Poèmes classiques en ligne - Bibliothèque

Poème Classique

. Vous dormez maintenant sous les flots engloutis : Hommes, femmes et enfants, surpris par la tempête. Vous ne pensiez qu’à vivre, sans peine et sans souci Quand la mort, brusquement, sans tambour ni trompette De sa faux gigantesque, provoquant la panique Vous propulsa d’un coup au milieu des ténèbres. Elle ignora vos cris, vos pleurs et vos suppliques, Et vous refusa même un simple chant funèbre. La mer impitoyable, en ses desseins obscurs Dans l’abîme aux grands fonds, telle un monstre féro...

Poème Classique

« » Je suis lasse, ô mortels, misérables insectes ! Le temps passait jadis trop vite pour vous plaire, Aujourd'hui vous le tuez. Faut-il qu'il accélère ? Vous êtes sept milliards dans votre immonde secte. Vous fourmillez, chétifs, et grouillez sur la Terre. Vous fouillez ses entrailles, prospecteurs abjects ! Vous ne respectez rien, et rien ne vous respecte. Vous ne méritez point mes bontés salutaires ! Pourtant, je daigne m'of...

Poème Classique

Que vivent un jour nos cœurs, en toute liberté Qu’il n’y ait plus de maitre et plus d’opprimé Cela est sans doute un rêve insensé et fou Mais il faut le poursuivre sans cesse et partout. Nous avons en nous tant d’amour et de haine Qu’il nous faudrait des siècles pour que revienne Le temps de vivre, de chanter et de s’aimer Sans idoles, sans juges, au joli mois de mai. Si tu tends le bras, on te donnera une arme Tourn...

Poème Classique

L’amitié se vautre Dans le cœur de l’autre ; L’œil indifférent, Comme un blanc écran, Absorbe l’image D’un voisin d’étage. Un bonjour muet Met l’homme fluet Dans le vil oubli Qui fera le lit De vaines tristesses Qu’aucun ne caresse. L’autre en sentinelle Tourne la prunelle Vers la sombre impasse Quand le voisin passe. Le dédain s’arrête Dans la fière tête. La fraternité Habite à côté, Mais l’autre n’en a cure, Il rase les murs, Craignant l’amitié, Cette belle moitié Partageant en deux Les in...

Poème Classique

La pluie tapote Sur la fenêtre; Elle papote Avec mon être; Corps en compote, Je vais renaître. Lorsque j’entends Le bavardage D’un mauvais temps, Je n’ai plus d’âge. Pluvieux instants, Subtil codage, De l’indolente Intimité. Pluie pétulante, J’aime écouter La ruisselante Acerbité D’un gros nuage. Ô grosses gouttes, Votre tapage Calme les routes; Mon être surnage A votre écoute. Le...

Poème Classique

UN BESOIN DE LUMIÈRE. Elle est impénétrable et parsemée d’embûches La nuit noire et profonde qui conduit un destin. L’opacité est rude quand la route trébuche Sous les espoirs déçus d’un futur incertain. Occultant la lumière, les chemins de détresse Perdent tous leurs repères et sont désorientés ; Ils hésitent souvent, titubant de faiblesse, Avancent péniblement, un peu désenchantés. Leur apparaît soudain une lueur aurorale Qu’ils confondent, éberlués, avec le crépuscule ; Les pourvoyeurs d’e...

Poème Classique

Avancer à petits pas, très lentement, Dans la brumeuse forêt des ressentiments, Se frayer un chemin dans les ronces, Que sont, les questions sans réponses. Poursuivre sa route, malgré les blessures, Devenues des cicatrices, des meurtrissures, Paroles et images profondément gravées, Sur un cœur, qui jusque l’à, avait été épargné. Son but est d’atteindre la ville, sa destination, Sans passer pa...

Poème Classique

. Les enfants solitaires qui se cachent et s’enivrent De plaisirs numériques et tentent de poursuivre L’imaginaire fictif d’un présent irréel, Des moments inédits qui ne sont que virtuels, Sont bien loin de connaître le monde fantastique Celui des pharaons, et de la Grèce antique, Celui de la beauté, des prodiges et miracles, Qui gérait l’univers soumis à des oracles. Je voudrais retrouver la magie du passé : Ces cultures ancestrales quelquefois délaissées, Ces paroles de sages, ces artistes ...

Poème Classique

S.O.S. - Sage Ou Sauvage Si ça joue sauvage, sage ou sauvage, Singes qui jouent sage, sage ou sauvage, Sages comme des images, sage ou sauvage, Images si sauvages ! SOS pour un message, SOS part à la mer, Issu du Val, de son village, hissé très tôt vers les lumières. Des singes qui jouent sage, mais crient comme des sauvages, La bouteille met les voiles, guidée par ses étoiles. Car sur la scène exprime et chante son malaise Qui, tr...

Poème Classique

La douce nonchalance De son précieux silence Allège sa conduite Sa bêtise est réduite Sur un havre de paix S’efface le toupet Quand la mansuétude Cette grande attitude Fait fi d’une blessure Éclipse les fissures Provoquées par quelqu’un D’adulé par d’aucuns La lourde véhémence D’un bruit qui s’ensemence Alourdit l’ordinaire Du valétudinaire Dans la pointe bruyante Son &...

Poème Classique

Mon corps est secoué La guerre est déclarée Au pays des poumons De nombreux parasites Ont ce jour investi Mon champ respiratoire Au lit je suis cloué La toux vient me narrer La rage des démons Sans vergogne ils visitent Le poumon abruti Ils ont soif de victoire Ces exterminateurs •Elle prend à témoin Ma gorge et ma poitrine En leur contant sa peine Et sa triste impuissance Face à l’acharnement De vils dominateurs Mais pourrai...

Poème Classique

Cet inconnu se cache dans l’ombre Il observe immobile et patient Sur le seuil, toujours du côté sombre Que soient réunis les ingrédients Un despotique ingénieur du chaos Figurant dans tous les scénarios Jamais le même costume ou maquillage Impossible de voir son vrai visage Un prédateur embusqué dans les bois Pistant la détresse, flairant les erreurs À l’affût du moindre signe ou odeur Fatalement la ...

Poème Classique

Poème à la manière de Louise Labé sur le thème de l'inconstance de l'amour. La forme est en sonnet traditionnel (décasyllabique), et sous figure d'antithèse. L'essence, les sens J'aperçois dans le brouillard de nos corps Sensation de douceur mêlant violence Certitude puis doute, l'apparence Harmonie de nos bruits en désaccord J'entends nos joies étouffées par le sort Brisons l'enchantement donnons du sens Ains...

Poème Classique

Quand sur la mer le bateau roule Tangue et retangue et craque encor Et les cordages se déroulent Quand vient l’escale en quelque port. Pare à hisser, gare à la houle Nous allons larguer le corps mort Et sur le quai il y a foule Valparaiso ou Baltimore. Amarrez tout! Les vagues se ruent Sur le bateau, gare au tangage Le marin pense à quelque rue Où est resté son cœur en gage. Tout en mordant la vague crue De l’étrave et jusqu&r...

Poème Classique

Une mer de lapis-lazuli S’étend au-delà de l’horizon Elle submerge bien des navires Coulés par la faute de l’autan Bien des tragédies sont étouffées Sous la masse des flot somnolents Le sourire des mots ramollis Se déploie sur sa langue à foison Il plonge les pensées qui chavirent Dans l’impensable mal dégoûtant Bien des chipies se sont esclaffées Aux candeurs des gens nonchalants Sous ...

Poème Classique

Enfant adopté, Thomas, l'adolescent, Parcourait à pied les chemins enneigés Le menant jusqu'à son collège lointain. En classe, il avait la haine dans le sang Pour un camarade ayant l'air négligé, Mais dont l'intelligence rendait hautain.

Poème Classique

Les silences voilés qui expriment beaucoup ; Les ombres ici et là surgissant de partout ; La trop pâle lumière qui filtre sous les seuils Est bien trop timorée pour conjurer les deuils. Les doutes amarrés aux âmes en transhumance, Sont prémices trompeuses, sacrifient l’espérance Engendrant avec eux un très grand désarroi Tant ils sont maléfiques, incurables et sournois.

Poème Classique

Je suis tombé dans les griffes de l'amour quand je t'ai vu pour la première fois. Dans tes habits couleur de ciel, le soleil aurait aimé devenir ton époux. Mais ses envies n'egalaient en rien les miennes. J'étais prêt à t'offrir l'univers entier sur un plateau d'or fin pour passer quelques heures avec toi. Ce serait un si grand honneur pour moi de vivre aux côtés d'une femme plus belle encor que le jour, que les et que tous les joy...

Poème Classique

Je me sentais comblé, perdu dans mon brouillard Quand on m'a dit: "petit, au fond, tu es si seul Que même ta conscience, en silence, en rigole! Pourquoi t'agenouiller te semble si bizarre?" "Crois-tu vraiment que l'âme et le corps se séparent? Qu'y a-t-il au-dessus quand tes idées s'affolent?..." Puis, des peuples entiers, fanatiques idoles M'ont montré le chemin - il n'est jamais trop tard -... J'ai prié avec eux, j'ai prié sans rel&acir...

Poème Classique

Elle est née au milieu de ces terres acides Où lames et fourreaux ne se rencontrent guère. Tout semble avoir brûlé, rien n'est plus jamais vert, Dans ce monde nouveau que le chaos préside; Ça ressemble à demain, dans un rêve perfide Où le néant remplace les couleurs d'hier. Ainsi, son cœur est gris -équilibre éphémère Des blanches nuits aux ombres noires des jours vides-. Elle é...

Poème Classique

Sous l’anthracite stratus Se génère le fœtus Cet embryon hivernal D’un automne peu banal Avec ses airs de printemps Il nous trompe pour un temps Quand vêtu de la couronne De l’astre chaud il plastronne Pourtant les aurores fraîches Pour la saison froide prêchent Quand le jour avec paresse De sa lueur nous caresse Sous le ramage en sourdine D’un merle qui se dandine La mouette crie l’hiver D’un automne qui va vers Des a...

Poème Classique

L’été s’abandonne A l’air de l’automne Les vignes entonnent La ronde d’automne Les mouettes sonnent L’éveil de l’automne Les couleurs se donnent Aux feuilles d’automne La nature étonne Les gens en automne Rien n’est monotone Quand on peint l’automne La brume assaisonne L’humeur de l’automne Le brouillard s’adonne Aux pudeurs d’automne La bruine fredonne La paix de l’automne L...

Poème Classique

Réalité A quinze ans je voyais le monde Avec des yeux trop jeunes ou trop purs Comme dans un rêve qui s’inonde D’un océan de vagues d’azur. Je laissais le temps qui s’envolait Triomphant sans vraiment le savoir Passe trop vite, on me l’a volé Cette lumière qui faisait l’espoir. Je pensais qu’il fallait comprendre Tant le silence est parfois bruyant Dans tous les près aux herbes tendres La chanson que no...

Poème Classique

. Aviez-vous remarqué comme elle était charmante Cette maison discrète plongée dans la verdure ? Les arbres bien taillés, ses plantes flamboyantes, Toutes ces fleurs variées garnissant les bordures ? Auriez-vous distingué par les fenêtres ouvertes Le charme plein de douceur d'un décor raffiné ? Partout vases diaphanes, superbes plantes vertes Que mettait en relief la grande cheminée. Un homme déjà âgé est assis sur le seuil ; Plongé dans ses pensées, il semble circonspect ; Les oiseaux alento...

Poème Classique

La Fleur De Mes Rêves La fleur de mes rêves Je n’arrête pas de penser à elle lorsque je me lève Ma vie est sur ses mains Car notre amour n’a pas de fin Elle est celle à qui j’ai confié mon cœur Et je ne souhaite à part qu’elle soit à mes côtés à chaque heure Avec elle je rêve de parcourir la Chine Je n’y peux rien car aimer c’est ma racine Je n’ai pas de r&eacu...