrin au libertin vers libre. De la césure épanouie des élégants hémistiches, il fouille les lettres, les pèsent et les syllabes se nouent, donnent le sens à l'aède. Alex bien plus tard, traîne dans les bars entre deux cuites et une descente aux enfers, étoiles déchues, allongé sans plus de vie qu'un souffle ténu, sur un lit ,funeste catafalque, il s'est épuisé à la concoction de vains paragraphes, d'assemblages hétéroclites de sons,...
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La nuit, comme à son habitude, n’était pas noire. Les oiseaux ne chantaient pas, le vent ne soufflait pas sur les feuilles des arbres. Non, c’était une nuit tout ce qu’il y a de plus banal en ville. Une nuit sans étoile, morne et fade, grisâtre, éclairée aux lampadaires des années 90s. Seul signe de vie à l’horizon: moi. Je rentrais d’une soirée fort sympathique. Les amis étaient là, les filles, la verte aussi. On avait beaucoup ri. Une soirée délicieuse. Je rentrais donc, longeant les trott...
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Seul, dans son porte-parapluie, il a le blues ce noir pépin. D'ailleurs, quand on y pense, pour le désigner, son propriétaire soliloque :la météo n'est pas clémente aujourd'hui, il y a des nuages, il pourrait bien pleuvoir, je vais prendre mon pépin !« . Ce parapluie n'est utilisé finalement que dans les jours de grisaille, ce n'est pas une vie ! Aujoud'hui, le parapluie noir va être de sortie car Monsieur a rendez-vous chez son coiffeur. Vêtu de son imper, il le saisit et aussitôt sorti, il...
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L’Homme vit en communauté. Il rentre chaque jour dans des petites boîtes entourés de ses congénères humains, où il se regénère. Car oui, l’homme est mortel, l’homme est éphémère. Il est, naît, puis n’est plus. Batterie rechargés à bloc, dîner, lavé, il est d’aplomb pour une nouvelle journée. Il croise ses congenères partout où il va, dans la rue, dans les parcs, aux toilettes. En cas de regard, un petit sourire pour les plus gentils, un regard noir pour les plus parisiens. Il passe le plus c...
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Ô toi, maladie incurable, invulnérable, instable Dotées de réactions en chaînes incontrôlables mais vénérables Serais-je jugé coupable, proclamé hérétique Pour avoir voué un culte ecclésiastique A un moujik atteint de peste bubonique Oubliez-vous qu’avant tout Je suis un être humain bucolique Parfois mélancolique ou pathétique Suivant mes humeurs éclectiques Pourtant depuis que l’on parcourt mon esprit à l’apparence psychotique Mon côté psychopathe s’exalte à la vue de brillants ingénus géni...
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Routine… monotone… Dangereuse illusion Enfermement insolite Angoisse récurrente Cauchemars incessants L’ennui omniprésent Passions mortelles Désirs malsains Plaisirs éphémères Réminiscence pénétrante L’origine énigmatique L’instinct indéchiffrable Prémonition fatale Soulagement indéfinissable. #fragments d’un rêve J’étais dans mon lit en travers de la route mais avec ta couverture. Confortable. L’air était frais. Il faisait nuit, mais les rues étaient encombrées du monde et de voitures, comm...
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Erishkgal la Lionne, se promenait, près d’un plan d’eau sous le soleil jaune sable du désert en faisant rouler à chaque pas ses deux homoplates majestueuses. Elle était là dans cette oasis, patrouillant en son royaume au gré de ses sens. Cherchant à la fois un bon repas et protégeant son empire de tout semblable ennemi confirmant son statut de reine solitaire. Un jour une drôle de créature pénétra son territoire, elle était étrange : Quelque fois elle chevauchait un animal, une autre fois se...
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L’œil regarde le ciel de cupidon Qui vivement se contemple. Je prends le meilleur et les douces couleurs Caressant l’air là, dans mes ardeurs « Je suis la croyance et la prière. » Je suis le temps, ton heure et la tendress e« Me répète le soleil de sa hauteur », Si mon l’œil devient principal inventeur Que deviendra mon cœur dans son labeur ? Qui bat et vibre sous ta chaleur ? Soleil matinal enivre mon cœurPour toi, je développe la passionnante tendresse Que deviendrai-je après que tu dispara...
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C'est l'histoire de Lily, Lily arrivait de Somalie Oui s'échapper d'une chanson C'est bien plus facile que d'un centre de rétention Elle avait donc rencontré bien des dangers Et ça aide en Méditerranée, entassés A plus de cinquante sur une barque défoncée Presque tout le monde avait survécu Jusqu'aux côtes italiennes, convaincu Que le plus dur était fait, comme Lily Eux qui avaient traversés l'Afrique et ses conflits S'étaient fait voler et étaient parfois endettés Auprés de salopards sans co...
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Se sentir petite et en vie. Respirer à plein poumons l’air qui s’offre à toi sans en avoir peur. Ne pas tricher. Etre juste toi et t’approcher de lui. Trembler de se sentir si proche, impressionnée, guidée par l’émotion qui se dégage d’un moment d’exception, unique et éphémère. Savoir que ce moment sera encore plus magique parce que justement il ne reviendra pas. S’approcher en fermant les yeux, sentir une onde de bonheur pénétrer son cœur et laisser tomber ses épaules, relâchées, détendues,...
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Je ne peux croire qu'en Dieu car je ne peux qu'espérer un semblant de ton existence dans ce monde. Je ne peux que pleurer tout en priant pour que mes larmes me noient dans mon chagrin. Je ne peux que rigoler pour échapper à la réalité dans laquelle tu n'es pas né. Mais je ne pourrai pas t'aimer. Tes premières larmes symbolisant ta naissance, ton premier sourire arborant l’ignorance, tes premiers mots exprimant ton intelligence, tout ça je ne pourrai l’apprécier. Je ne peux que vivre dans le ...
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Coucher de soleil, ciel orangé. Non, la mort, ce n'est pas demain qu'il va y songer... Mais pourtant, ce soir, le brouillard le drogue : il se noie dans le noir. Alors, reviennent les souvenirs. La Lune éclipse sa jeunesse, son coeur se meurt, mais en douceur ; une, juste une dernière nuit d'ivresse. Et si l'astre ne se couchait jamais... s'il restait... ou s'il pouvait l"emmener ? Et si la Lune se suicidait ? Si ces éclats sur son flanc, étaient les plaies des balles d'argent ; si c'étaient...
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Aimez moi Si je montre toutes ces photos de moi à longueur de temps Sans savoir vraiment pourquoi je m'expose autant C'est bien sûr pour faire comme tout le monde, rien de plus Je n'ai pas d'intérêts à m'occuper de tous ces gens qu'on expulse Moi aussi j'ai des problèmes graves, mon ex m'a larguée Dans la rue sans cesse je me fais honteusement draguer Le lycée et mes parents me saoûlent, bref je m'ennuie À part peut-être certains week-ends en plein'nuit Mais je n'en dirai pas plus à ce sujet,...
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Il était une fois, l’estime de soi ! Chez l’autre, j’ai passé tant d’années à chercher, ce que je pensais ne pas pouvoir me donner. C’était si long toutes ces heures, Où j’ai senti ce vide immense à l’intérieur. Il y avait tant de choses à explorer, Pour tenter par tout moyen de le combler. Les jeux, les sucreries, le travail, la cigarette, Sans que jamais cela ne s’arrête. Il m’a fallu apprendre à m‘aimer, Pour qu’enfin il soit comblé. Il était une fois, l’amour de soi ! Et pendant longtemps...
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La cohérence, juste une histoire d'évidence à ceux qui veulent du sens, à ceux qui pensent. Si nous sommes structurellement apte à réfléchir, nous sommes aussi toujours capables du pire. Si nous pouvons faire des miracles, nous ne sommes pas de simples réceptacles. On encore faire semblant, rien qu'une fois de plus, indécemment, on peut nier encore longtemps, jusqu'à ce que on n'en puisse plus de la vue du sang. Je veux pas rejeter la faute moi aussi je me contente de faire comme les autres,...
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Il haussait les bourgeons vers l’éden , lavasse et tramontane l’attendait au tournant, résigné à subsister mais jusqu’à quand au sein du cosmos exempt d’émonctoire , tant que la langoureuse berlue extatique l’éperonne il proroge de papillonner, la où il fourrage l’apaisement l’aquilon souffle à plein poumon, la nature est pourtant son terminal ligueur, il lampera charrié par un commun typhon pour sommeiller dans la vacuité, des cendres dardées à la baille embarquées par le vent en amont de s...
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Le vent se lève, la poussière monte Le brouillard est épais et la vue est floue Dans un fracas de bruit assourdissant, Le vent d’un seul coup, tombe et le décor est alarmant Rien sur les visages de ceux qui sont sur la scène Rien sur les visages de ceux qui sont devant la scène Un regard effaré redonne vie à la scène Et d’un déclic inconnu, les choses s’accélèrent très vite en un temps 1, 2, personnes tombent d’un côté respirant à peine 3,4,5, se tinrent la gorge, et toussotèrent bruyamment ...
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J'ai froid. Je sens que la masse de mes souvenirs se noie en moi. J'entaille, inconsciemment, des plaies ouvertes. J'émaille, pour les oublier, ces heures qu'au fil du temps j'ai offertes. Soigner le mal par le mal... quand le coeur perd la bataille, on a tendance à se venger sur le corps, pour se libérer de tous ces regards qui t'assaillent. Alors tu tires : balle à blanc. Le temps s'étire indéfiniment. Et tu pleures, même si l'adrénaline t'empêche de sentir quoi que ce soit. On t'a dit qu'...