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Poèmes classiques en ligne - Bibliothèque

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Poème Classique

Plus je vois l'âge, plus je voyage, Tant plus je m'écrie, tant plus j'écris ! Plus je surnage et plus je dégage Le mépris de ma vie qui s'inscrit . Plus je tempère, moins je tempête, Je digère dans mon état gris. Moins je repère, plus je répète ; J'ai de quoi me faire du souci ! Importe peu la mort qui m'emporte, Sans chercher la vie, sauf mon avis, Je trouverai l'ombre d'une porte, Sans aucun ennui de préavis ! Pas soutenue et sans retenue , J'ai payé le prix de mes erreurs, Sans regret et ...
Parcourir Poème Classique Un sursaut de plume

Poème Classique

Ne pleure pas ma plume, il faut te reposer ; Ce monde est corrompu, il est près d’exploser. Cherche un autre destin pour faire pénitence Afin de vivre en paix, seule et dans le silence. … Les abysses insondables aux fragrances subtiles Te feront oublier les relents de la ville Quand l’air est surchargé de miasmes délétères Il vaut mieux s’écarter au plus loin de la terre. Mais où se réfugier quand les forêts en flammes Dévorées d’incendies engendrent tant de drames ? Faut-il croiser les doig...
Parcourir Poème Classique Jujubes à la pêche

Poème Classique

. Il y a des enfants plus égaux que les autres, Ceux au rire intrépide zébrant l’après-midi, De caprices sucrées, l’estomac arrondi. Ils dévorent la vie et leurs rêves se vautrent, Au fin fond d’une couette étoilée de promesses; Une famille aimante, chantonnant la tendresse, Une cuisine ancienne, où il sent bon l’épeautre. Ils ne connaissent rien et se projettent, un peu; Aux lendemains certains, l’esprit parfois revêche. Les genoux bien rougis, le regard sirupeux, Ils sourient à l’idée d’un ...
Parcourir Poème Classique Le Vainqueur Barbare

Poème Classique

La belle suppliante tendait ses mains d’ivoire Vers le Maître des Clans, le grand Roi des Sarmates Qui toisait la captive du haut de sa victoire Faisant claquer ses torques d’or sur sa peau mate Il avait écrasé l’armée des infidèles Dont les vaines armures gisaient, abandonnées Tout au long de leur fuite vers cette citadelle Cet ultime refuge où ils étaient cernés L’orgueilleuse cité n’abritait plus alors Que ces soldats battus, des enfants, des vieillards Des femmes qui sortirent avec leurs ...
Parcourir Poème Classique L'horloge

Poème Classique

L’horloge creuse les sillons De l’homme cet échantillon De tant et tant de destinées L’horloge s’habille d’années Numérotant son existence Elle signifiera sa partance Lorsque les rides du destin Attraperont un vilain teint Les aiguilles de l’horloge Dessinent le temps qui s’y loge Dans des paquets de vingt-quatre heures Quantités de journées y meurent L’horloge est l’indicatrice Des tâches revendicatrices Fait aussi miroiter l’attente Des belles choses qui nous tentent L’horloge sous tant de...
Parcourir Poème Classique Pertinence Petites Rimes Pyramidales

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A Gizeh Amon-Ra En est médusé Ce n’est pas au Soleil Mais aux esclaves égyptiens Qu’on doit l’édifice sans pareil Antique même aux yeux des Anciens Granite d’Assouan et parement de calcaire Mastodonte de pierre au mystère monumental Alexandre le Grand ou Bonaparte, tous la visitèrent Eux-mêmes durent s’incliner devant son éclat sans égal Leviathan minéral aux lignes aussi pures que rêve de géomètre Les siècles qui passent sont pour elle comme une heure aux mortels Pharaon dort là, dans sa ca...
Parcourir Poème Classique La Vieille Garde

Poème Classique

Regardez bien là-bas, la voilà qui arrive Insensible au terrain, chemin, prés ou labours D’un pas toujours égal, toujours sur le qui-vive C’est un mur qui avance au rythme d’un tambour Un bloc de fier granit s’est mis en mouvement Une coulée de lave échappée d’un cratère Et tous les combattants s’arrêtent un moment Devant la vision grandiose et austère De dix mille soldats monte ce cri... Pépé ! Et si tu racontais ta blague rigolote De quand tu étais jeune et tu avais loupé Une ...
Parcourir Poème Classique Pertinence Musique à l’air libre

Poème Classique

Le lied de Schubert Se magnifie d’une Vieille partition. La diva libère Au clair de la lune La lamentation D’un air languissant. La chanteuse élève La mélancolie Sur le bel accent D'un chant qui soulève La triste folie. Les doigts du pianiste Pleurent de musique. La note est la larme Du perfectionniste Quand l’ardeur physique Convertit en charme Les vagues à l’âme D’un compositeur. De manière nette, L’amour, il le clame Aux tendres hauteurs D’une clarinette. Troublé de passion, Le clarinetti...
Parcourir Poème Classique Plaidoyer pour les enfants

Poème Classique

Assistons l’enfant qui pleure ses désarrois, Parfois, son parcours est un long chemin de croix. Il n’a pas encor l’art de voiler sa belle âme, Sa voix d’or est douce comme la voix de femme. La cravache fait mal à cette jeune épaule L’enfant est une fleur où le regard se colle, Si l’on secoue la fleur d’un lourd coup de fouet Elle perd la parole et reste arbre muet. Pour parler le jargon de la fleur délicate Une bonne parole est la plus adéquate Bannissons le fouet sur tout ce petit corps Car...
Parcourir Poème Classique Barbara

Poème Classique

Tu me jetas Des grains de sables Insupportables Dans les yeux Distraits. Nerveux Depuis la scène Combien malsaine, Je vois du noir Dans le couloir, De bleus atomes Et de saints hommes. Je suis tombé Et si touché De perfidie Que j’en oublie Et mon prénom Et mon renom. Mais pour te rendre Et me reprendre, Je vais marcher Ou voyager, Loin de l’orage, Tourner la page, O Barbara De Fatima, Je persévère Pour de déplaire, L’espoir renaît, Il me fallait De cette flamme Sauver mon âme. J’ai le plaisi...
Parcourir Poème Classique Aimer ou ne pas aimer

Poème Classique

Et si je faisais un poème pour dire je t'aime, Vu que ça fait trente cinq ans que je ne t'aime pas ; Que nos journées sont irrémédiablement les mêmes, Que nos désirs profonds nous entrainent vers d'autres pas. Trente cinq ans de galères, aussi de quelques joies : La naissance des enfants avec tout le mauvais sang ! Mais bon sang, quel pur bonheur de leur insuffler la voie ! Afin qu'ils restent toute leur vie , les meilleurs enfants. Je n'ai pas supporté tout ça, je suis tombée malade, Tu n'a...
Parcourir Poème Classique Jack & Rose

Poème Classique

Quand la passion et la raison entrent en duel Mettant à l'honneur leur âpre rivalité Au service de leurs instincts les plus cruels Joutent deux cavaliers sur un grand échiquier. Tandis que l’amour se défie de la raison Éteignant sa flamme d’une poigne funeste S’aiment les amants sous le feu de la passion Consumant la bougie de leurs plaisirs célestes.
Parcourir Poème Classique La vie au village

Poème Classique

Quand tout beau, au-dessus du village, il se lève ! La nature et les cœurs vibrent à l’unisson. Le soleil d’un repli de manteau se relève ; Et l’homme prend la houe et va vers le buisson. À midi, l’on entend la voix d’un coq qui chante. Un mouton attaché, gémissant follement, Un doux pilon de femme, au loin qui nous amante, Un avion au ciel passant furtivement. Des fromagers géants couvrent de leurs mystères. Les ruelles et toits en feuillages épais, Tandis que l’on entend tout haut, les ouv...
Parcourir Poème Classique Pertinence Personnes disparues

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Les murs sont remplis Des voix des gens morts Qui nous ont ravis Couché dans mon lit Je me remémore Ceux qui plein de vie Ont accompagné Les trépidations De mon existence Et je suis gagné Par une affection Sans intermittence La place frémit De ces gens l’ayant Un jour traversée Je vois mon ami Le menton fuyant Les lèvres gercées Mais au doux regard Marchant sur mes pas Depuis l’au delà Mon esprit s’égare Dans l’air du trépas De ceux toujours là Maintes anecdotes De gens disparus Hantent ma m...
Parcourir Poème Classique Bos Taurus

Poème Classique

Son flanc immense et noir s’étend comme la nuit Monolithe d’onyx, de fureur et de bruit De toute éternité s’impose sa puissance Et l’humain se sent humble et faible en sa présence Entendez-vous gronder le volcan dans sa gorge Ses naseaux font le bruit du soufflet d’une forge Dont ses sabots de feu sont comme les marteaux Et l’on croit voir danser la masse des quintaux Au dessus de son front aux boucles indomptées Se dressent les épieux des cornes redoutées On peut voir dans ses yeux les éclai...
Parcourir Poème Classique Où trouver le bonheur?

Poème Classique

? Le vrai bonheur procède d’insignifiantes choses, Qu’on ne distingue à peine tant elles sont anodines. Il n’a jamais besoin de fastueuses roses Qui le rendraient clinquant au cœur d’une vitrine. Dissimulé dans l’ombre pour ne pas apparaître Une curiosité aux charmes ostentatoires, Caché par un rideau derrière une fenêtre, Ce refuge discret lui sert d’observatoire. Car la rue est pour lui une excellente aubaine, Pour apprécier la vie et tous ses aléas. Regardez ces passants à la mine sereine ...
Parcourir Poème Classique Une Saison morne

Poème Classique

Je manque de désir, dans cette saison morne, Je n’aime guère assez la mauvaise saison, Je médite tout seul assis dans ma maison Sur quelques souvenirs où ma pensée me borne ; Dès qu’on est satisfait des jolies feuillaisons, Un climat discourtois sort et nous désarçonne Et limite le temps de l’oiseau qui se donne Le plaisir de voler au-dessus des gazons. Je ressens dans mon cœur des répliques pareilles, Quand le moment si beau éveille mon ardeur, Survient un autre temps qui change mon humeur,...
Parcourir Poème Classique Une humeur de mauvais ton

Poème Classique

Le bonheur d’un écrivain Sur les ailes du renom Doit s’envoler vers la gloire Mais il atterrit en vain Sur un silence sans nom L’anonymat est notoire Le rêve en grand apparat Au service d’un raté Éclaire l’insignifiance L’homme encombré d’un fatras De clichés à transporter Filme en totale inconscience Il peint dans l’obscurité L’œuvre d’un rapin s’étale Sur la couleur des journées Calquant la génialité Pourtant les pauvres pétales Pleurent durant des années Le musicien s’extasie Au souffle d...
Parcourir Poème Classique Pertinence L'enfant solitaire

Poème Classique

L’enfant solitaire Je suis enfant unique, mais j’ai un compagnon Un petit chien fidèle, un cavalier King Charles ; Il est toujours gentil, il est tellement mignon Que lorsque je suis triste, je l’entends qui me parle. Tous les deux en silence nous rêvons d’aventures, De voyages sans retour sur un bateau sans voile. Un modeste rafiot, une simple mâture Voguant au gré des flots guidés par les étoiles. Mes parents sont absents comme à leur habitude ; Me donnent des nouvelles une ou deux fois par...
Parcourir Poème Classique Sable

Poème Classique

J'aime sentir tes grains Par milliers sous mes pieds filer entre mes mains serrées en sablier mon corps tout contre toi se prélasse allongé imprimant chaque fois sa douce ombre creusée courbe voluptueuse ronde comme un sein chaud tu bois la vague houleuse écrasée sur ta peau ta mémoire fossile se souvient des bâteaux qui à cinquante milles ont disparu sous l'eau ton suave parfum rend mon âme alanguie bercée par l'air marin je divague je ris tu seras mon linceul mon tombeau mon ami je ne sera...
Parcourir Poème Classique Mon Chien de logis

Poème Classique

Mon plus fidèle ami, c’est mon chien de logis, Car, à ce que je vois ! Il est le seul qui gronde Dès que l'on me poursuit, suit, malgré que je lui gronde, Il est le plus fidèle au sein de mes amis. Cet ami vigilant, m’entoure et ne me fronde, Il surveille ma porte et traque l’ennemi, Quand je reviens souffrant, piqué par la fourmi, Devant son bon accueil meurt ma peine profonde. Et jamais cet ami ne demande l’inverse, Car il sait avant tout l’esprit qui me traverse, Je n’use pas de mots qui f...
Parcourir Poème Classique Absurde

Poème Classique

Et, je ne sais pourquoi gère, Dans cette étagère là ! Tout au monde m'exaspère, Sans rien qui n'excellera .... Je suis au monde pourquoi ? Aidez moi donc à comprendre, Ou se trouvera ma foi : Comment faire pour la prendre ? Je cherche plus de raison, Pour trahir ma connaissance. Mais ce n'est pas la saison, Des actes de complaisance. Et, vous ne comprenez rien, A ma prose idéaliste. Elle ne fait pourtant bien Devenir opportuniste. En donnant solution A un mal être insoluble. Comme on fait il...
Parcourir Poème Classique Maux de fesses

Poème Classique

Ô cul, ô désespoir, ô fesses endolories ! Pourquoi dois-je souffrir de tant d’heures infinies ? Ma croupe se lamente des douleurs infligées Par cette énorme latence en cette matinée ! Mon esprit s’imagine un monde loin, à part, Je meurs de cette pensée, qu’on m’amène un brancard ! Je la vois, là, cette chaise douce en avant, Je l’imagine déjà sous mon humble séant ! Je la vois, là, cette attendue chaise à roulettes, A deux mètres de moi, environ deux baguettes, Je tends mon bras, je tends ma...
Parcourir Poème Classique Un bonheur invisible

Poème Classique

Quand le repli sur soi est cause de nos peines Perturbant l’existence que l’on voudrait sereine, On va s'imaginer à tort ou à raison Qu’il vaut mieux s’isoler tout seul à la maison. Mais la vie en commun nous est indispensable ; Il nous faut rechercher auprès de nos semblables Un sourire, un regard, un peu de compassion, Quelques mots échangés sans autre prétention. Sera-ce suffisant pour sortir du marasme Qui nous étreint parfois par manque d’enthousiasme ? Faut-il se contenter de simples a...
Parcourir Poème Classique Le Tigre

Poème Classique

Les ombres des bambous lacèrent les sous-bois Un souffle d’air se perd au fond de ces forêts Ce n’est qu’une antilope, elle s’approche et boit La maigre flaque d’eau qui bientôt disparait Le gracile animal dresse un instant sa tête Dont le port altier domine les buissons La robe frémissante, en alerte, la bête Epie les mouvements, s’inquiète au moindre son Rassurée, si peut l’être une frêle danseuse Elle hésite un moment mais enfin se détourne Vers une jeune pousse à goûter, sa...