Connexion : supprimer Ou

Poèmes classiques en ligne - Bibliothèque

classique, néo-classique... Précisez le choix de votre catégorie.

Publier Poème Classique N'hésitez plus, venez publier un poème classique ! Publier Poème Classique

Parcourir Poème Classique Elle aime le pauvre

Poème Classique

Elle aime le pauvre Le miséreux Il regarde de ses yeux Son cœur Insultée le jour Courue la nuit Sur les télés Dans les cours Elle est différente de toutes Les autres achetées Pour une petite durée Elle vend le bonheur sans joute Je la vois venant Des profondeurs L'adorer c'est aliénant Je me fie à constater Moins interdite Que l'amour interdit Impensable Et elle a le cœur évident Simplement généreuse Aimante et courageuse Celle qu'on ne peut dire Son existence si utile Elle fait partie de me...
Parcourir Poème Classique Le fromage

Poème Classique

Mon sage ami, vous aller gouter ce fromage. Son goût un peu sauvage vient de son herbage Et de sa chèvre alpine, agile et coquine, Qui, là-haut, lutine la ronce et la rumine. On y distingue un parfum subtil de fumier ; Le gougnafier dit qu'on s'y est lavé les pieds, Mais l'homme de culture aspire à la nature Et respire d'un amour sûr son fumet mûr. Mais qu'avez-vous soudain ? Pourquoi ce teint de paille Chasse t'il votre brillant rose de tripaille ? Vous abusâtes de ce râpé de carotte ! C'es...
Parcourir Poème Classique Pertinence Bientôt les onomatopées...

Poème Classique

Je ne comprends plus leur sabir. Les gens parlent à leur façon ; On ne construit plus une phrase. Le langage frôle le pire, Personne ne fait la leçon Aux gens qui ne sont pas en phase Avec le charme du français. Ne vénérant plus cette langue, Ils la broient dans l’abréviation Des mots se taillant un succès, Dans la littérature exsangue, De nos jeunes en perdition. Bientôt les onomatopées Se substitueront aux paroles Des individus angoissés ; On entendra la mélopée Des hommes pleurant leur éc...
Parcourir Poème Classique Et voici Claire

Poème Classique

Claire est donc Bien plus généreuse Ton île vide de poissons Oh Dieu des cieux ! De Paris tu as pris Le grosse tête vile Ou la peur infantile Claire au visage béni Donnée à l'humanité Malade d'amour Aimante à tout détour Toi tant cherchée Au coeur si petit Le cerveau si limité A bien te vêtir A tenter de manipuler Castel le corps parfait L'innocence indicible Au milieu des vipères Je te sais désormais Petite, petite, petite Claire grande, grande Tlemcen fait parler Le fond des pensées La vil...
Parcourir Poème Classique L’écrivain est sur le qui-vive

Poème Classique

La térébrante incertitude Plane sur la nouvelle, écrite Avec son cœur et son esprit. Et les jurés après étude N’ont pas couronné le mérite Du rédacteur de cet écrit. Cependant, l’œuvre non primée Hante jour et nuit l’écrivain ; Il a écrit au président Et l’a prié de résumer L’édit du jury, mais en vain. Un silence froid et mordant S’installe. Aucune critique Hélas ne veut bien justifier La raison d’une décision. Le mépris, la vile réplique De l’orgueil, vient seul notifier, L’incompréhensibl...
Parcourir Poème Classique Tout labeur est important

Poème Classique

Il se croyait arrivé; Un jour, il s'est retrouvé Avec d'autres employés. Le patron avait convié Pour un repas conférence, Sans aucune préférence, Des cadres de l'entreprise, Tout en faisant la surprise D'inviter des travailleurs Qui n'étaient pas les meilleurs; Pourvu que soient mélangés Ouvriers et P.D.G. C'est alors que sieur René, Au milieu du déjeuner, Prit la parole et nous dit : "Moi j'étais coursier, pardi; De tous bas je suis parti Lorsque j'étais apprenti; Voyez je suis devenu Ce tr...
Parcourir Poème Classique Cette joie inhumée

Poème Classique

Quelle joie de savoir, de connaître ou prédire, Quand est-ce que la nation substituera. Demain ou dans un mois? Pour le laisser crépir, Renaîtra sûrement des cendres qui tuera. Tel le Phénix vaillant à tête blanc; ses ailes Nous couverons sous un air flatteur et cynique. Bien-sûr il nous couvrira d'or tel un fidèle, Sous la main d'un grand médiateur d'arsenic. Devrais-je être effrayé? Puisqu'on est protégé? Devrais-je être inquiet pour l'avenir serein? Je fuis d'une guerre qu'ils veulent pror...
Parcourir Poème Classique Mon vieil ami l'amour

Poème Classique

C’est n’est rien d’autre qu’une petite chanson, Qui dans un rythme embrasé fait battre mon cœur. Des mains d’anges fredonnent et vibrent à l’unisson, En pluie fine : douce mélopée de bonheur. Ce vieil ami, d’un regard ciel prend forme. Douce amie, toi l’indicible splendeur, Rayon ultime avant que ne s’endorme, En moi la dernière once de chaleur. Tu es le verbe avant ma joie, Mot pour qui mon âme rougeoie. Scintillance, ton nom d’étoile, Est le souffle gonflant ma voile. Tes yeux pers qui me ...
Parcourir Poème Classique Rose au vent et pétale du jour

Poème Classique

Tu as peint mon cœur dans un rouge d’amour, Dans une rose au vent, dans les pétales du jour, Et ton rire parfumé tel les prémices de l’été, Se teint d’aurores, et de nocturnes rosées. Tu as peint mon bonheur, par la douceur de tes traits, Par cette élancée de couleur, qui effleure mon visage. Et l’automne retrouve, en ses feuilles rouges et dorées Un frissonnement de passion, me livrant aux nuages. Tu as bercé mon âme à la couleur de l’espoir A la douceur du printemps, par les caresses du so...
Parcourir Poème Classique Dans la profondeur de l'hiver

Poème Classique

Couverte d’une nappe blanche, La nature se met à table; Devant la froideur elle flanche; Sa gourmandise est indomptable. Elle engloutit la mauvaise herbe, Abreuvée par les eaux des neiges; Elle croît sous le froid acerbe Jusqu’à monter sur le manège De fabrication printanière Afin de nous représenter Les renouvelées pépinières Que la terre vient d’enfanter. Illuminées d’un feu de bois, Les habitations se nourrissent, Quand l’humeur est aux abois, D’une atmosphère bienfaitrice; Depuis les che...
Parcourir Poème Classique Dans l’écrin de la nuit

Poème Classique

Ta peau d’une douce fraicheur m’embaume, Et tes doigts y font courir ma paume. Dans l’écrin de la nuit, mon rêve t’élabore, Sous les astres, pour que nos cœurs s’adorent. Mon œil se penche sur tes lèvres lisses, Et ses y lire bien des saveurs et parfums : Velouté de sureau se mirant aux épices, Une odeur de nuage aux douceurs de satin. Fleur d’or sur la verte herbe printanière, Ton esprit s’écoule en quelques rivières, Alors que le jour âpre gagne du terrain, Tout palpitant nous voguons loin...
Parcourir Poème Classique A Saint-Sylvestre

Poème Classique

Le train des vicissitudes Nous transporte vers la joie Sous le soleil annuel Mais sous d’autres latitudes L'humain en peine rougeoie Quand l’année devient cruelle Mais l’année qui prendra fin Fait entrevoir la lumière De l'attente scintillante Où repose le couffin Contenant l’année première D’une aspiration brillante De cette sérénité Venant à bout des malheurs Etant plein d’effervescence Quand la petite entité De l’année qui nous effleure Nous ravit de sa naissance Le vêtement de l’année Di...
Parcourir Poème Classique L’entrain de l’an nouveau

Poème Classique

Les bons vœux pétaradent Sur la nouvelle année Cette énième charade Par tous hallucinée Éclate l’optimisme Explose l’inquiétude Sur nombre d’organismes Prenant de l’altitude Vis à vis d’un destin Parsemé d’inconnu On s’adonne au festin N’ayant pas le menu De ce qui nous attend Durant l’année prochaine Serait-ce le bon temps D’un désir qui s’enchaîne Au fil de nos faveurs Serait-ce le temps vil Soufflant sur les rêveurs Durant les jours civils Tant d’interrogations S’oublient dans les plaisir...
Parcourir Poème Classique Maitre Temps

Poème Classique

Le fil des jours glisse comme le rêve : L’instant est fugitif et les secondes brèves, Tant Maître Temps tisse fines comptines, Son fil d’or ourdit nos traces en racines. Si les saisons dansent, et les années voltigent, En tourmente fiévreuse, en ballet sans fin. Hardi Soleil tire, sa Lune en fier aurige, Du printemps naissant jusqu’au froid matin. Si le passé garde en mémoires les misères, Demain révèle à l’histoire ses mystères. Volage est le jour, un docile espoir levant, Un cadeau, un ver...
Parcourir Poème Classique L'hiver aux doigts de fée

Poème Classique

Les flocons virevoltent Sous les nuages blancs; Hiver accroche les A ton air vivifiant; L'hiver est désinvolte. Portés par leurs élans, L'enthousiasme gelé Rend le pays brillant. Perce, neige éternelle, Les secrets de l'hiver; Aux grandes altitudes, Neige ne meurt jamais. Sur toi, l'hiver excelle A rendre le froid vert. Ô blanche solitude, Tu gis sur les sommets. L'hiver enfantin souffle Dans un tuyau de paille; Des bulles savonneuses Dansent gracieusement; En l'air elles pantouflent Avec un...
Parcourir Poème Classique Belle est la Fête éternelle

Poème Classique

Le manteau froid de l’hiver Enveloppe de blancheur Un automnal univers De délicate fraîcheur Emplie de douce féerie La campagne se colore D’arachnéenne euphorie Et de délicieux folklore Un air de légèreté Flotte autour de la cambrousse Marqué d’irréalité Lorsque la neige retrousse L’étendue d’un beau piment Tant de sols abandonnés Se recouvrent joliment Des poudres du firmament La froidure encercle l’homme Et le gave d’énergie Entre les poids il slalom L’hiver comme par magie Rend la résolut...
Parcourir Poème Classique Le sapin symbole de la vie

Poème Classique

Mon esprit est en animation Quand Noël sous les décorations Me plonge dans les féeries d’enfance. Je considère comme une offense Ces festivités artificielles Perdant le caractère essentiel De cette spiritualité, Synonyme de fraternité. Sous l’effervescence des cadeaux, On se laisse embarquer sur le radeau Qui flotte sur les eaux mercantiles Des marchands faisant profit utile De l’opportunité d’une Fête, A la religiosité défaite, De cette nativité de paix Délaissée par nombre de toupets.1) Le...
Parcourir Poème Classique Octobre rouge

Poème Classique

Tes voisins ont posé les barreaux Tes frères sont tes geôliers Le toit déchiré immiscion de meurtriers Le sol entaillé, déchiqueté par des bourreaux Paysage engorgé territoire égorgé Exposés, enterrés, enchevêtrement de boyaux Dans le calme ou le vacarme , sacrifice d’agneaux Douceur d’automne terre ensanglantée Le mur partage le malheur Le sang, les larmes, les douleurs Aucun espoir ne diffuse encore sa lueur Sous les gravas le rire enterré Fera rugir une haine décuplée Le mur perméable en ...
Parcourir Poème Classique Les chants des tribus aviaires

Poème Classique

Le bec-croisé des sapins Garnit de ses cris les pins Le tintamarre perçant Résonne dans tout mon sang Lorsque son excitation Ou bien son appréhension Pouvant me sembler frivole Se font entendre en plein vol La linotte mélodieuse Chante de façon radieuse La musique du gosier Est riche comme un rosier Sous de variations nombreuses les inflexions chaleureuses Reflètent l’accouplement Du mâle plein d’engouement Le venturon montagnard S’envolant sous le cagnard Émet l’onomatopée Qui de plainte en...
Parcourir Poème Classique Temps de guerre

Poème Classique

Il était triste et noir mon poème naguère, Lorsque j’avais écrit : « les Cœurs abandonnés ». Aujourd’hui confrontés à une ignoble guerre, Nous habitons un monde reclus et sans pitié. Un pays qui survit malgré les hécatombes Mérite chaque effort pour qu’on lui vienne en aide ; Mais comment arrêter les supplices et les bombes En lançant des missiles comme unique remède ? Un peuple tout entier lutte pour sa survie ; Les combats sont terribles tant que dure l’hiver. Devra-t-il sans faiblir atten...
Parcourir Poème Classique Viens à moi, tendre couette !

Poème Classique

Harassé par les arias, Courant après le sommeil, Je tire ma révérence; Désirant vivre en paria Jusqu’au petit jour vermeil, Je goûte à la délivrance. J’avale les doux moments, Ces prémices de l’oubli, Me jouant amabile, Le repos du firmament Se répandant en coulis De paix sur l’esprit troublé. Ma lucidité divague Aux flots de la somnolence, Mon esprit s’évanouit Dans l’extravagante vague S’échouant sur le silence De la quiétude inouïe. Dans la salle opératoire, Couché comme un trépassé Affub...
Parcourir Poème Classique Mouettes ardentes

Poème Classique

Oublié les alouettes Aux joyeux grisollements Les cris rieurs des mouettes Résonnent joyeusement Lorsque la blanche innocence Sur les ailes déployées Est en belle effervescence Sur les ondes embrouillées De grisailles automnales Sur l’océan chamarré De couleurs phénoménales Quand l’hiver est azuré Quantités d’acrobaties Se conjuguent au collectif Et sont les péripéties D’un groupe aviaire festif Traçant au dessus de l’eau Les joyeusetés du vol Lorsque le temps est palot Les rieuses sont friv...
Parcourir Poème Classique Les écrits jamais ne s'évanouissent

Poème Classique

La poésie permet de s’envoler Vers les horizons imaginatifs Permettant à l’homme d’auréoler L’existence de qualificatifs Colorant le quotidien journalier De représentations jubilatoires Lorsque la plume permet de pallier A tant de souffrances rédhibitoires Une histoire que l’on a composée Révèle l’intime de l’être humain L’intimité que l’on a pas osée verbaliser suit le secret chemin Que lui trace la plume attentionnée Suivant les dédales de l’inconscient Empruntant l’immensité randonnée Aut...
Parcourir Poème Classique Sous la jarretière blanche

Poème Classique

SOUS LA JARRETIÈRE BLANCHE L’azur, seule belle force encore incomprise, Ce producteur de la dextérité du genre Viril ; et ce soir, je suis logé sous l’emprise De ces lisses rondeurs peu vêtues d’un sous-genre. Ce sous-genre ignoré m’apprivoise Et a fait de moi un être rêveur ; Emu, tremblant, brûlant, je croise Mon regard sur ce corps qui toise. Leste, charmant, dans ce flocon, Délirant ! C’est moi qui l’encense ! Mes envies tourbillonnent à fond…sacré con ! Ma virilité va loin de sa quintess...
Parcourir Poème Classique La feuille a pleuré

Poème Classique

Il y eut les grands hommes ce soir-là Les poètes, les bardes et griots Attablés près de moi, et ce soir las Ne fut qu’une escarmouche avec mes mots Une brève bataille contre toi Toi, l’écrivain vagabond, le fuyard Qui, chaque nuit, trouvait un nouveau Toit Où s’endormir ; lumière, ô blanc feuillard Cercle des nuits, as-tu bu le vin noir Qui courrait sur ta bouche lactescente ? Je l’ai vu – comme un ver rongeant la poire Montrer ses dents d’où jaillirent les Trente Il y eut les grands hommes ...