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Poèmes classiques en ligne - Bibliothèque

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Parcourir Poème Classique Elle

Poème Classique

Elle était notre ange et notre raison de vivre, Toute blonde et frisée comme un petit mouton . Un parfum de bébé qui toujours nous enivre , Et nous donne chaque fois le même frisson . Souvent souriante,dans son enfantillage, Vive et fraiche comme la chanson d'un pinson. Le don d'amour se reflétait sur son visage. Sans nul besoin de chercher une autre raison . Le temps défila comme du tricot , la maille. La petite grandissait bien rapidement . Du foyer, il fallut bientôt qu'elle s'en aille, P...
Parcourir Poème Classique L'hôpital-kaléidoscope

Poème Classique

Pour Raphaëlle, enlumineuse des survivances Mon pas impropice à la chambre Je le livre au soir fenêtré ; La chevelure errone l'orbe Dans l'étagement qui flavesce. Comme les vaillances iriennes Des turquoises me considèrent, Braises de ciel parmi la mer, Qui brûleront leurs tissus fins. J'ai flagellé de mon sélam De fiers albâtres impensés, Épétalant le florilège En indécis de roseur fée. Au même moment que la nuit Clame l'incarnat tessellé, J'obombre des voeux longs qui m'ailent Le sang de la...
Parcourir Poème Classique Il faut y croire

Poème Classique

La lumière du soir se répand sur la terre Comme un voile discret soucieux et nostalgique. Il est bon d’apprécier l’instant crépusculaire Entouré d’un silence profond et pathétique. En décembre les jours défilent à toute allure ; Mais le cœur n’y est plus en attendant les fêtes. Notre vie quotidienne n’est pas une sinécure À cause des tracas et des idées surfaites. L’anxiété se répand et chacun a ses doutes Voyant que l’avenir est remis en question. Il faut dès à présent et ce, coûte que coûte...
Parcourir Poème Classique Je ne trouve ma plume

Poème Classique

Je ne trouve ma plume, elle est coincée peut-être Bloquée entre ma page et le temps qui me pressent Je la tenais pourtant, et puis par la fenêtre Une tempête, ô Ciel, a chamboulé ma pièce Je ne trouve ma plume, elle est perdue sans doute Dérobée dans la nuit par des vents clandestins Et mes pensées s'affolent, mon cœur est en déroute Ma logique s'envole d'un corps sans dessein Et si je n'ai ma plume, qui donc peut contenir Le flot d'encre sans faim qui coule de mes peines Qui pour porter ma ...
Parcourir Poème Classique Besoin inassouvi

Poème Classique

J’ai parcouru souvent les plaines et les monts, En quête d’idéal que je croyais promis. Partir à l’aventure, la vie à pleins poumons Je voulais avant tout me faire des amis. Orgueil me direz-vous, et vous aurez raison ; Afin de se connaître il faut cohabiter. Peut-on sans se damner visiter les prisons Pour trouver le bonheur dans l’illégalité ? Laissons ces réflexions à nos grands philosophes Ceux qui prônent sagesse en toutes circonstances ; Si vous les écoutez, leur voix est souvent « off »...
Parcourir Poème Classique L'éphémérité

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Des faits mérités , on touche l'éternité : L'effet de jambes annonce une promesse, Quand les amants, à bout de souffle, entrelacés, Se réunissent dans une ultime caresse. Des éphémérités en effet méritées, On invente le nouveau né de ses espoirs : Quand il sort de sa maman, toute ensanglantée, On le reconnait d'un simple regard ! Attraper le rire fou aux éclats d'un bébé, Reprendre sa main si petite dans la nôtre, Consoler le chagrin d'un petit désolé, Comme si c'était en finale , un peu le ...
Parcourir Poème Classique Solide

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Je voudrais que tout soit vide, blanc, noir, ennuyeux Les ondes bleues, elles me touchent, elles m’attrapent le regard Il était loin parti pourtant Oh faible phare ! Digéré, dans le doux du foisonnement, l’horreur Où les cailloux tordus qui pincent avec aigreur Salaient mes pieds vieillis au même goût que les fleurs Mes yeux piquants encore de la sécheresse du ciel Et ma peau farineuse, pompant mon cœur en vain ? Mon buste qui s’effondre, gonflé trop mollement Rejeté comme un greffe, sait bi...
Parcourir Poème Classique Gloire au sourire gamin

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Le chant retentit purement De la bouche croquignolette D’un adorable chérubin Mon oreille entend goulûment Les chants devenus obsolètes Mettant l’adulte dans le bain De l’insouciance nostalgique Dans le bain sonore féerique M’enveloppant d’âme enfantine Le petit rend l’instant magique Il baigne dans l’air excentrique Entourant l’enchantée comptine Angéliquement ingénu Le sourire enfantin s’irradie En une étoile enchanteresse Ce rayonnement bienvenu Me console des perfidies Des risettes combi...
Parcourir Poème Classique Bernadette et la musique

Poème Classique

Ayant déclos l'albe recueil Qu'ensoufre un tremblé de lumière, Contre son intime bouscueil La soeur s'adonne à la prière. Lorsqu'un piano ravissant Lui défend la monotonie, Elle sillonne le couvent, Et se sème dans l'eurythmie. Qu'il réapparaisse, fatal, Son jeune meunier taciturne, Du brun veinage instrumental, L'éveillant s'écoule un nocturne... Dans Lourdes par ce jour de juin, Femme il l'a regardée, et belle, Comme elle a vu ce lys divin Luire au tréfonds de Massabielle.
Parcourir Poème Classique Les presqu'amants de la dernière nuit...

Poème Classique

Tout charme tu parus, fille de l'orchestique, Et réginal luisait ton entrelacs de jais Pour le bal de l'avril, et ton oeil salvifique De la foule m'ôta quand blafard j'y coulais. Mon regain de ferveur où tu t'échevelais Nous enlevait déjà vers la proue magnétique, Ton baiser corallin où je me presqu'îlais... Et vint frapper le pont cette glace erratique. Hagard un nautonier vaguait dans la panique ; Sitôt qu'on eut fait feu près des violoncelles L'épais éraillement d'un ordre fatidique M'éloi...
Parcourir Poème Classique Novembre : son ombre et sa lumière

Poème Classique

La plaine dans un bain de vapeur éthérée Esquisse une aquarelle en tons rouges et ors. Une lueur diffuse avance à pas feutrés Silencieuse et discrète pour annoncer l’aurore. Le soleil hésitant tarde un peu à paraître, En demeurant au chaud , avant tout lambiner ? Puis soudain il surgit et frappe à ma fenêtre M’invitant à sortir de mes draps chiffonnés. Enfin l’aube se lève, et la brume s’accroche Au fond de la vallée elle stagne, opaline. La nature frémit quand résonnent les cloches Chantant...
Parcourir Poème Classique Elle Souffle !

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L’appel de la vigie, là-haut, s’estompe à peine Déjà dans leurs canots de chasse à la baleine Les gars de Nantucket nagent avec ardeur Vers l’huile et l’ambre gris à l’enivrante odeur « Souquez ferme, on la tient, la voilà, à tribord ! » On voit les baleiniers rivaliser d’effort Pour être les premiers, faire la course en tête A qui sera le prix, à qui tuera la bête C’est un vivant récif ourlé d’écume grise Qui toise les humains, et son œil les méprise « Pique ! Pique ! » est d...
Parcourir Poème Classique La pampa

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Une brume sereine En silence s’égrène La paix de la pampa Accompagne mes pas Fuyant la chape lourde De l’étoile balourde La grossière lueur D’un destin de sueur Je m’oublie dans les airs Tourbillonnants qui flairent L’homme tumultueux Sous l’effet somptueux D’une plaine qui s’ouvre Au ciel qui se découvre Je me laisse bercer Par le ciel nuancé D’orange jaune et rose Délivrant une prose Consolante et paisible Qui chasse le nuisible Le parfum mordoré S’élevant du grand pré M’enivre de torpeur ...
Parcourir Poème Classique Ainsi va la vie…

Poème Classique

Par moments je suis las et presque sans ressort ; Et pourtant il m’arrive de vibrer d’enthousiasme. Comment est-il possible d’influencer le sort Qui s’acharne sur nous et n’a rien d’un fantasme ? Mais il faut s’accrocher tout en restant soi-même ; Pour que chaque seconde, en toute liberté Soit un instant de joie, pour se dire : « je t'aime » : Trois mots miraculeux, gages d’éternité… …Que beaucoup aujourd’hui n’osent plus prononcer De peur de s’attirer les foudres de l’enfer. Est-il donc ind...
Parcourir Poème Classique Exofaune

Poème Classique

Les lourds calapaniers ondulent sur la plaine Où paissent les troupeaux de rubiladons bleus Qui sont indifférents aux meutes de stridènes Chassant un cataptère, aux dix yeux globuleux Quand dans l’océan roux tombe un soleil violet Les pétales de quartz d’un bouton de dolcilde S’ouvrent en libérant un parfum aigrelet Attirant les gifflons de leur nectar acide Sur un sable écarlate ourlé d’écume mauve Six pattes ont laissé les empreintes d’un fauve C’est un jinxu qui hurle aux lunes ...
Parcourir Poème Classique La photo du parfait individu

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L’homme à la belle enveloppe Se pavane de plaisir Son physique bien sculpté De la fierté développe Pensant qu’il peut tout saisir Il est plein de vanité Autant de belle manières Tant d’attitudes précieuses Bien des verbiages savants Se traînent dans les ornières De l’hypocrisie spécieuse Sans cesse mise en avant La richesse à profusion Suintant des billets clinquants Divinise le nanti Il se perd dans l’illusion De l’imbécile croquant L’éphémèrement bâti L'humain aux beautés d’esprit Expose m...
Parcourir Poème Classique Nanuq

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Sur ce vaste océan aux vagues de cristal Ce grand radeau d’albâtre errant sur l’onde noire Règne un fantôme blême, esprit pur et brutal Silhouette de glace ou peut-être d’ivoire Parfois un souffle rauque emplit l’espace vide Au centre d’un trou d’eau, surgit un fin museau Un instant hésitant, un phoque se décide Sur la glace se hisse un corps au long fuseau Quand le lion de mer gagné par le sommeil S’endort sans méfiance, une imprudence rare Alors on croirait voir sous le faible sol...
Parcourir Poème Classique Lune

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Le jour point et les étoiles s’effacent, la lune Elle même laisse place, quitte ce ciel froid Décline à chaque instant quand soleil croit Pour disparaitre aux premières lueurs brunes La nature s’éveille sans trop de rancune Les oiseaux chantent à tue-tête sur les toits Alors que bourgeons et pétales se déploient Chaque beauté émerge pour ne faire qu’une Or il y est des êtres qui adorent la plume Font de l’amour une blessure, du silence Une mélodie, de quelques mots une lance De ceux -là vena...
Parcourir Poème Classique L'ombre et le miroir

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L’ombre et le miroir Une ombre taciturne s’ennuyait à mourir ; Lasse d’être ignorée elle recherchait la gloire Que le soleil radieux aurait pu lui offrir, Tant il semblait enjoué du matin jusqu’au soir. Inondant de clarté le monde et l’univers Il se glorifiait d’être le feu suprême, Le Dieu Râ tout-puissant, l’image légendaire, Seule étoile céleste couronnée d’un diadème. L’ombre en le jalousant voulait prendre sa place Afin qu’on l’honorât car elle était timide. Elle eût tellement aimé s’éc...
Parcourir Poème Classique Un été qui ne veut pas mourir

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L’automne pointe son nez, la fraîcheur apparaît ; Une perle invisible tremble sur une feuille. Le soleil généreux a des reflets dorés Et donne l’impression qu’il ne fait pas son deuil D’un été bariolé de joie et de lumière, Période bienvenue pour les corps en vacances. Pourquoi cette saison demeure la première À vouloir procurer chaleur et insouciance ? Mais, nous annonce-t-on, ce sera éphémère ; Adieu errances folles et belles cavalcades, Les courses dans le sable en bordure de mer Pour nou...
Parcourir Poème Classique La lune

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La lune et son masque noir Pointe sa nuit éternelle Après son dernier quartier Le firmament son manoir Aux lueurs sempiternelles L’éclaire par pans entiers Une lune de blancheur Radieuse et resplendissante Argente les flots foncés D’un océan accrocheur Par les vagues incessantes Le lilial est balancé L’astre blanc ce lumignon Sertissant l’ombre du ciel Ensoleille pâlement De son sourire mignon La nuit d’un monde partiel Sous son girasol dormant La lune enveloppe l’esprit Absorbant son influen...
Parcourir Poème Classique L'ambulance des fleurs

Poème Classique

Quand naufragés mes yeux ont vu la bouquetière Sillonnant la terrasse avec une panière Pleine des sangs nués de ses fraîches corolles, À table pour joyaux calmissaient les alcools. Or mon aubaine, hélas, n'a trouvé de vocable, Et la femme a passé. Tandis qu'elle joignait Le bord où, cristalline, une noce poignait, L'engouffra détonant la flambée innommable. À tout fumeux gésir s'était résumé l'être. Une astrance imbibait son tussor haillonneux Qu'approchait par à-coups ce gyrophare maître D'u...
Parcourir Poème Classique Le point-du-Jour

Poème Classique

Le point du jour Un peu déboussolé, je regarde le ciel Grisâtre et monotone, il n’a rien d’emballant ; Pourtant j’ai cru y voir des choses essentielles En restant sur ma faim, penaud, les bras ballants. Époque de rentrée, qui remet en question Les belles certitudes plutôt encourageantes ; Celles qui ont jailli de l'imagination En période d’été propice et indulgente. De nouveau assaillis par des raisons triviales Actuelles et lancinantes qu’on avait oubliées, Nous préférons d’abord l’ambiance ...
Parcourir Poème Classique La barque qui embarque tout un monde

Poème Classique

Sur le bateau de la nuit L’homme depuis toujours nuit Il pêche sa subsistance Parmi les flots d’importance Le tenant en permanence Dans l’autiste résonance Loin des rives affectives Où les douleurs sensitives L’auraient autant tourmenté Au point de lui faire ôter L’instinct de conservation Gage de préservation Sur le bateau de l’horreur L’homme exerce sa fureur L’humain appâte le mal Dans l’eau de l’homme animal Le ceinturant tout le temps Avec l’esprit impotent Distant des noirs horizons Où ...
Parcourir Poème Classique Le cœur de pierre

Poème Classique

… Toi, dur comme le roc, retiens tes émotions ; Ne laisse pas couler des pleurs de circonstance. Les sentiments ne sont que simples pulsations Des souvenirs diffus pour honorer l’absence. Notre époque aujourd’hui s’attendrit aisément ; On s’émeut pour un rien en chaudes embrassades. Les larmes nous font pitié si l’on y croit vraiment Quand le cœur grand ouvert bat très fort la chamade. Les hommes y compris partagent volontiers Tous les malheurs d’autrui qu’ils jugeaient dérisoires ; Tous sexe...