Nouvelles en ligne - Bibliothèque

Nouvelle

Pourquoi l’homme sous-estimait-il ainsi la puissance de la nature affleurant ici à fleur de roche ? La moue de Georges Bush à l’heure de signer le protocole de Kyoto était maintenant légendaire. Le monde était resté « bush-bée » devant le refus du gouvernement américain à signer l’accord qui - on l’espérait - contribuerait à la réduction de l’effet de serre. Mais rien n’y avait fait… Rien ! Les eaux tumultueuses du torrent dévalaient la montagne en un fracas assourdissant. Gonflées par la fon...

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Auguste, un français de vingt-six ans, était un jour assis sur sa chaise ergonomique devant la table d’appoint placée devant le vitrage de sa véranda, d’où il contemplait d’un œil détaché le paysage qui s’offrait à lui. Soudain, une interrogation existentielle traversa son esprit. C’était alors que, lui, Auguste, qui devait jusqu’à présent affronter passivement tant de vicissitudes fut assailli d’une pléthore de pensées. Après moult cogitations internes, il entra ce jour là, et comme par magi...

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C’était une de ces barres de Mantes-La-Jolie, ville de la région parisienne qui n’avait de joli que le nom et dévorait l’espoir des habitants du quartier. Mantes n’était-elle donc qu’une mante impitoyable dévoreuse de tous les espoirs ?... « Et plus geôle que jolie », se prit à penser Fudil. Tous les politiciens étaient-ils donc pareils ? Pleins de paroles creuses et ivres de leur propre discours à l’égard des cités ? Tant et si bien qu’à la longue, un gouffre avait fini par apparaître entre...

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"À vous dire le vrai je ne sais pas si je dois vous conter cette histoire. Car elle pourrait modifier votre perception des choses et dans le pire des cas, attirer à vous un être que croyez-moi, vous ne voulez pas rencontrer. Aussi, si vous êtes un tantinet sensible aux histoires d'épouvante, je vous conseille vivement de vous en tenir là."

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C’était un petit village au bord de l’océan indien, un village essaimant ses maisons de bois le long d’une rue orpheline. Les arbres élancés et hirsutes qui l’entouraient étaient presque toujours « décoiffés » par le vent du grand large. Devant lui s’étendait une immensité bleue, derrière lui, des rizières, la mangrove, une forêt plus que centenaire et, un peu plus loin, de grandes collines qui – secrètement - auraient bien voulu être des montagnes. « C’est tellement mieux d’être une montagn...

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Le vent en poupe, Jean se sent pousser des ailes. Sa vie n’a jamais été aussi heureuse, aussi amusante et aussi vivante que depuis qu’il est à la retraite. Il a passé toute sa vie à mettre des tubes de dentifrice dans des cartons, dans une usine. Un métier très précis, mais qui ne nécessite aucun savoir, si ce n’est une détermination de fer. Se dévouer corps et âme pour voir sa famille épanouie, Jean a réussi à le faire pendant 40 ans. Faire des semaines de plus de 40 heures, de nuit, souven...

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Le futur déborde de culpabilité quand les actions du passé baignent dans les réflexions du présent. Le grondement de tonnerre au dessus de ma maison me réveilla en sursaut. Je me souvins alors que je n’avais pas récité la bénédiction avant d’aller dormir. Lorsque l’orage éclatait, je ne savais si j’entendais la réprobation de mon père ou la colère du Bon Dieu. Le déchaînement de la nature signifiait pour moi une mise au pas. J’avais treize ans. Le mois passé on fêta ma 1)Bar Mitzvah. Le grond...

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« tante Antoinette, tu sais pas mal de choses sur ce qui se passe sur cette plantation. Sais-tu qui est cette dame qui est venue voir le Maître et la Maîtresse ? » ; Elle me répondit « tu es très observatrice et très curieuse... C'est une bonne chose ! Elle se prénomme Madame Rosa Maria De Cordoba Y Herrera, d'après les nègres de maison, elle viendrait d'un pays qui se nomme Argentine... ». Marie-Joséphine, mulâtresse, fille d'une esclave dans une plantation en Martinique, souhaite que ses pr...

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Je vécus dans le Northumberland jusqu’à l’âge de seize ans. Dans cette région pauvre du nord de l’Angleterre, les usines crachaient leur venin sur les esprits et les rendaient pour la plupart neurasthéniques. Mes parents, d’origine provençale, avaient la bonne idée de me parler en français lorsque j’étais triste. L’accent chantant de cette région me remettait vite d’aplomb et me poussait à assimiler tous les rudiments de cette langue. Mon père travaillait dans une de ces fabriques métallurgi...

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Il est tard, la fatigue d’une longue journée de labeur jette sur mes paupières le poids de mes responsabilités, mon dos endoloris se relâche et mes muscles soufflent, heureux de retrouver leur autonomie vis à vis de ma tête, douloureuse et embrumée. Le plafond blême et insipide bascule et la brume s’élève. Les sons se concentrent en un souffle venteux, l’air est humide mais pur, le drap m’enveloppe de la chaleur réconfortante du soleil après des cimes, mes pieds se relâchent et ne sentent que...

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André Bousenac, qui fêtait en ce jour ses quarante-quatre ans, se leva de bonne humeur. Il adorait les anniversaires. C’était le jour où maintes attentions lui renvoyaient l’image d’un homme parfait. Même si les sourires et les regards dirigeaient vers lui une importance toute hypocrite — il n’était pas dupe — il s’oubliait malgré lui dans les miroirs réfléchissant un homme de haute stature. Comme d’habitude, entouré d’un invité ou d’une invitée surprise, il ferait ripaille. Sa femme Lucie, e...

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Dans les paysages ressources, tout est possible ! les animaux, la nature…...tout le monde se comprend, tout le monde se parle…. Nathalie est debout, en bas d’une petite colline verdoyante. En levant les yeux…elle aperçoit, majestueux, le grand Chêne. Il est immense, touffu ; ses branches s’étendent en un cercle impeccable ; Il est posé là, en haut de la colline, fier, fort et puissant. La circonférence de son tronc est très grande…son écorce, d’un marron foncé, est épaisse ; ça se voit, même ...

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Le jour tombait. Une chaleur inhabituelle pour une fin d’été exaltait l’odeur des feuilles pourrissantes. Les passereaux commençaient à se taire. Quelques croassements de corbeaux annonçaient la future nuit. Ralph s’était perdu, et fulminait contre lui-même, dans cette nature entre chien et loup. L’homme était parti de bonne heure, le cœur léger, à la découverte de ce pays merveilleux où les montagnes s’élevaient majestueusement et brillaient aux lustres des petits lacs irisés. Sa randonnée ...

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Dans un petit village du nom de Castel-les-Neiges, un commissaire, un inspecteur et sa petite équipe de policier vont avec une équipe d'extra-terrestres contre un virus.

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Bonjours je me présente je suis Nicolas et j'ai 14 ans je suis passionné d'écriture juste le faite de transmettre une histoire me remplis de joie , Et je vais vous raconter l'Histoire de Nicolas ( je ne suis pas égocentrique !) Julia, Katie, Cindy et Kalie ! Synopsis: Après deux ans Loin de son équipe Nicolas fait son grand retour parmi eux. Sa soeur présumée morte durant sont enfance décide de se montrer une dernière fois avant d'être jetée en prison. Nicolas et son équipe décide d'attaquer ...

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Il y a un homme, très très grand, assis sur un rocher, tout en haut de la montagne. Il porte de grandes bottes noires, une cape qui tomberait à ses chevilles s’il était debout. Son pantalon, légèrement bouffant, bordeaux, lui donne belle allure. Il est occupé à tailler des miniatures en bois ; de petits soldats, semble-t-il. Sa peau est aussi noire que l’ébène. Il attend…il attend qu’elle soit prête. Il y a une grande dame, sur la plage, face à la mer, fixant au loin l’horizon. Son visage es...

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Dans ce périple en solitaire dans le sud de l'Irlande rien ne va se passer comme prévu. Et c'est bien normal puisque rien n'était prévu. Le voyageur se laisse embarquer avec délice dans cette aventure inoubliable où les rencontres et le jeux des circonstances vont prendre la place que la volonté leur a laissée. L'aventure est au coin de la rue pour peu qu'on lui ouvre son âme.

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Une fois de plus, Charles-Edouard rentra chez lui dans un état pitoyable. Son blouson était maculé de boue, son jean déchiré laissait entrevoir un genou sanguinolent et quelques mèches blondes échappées de sa casquette collaient à son front ruisselant de sueur. Qu'allait penser son père ?

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Si la vie est un aller et le trépas un retour, où diable se niche le revenant ? Nul ne peut répondre à cette question. Si nous pouvions y répondre, les affres de la mort ne se nourriraient pas de notre ignorance, et nombre de vilenies ne se paîtraient pas de l’absurde. — Je devais avoir cinq ans. Nous roulions dans une deux-chevaux Citroën. Je ne me souviens plus de notre destination. Mais je me rappelle qu’en passant par une corniche, nous y fîmes halte et descendîmes de la voiture. Devant m...

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Fatigués de lutter contre les forces d’inertie, nous roulions soudés vers la nuit, subissant l’odeur aigre des corps entremêlés. Le bruit sourd et saccadé de l’acier sur les rails étouffait les soupirs. Nous étions dans un de ces wagons à bestiaux qui transportaient régulièrement depuis quelques temps les boucs émissaires. Ces transports s’étaient élaborés dans l’esprit des têtes brunes. Nombre de gens gémissaient de douleur. Sur la route de la solution finale, la soif, la faim et la fatigue...

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1 J’ai rapidement compris que quelque chose ne tournait pas rond. Après tout, je ne connaissais rien sur le monde de la banque, aux clauses, aux règlements en tout genre. Ni au monde en général à vrai dire. Disons qu’au départ, l’idée me semblait bonne, presque réalisable. Plus de la moitié des français propriétaires de leur logement. Et je ne suis pas plus con que la moitié de mes concitoyens… Alors, pourquoi pas moi ? C’est avec cette question en tête que j’étais entré dans cette agence sa...

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Après ma retraite, mon épouse Laure et moi-même, décidâmes de nous établir dans la campagne jurassienne. Un jour où nous sillonnions en voiture la Suisse romande, nous tombâmes sur un homme entre les deux âges qui était en train de clouer une pancarte sur sa porte. On y lisait : «A vendre, prix très avantageux. » C’était un vieux chalet tout en bois construit. Nous entrâmes. Les effluves résineux que dégageait le bois nous pénétra agréablement. Laure s’exclama : – Cette odeur me transporte. ...

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Vous ne vous êtes même pas rendu compte que je vous ai parlé ! Je m’appelle Robert. J’ai cinquante-deux ans. J’ai décidé ce matin de m’adresser à ma mère, morte, cela fait quatre ans maintenant, et de lui raconter la banalité de mes journées. Peu m’importe de savoir si l’âme survit au corps, la mélancolie délirante m’étreint à tel point, que le seul moyen pour ne pas sombrer dans la folie, c’est de lui parler, car qui mieux qu’elle peut être à mon écoute. «Maman, je ne peux plus me lever du ...

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Anna était une petite fille joyeuse, mais solitaire à l’école elle avait appris à lire rapidement et le plus étonnant c’est qu’elle aimait ça. Elle avait les cheveux courts, des yeux noisette et très expressifs, un nez en trompette qu’elle tenait de son grand-père paternel. Ses parents avaient divorcé alors qu’elle avait à peine un an et elle ne s’ était rendu compte de rien ; ce n’ est que bien plus tard qu’elle réalisa. La petite fille avait deux vies, une avec sa mère et l’autre avec son p...

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Assise derrière le bar, elle regardait, sans les voir, ces hommes qui se délaissaient de leurs sous pour courir le guilledou ; ses yeux noirs truffés de douceur poétisaient les cernes d’une âme en berne. Elle n’arrivait pas à faire le deuil de son ambition née un certain après-midi, lorsqu’elle déambulait à la main de son père dans le port d’Alger et qu’elle vit une baladine à la grâce féline se déhancher sur le quai sur un air de balalaïka ; la danseuse, avec ses pas de bourrée, papillonnai...