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Poèmes classiques en ligne - Bibliothèque

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Parcourir Poème Classique Le vent vient de la mer

Poème Classique

« » Je voudrais écrire aujourd'hui Quelques mots plus vivants et moins vides de sens Pour peupler le noir de mes nuits Et redonner vie à l'ombre de ton absence Je porterai à la lumière Les cendres d'un amour parti à tire-d'ailes Pour que la flamme éteinte hier Soit la résurrection d'un phénix immortel Je t'offrirai des fleurs de Lune Plus belles que les roses fanées par le temps Des orchidées blanches et brunes ...
Parcourir Poème Classique Liberté

Poème Classique

Liberté Tu joues avec nos cœurs et notre espoir Fardée le matin de rouge et de noir Le soir tu te couches déshabillée Tout contre la peau rude d’un guerrier. Tu laisses croire que tu es pure Mais tu ouvres bien trop de blessures Et quand tu nous fais le jeu de l’amour Le lendemain, un autre prend son tour. Car tu es si belle et si désirable Que tu attises des luttes coupables Mais quel est celui qui contre ton sein A vu aboutir vraiment se...
Parcourir Poème Classique L'Année

Poème Classique

L'Année Le soleil qui s'éveille scrute la colline Couvert de neige fraiche je t'attends Tantôt content, tantôt le coeur battant, Ton absence est pour moi comme une épine Le ciel s'éclaircit ; mais tout se confond Viendras-tu ? Ne viendras-tu pas ? J'attends. Trouble ! Les fleurs d'un cerisier tremblant Frémissent et s'agitent au vent profond. Et le temps passe et défilent les heures Et l'ennui reste mon seul ami Avec Solitude pout compagni...
Parcourir Poème Classique Un amour de jeunesse

Poème Classique

Un amour de jeunesse, Virus de la passion, Circule dans mon sang, S’érige en droit d’aînesse, Provoque une affection Qui me rend languissant. Fille je t’ai connue A mon adolescence ; Tes yeux inquisiteurs Mettaient mon âme à nu Et enflammaient mes sens. Perdu dans les hauteurs De la félicité, Je m’accrochais à toi, Car j’étais éperdu. Un jour, tu m’as quitté. J’ai pleuré sous mon toit L’amour que j’ai perdu. Je me suis arraché A la mélancolie D'une passion passée Pour finir par marcher Avec ...
Parcourir Poème Classique Ce que tu dis

Poème Classique

« » Tu me dis que le monde est un égout sans fond Un égout fait de fange et de phoques rampants Mais le monde est aux arts à Apollon à Pan Je chanterai la vie aux couleurs qu'ils la font Tu me dis que la mer peut faire un bruit si doux Je me dis que tes yeux sont deux miroirs si purs Que la mer est au fond une grande imposture Dont les cuivres grondant viennent on ne sait d'où Tu me dis que le monde est un sombre mirage Et que Dieu s'il existe n'est pas un esthète Autant que je vivrai je veux...
Parcourir Poème Classique Le monde autour de moi semble parler sans fin

Poème Classique

En attente d'un titre Les oiseaux crient ton nom au ciel toujours plus bleu L'azur l'écrit partout en rayons de soleil Le vent chuchote encore au creux de mon oreille Ce que pour moi la pluie murmure quand il pleut Les nuages rêveurs reproduisent tes traits Les senteurs des fleurs se mêlent à ton parfum Le monde autour de moi semble parler sans fin De son profond langage à mon cœur illettré Dans chaque bouffée d'air qu'à pleins poumons j'inspire Je ressens ta fraîcheur et ton franc optimisme...
Parcourir Poème Classique Le labyrinthe

Poème Classique

Je me suis engouffré dans la voie sans issue ; Afin d’y rechercher la pierre philosophale ; Je croyais aux miracles puis me suis aperçu Que je m’étais trompé en suivant les dédales D’une imagination délirante, irréelle. Celle-ci m’a conduit en des lieux inavouables : Méphitiques illusions, obsessions continuelles Confinant ma raison dans les coins misérables.
Parcourir Poème Classique Mourir

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Mourir, il y a mille façons de mourir Mourir en criant ou ne savoir que dire Mourir d’amour ou mourir de tristesse Mourir enfin entouré de tendresse. Ceux qui meurent bravement comme des soldats D’autres qui meurent lentement sur une croix. Quand l’aube dessine une belle lumière Ou quand la nuit assombrie toute la terre. On sait mourir cent fois quand s’en va l’amour On sent partir la vie quand s’en va le jour Il voudrait se jeter du h...
Parcourir Poème Classique Petite sœur des pauvres

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« Petite sœur des pauvres » Ce titre est provisoire, je n'arrive pas à en décider un ; vos suggestions seront les bienvenues ! Quand je me trouve à tes côtés, J'apprécie la ville autrement, Car je distingue les cités Dans ton regard compatissant ; Ta bienveillance et ta douceur Te rapprochent des indigents : Tu apparais comme une sœur Dans le cœur de ces pauvres gens ; Tu poses sans condescendance Sur un bon diable ...
Parcourir Poème Classique Le mépris et la mort

Poème Classique

Le mépris suinte des pores D’un énergumène rogue Les mots servent de support A une fierté qui drogue La personne parvenue Au pinacle du succès Il étrangle l’ingénu La morgue sert de lacet Le dédain remplit l’honneur D’une créature imbue De sourires ricaneurs Elle a toute honte bue Étalé l’affreux mépris Sur un monsieur gringalet Hélas mal lui en a pris La mort l’a pris au collet La profonde mésestime D’un directeur arrogant Engendre ce mal intime Qui devient extravagant Son âme traumatisée P...
Parcourir Poème Classique Mon pays

Poème Classique

Je sais bien qu’il existe des paysages Des montagnes bien plus belles que ma plaine Mais si vous aviez connu ces longs rivages De sable fin dans le ciel gris comme la peine. Si vous aviez vu l’immensité étrange Des épis de blé couchés par le vent du Nord Comme s’il y avait quelques milliers d’anges Soufflant tous en cadence sur un tapis d’or. Et si vous aviez vu ces collines noires Tout près desquelles se blottissent des maisons Toutes semblables entre elles, sur le même trottoir D’une terre...
Parcourir Poème Classique Incendie

Poème Classique

Le feu, cette force vive, impressionnante et cruelle M’emprisonnait comme un oiseau privé de ses ailes Il terrassait tous les champs et embrasait les maisons Rendait l’air chaud et de fumée noire couvrait l’horizon. Des multitudes de flammèches serpentaient sur le sol En ressemblant à des insectes rouges prenants leur vol Il me fascinait et je restais seul à le contempler Tandis que lentement il continuait à m’enlacer. Je sava...
Parcourir Poème Classique Aux absents

Poème Classique

Il se trouve que j'avais noté la date de ce poème, voici donc un poème du 14 juillet 2014. Comme je le mentionnais alors : «je n'ai perdu personne, je ne sais pas pourquoi j'écris ça». Notez également que le motnavigueurn'existe pas. Ce sera donc un navigateur amateur. « » Quand on est assez vieux pour voir passer le temps Sans perdre tout à fait espoir, On se dit quelquefois mélancoliquement : « Comme il fa...
Parcourir Poème Classique Les possédées

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Les possédées Je resterais des heures Seul au chevet du feu Vagabond dans les braises À m'en bruler les yeux Ces rondins adonnés Aux bras aimants des flammes Semblent rassérénés Comme sous la main d'une femme Affranchie des douleurs D'une vie au grand air La voici venue l'heure Du retour à la terre Sous l'haleine initiale Le bois nerveux s'allège Les calins boréals L'entrainent droit au piège Par pudeur foresti&egrav...
Parcourir Poème Classique Pourquoi ?

Poème Classique

« ? » Pourquoi l'Homme est-il là, seul, perdu sur la Terre ? Pourquoi doit-il vivre pour mourir à la fin, Et pourquoi répéter que c'est là son destin ? Pourquoi l'Homme est-il là, perdu dans l'Univers ? A quoi bon inventer un but à l'existence, Et se féliciter de vivre très, très vieux, Alors qu'il suffirait de vivre un jour heureux ? Ne peut-on accepter qu'elle n'ait pas de sens ? L'Homme des premiers temps n'&...
Parcourir Poème Classique La gare, l'aéroport

Poème Classique

La gare, l'aéroport L’accolade foisonne Les doux baisers abondent Sur les quais d’une gare L’émotion s’abandonne Durant quelques secondes Aux fugitifs regards De la personne aimée Disparaissant très vite Dans un aéroport Dans ces lieux animés Les sentiments s’invitent Avant que s’évaporent L’allure d’un parent Le visage d’un ami Dans ces endroits aussi On fête les entrants Ceux revena...
Parcourir Poème Classique Langueur

Poème Classique

« » Souvent, seul, dans le noir, j'ai cherché mon chemin. Les saisons s'écoulaient selon un rythme lent, Et l'automne, et l'été, et l'éternel printemps Ressemblaient à l'hiver ; la veille au lendemain. Souvent, seul, dans le soir, j'ai recherché ta main. Le bruit sourd de l'orage augmentait mes tourments, Il pleurait dans mon coeur inexorablement, Les lilas expiraient à l'ombre des jasmins. Et ton visage seul me redonnait la ...
Parcourir Poème Classique Rêve d'amour

Poème Classique

Rêve d’amour J’ai rêvé à une femme cette nuit, Ou peut-être était-ce le jour? Je ne m’en suis toujours pas remis, Je crois avoir trouvé l’amour. Un amour qui ne peut s’expliquer, Un amour qu’on ne peut qu’incarner, Un amour que cinq lettres ne peuvent résumer, Parce qu’au fond, qu’est-ce qu’aimer? J’ai cherché cette vision à travers le monde, J’y ai vu mer...
Parcourir Poème Classique Démons

Poème Classique

« Démons » L'obscur passé qui trouble l'ombre de mon âme Eclaire et entretient en secret les abîmes De douloureux trésors et souvenirs intimes, Laissés tels des cadavres sur le macadam. Je ne puis oublier ces sombres pantomimes, Ces funestes pantins, ces fantômes de femmes, Qui hantent ma mémoire ainsi qu'un monstre infâme, Cultivant, avides, le chagrin qui m'anime. Rien pour me dérider, point de distractions ! Mon ...
Parcourir Poème Classique La femme qu’il ne faut pas

Poème Classique

La femme qu’il ne faut pas Qu’as-tu donc de si sombre ? D’incongru, d’interdit, Pour qu’à ta vue je sombre Toi ma douce tragédie Quel piège sembles-tu tendre ? À mon cœur engourdi Inutile de prétendre Trop tard, je suis conquis Le magnétisme opère De fièvres inconscientes Féline, sens-tu rugir Et nos chairs impatientes Je te cherche et te fuis Les jours comme les nuits Libre et sauvage, toi, La ...
Parcourir Poème Classique Invitation

Poème Classique

« » Comme une jeune fleur qui n'ose pas éclore, Comme un baiser timide arrêté sur les lèvres, Comme un refrain rêveur chanté sur un air mièvre, C'est un amour splendide qui t'attend dehors. C'est un regard brûlant, un désir enflammé, C'est un sourire doux qui fait mille promesses, Ce sont des bras ballants et un cœur en liesse, C'est enfin l'amour fou, qui dure à tout jamais ! Je t'attends là, dehors, et je souris, tranquille. Les sons environnants ? Je ne les entends pas. Je t'attends là, en...
Parcourir Poème Classique Le parleur

Poème Classique

“My tongue will tell the anger of my heart, or else my heart concealing it will break.” Imaginez un monde où la parole n’est plus, Ou la musique que crée notre bouche ne peut être entendue, Imaginez un monde qui n’entend plus, Parce que les mots prononcés nous tuent. Imaginez vivre dans ce monde sans mélodie, Où les rythmes que crées nos poumons sont à tout jamais parti, Imaginez ce bruit absent qui vous envahit, P...
Parcourir Poème Classique Pluie

Poème Classique

« » Las ! Il pleut à verse aujourd'hui ! Le roulement des gouttelettes S'imprime en boucle dans nos têtes, Et c'est une ode à l'eau, c'est un hymne à la pluie. Cet acharnement superflu Des gouttes d'eau sur les carreaux Transforme les murs en barreaux. Le sort ne se rompra que lorsqu'il aura plu. Dehors, hors des abris, se forme une autre flaque. La pluie coule à torrents sur les toits des bicoques, Tombe dans la gouttière et s'enfuit par l...
Parcourir Poème Classique Fête foraine

Poème Classique

« Fête foraine » Barbes à papa, boissons chaudes, Beignets et crêpes rivalisent Avec la nouvelle bêtise De sots granités émeraude. Le plaisir règne en son palais. Une explosion de couleurs, De parfums, de sons, de saveurs Enchante les yeux, les palais. Des cris d'enfants, des cris de joie Ravissent les passants du coin, Les machines crient «insert coin» Et les grands-parents restent cois. Des odeurs fraîches et de fru...
Parcourir Poème Classique Paris

Poème Classique

« » Il est loin, le temps des poèmes Et des ballades à six sous ! Les vers rêveurs et les mots doux Cèdent la place aux chrysanthèmes. De l'eau a coulé sous les ponts, Cent fois, j'ai vu faner des fleurs, Cent fois, j'ai essuyé mes pleurs, Cent fois, j'ai hurlé ton prénom. Maintes fois, j'étouffai mes cris, Pour qu'un jour s'en perde la trace, Et si mes larmes t'embarrassent, C'est pour mieux inonder Paris. On me...